Dans un e-mail daté du 25/03/05 19:51:56, gard.nature@xxxx a écrit :
postulait le principe que l'observation étant réalisée par un individu
est et restera toujours sa propriété ? Et que les structures qui
collectent, analysent et utilisent ces données sont et doivent rester
des gestionnaires de bases de données ?
Cette idée n'est pas nouvelle et sensiblement, il semble que ce soit la politique d'Odonat. Il reste qu'il existe des ambiguïtéset des arrières pensées qui n'ont pas été tranchées. C'est ce qui constitue actuellement le principale frein au développement des réseaux de bases de données.
Pour moi :
1/ Les observateurs sont les proprétaires. Ils mettent à disposition leurs données gratuitement. C'est ce qui se passe en pratique dans 99% des cas.
2/ Les gestionnaires de bases de données, toujours dans 99% des cas, ne vendent pas de données brutes, car il n'y a personne pour les acheter (pas de clients acheteurs) et qu'il est limite pas honnète de vendre un truc gratuit.
3/ Le seul truc qui a une valeur "marchande" dans le système c'est l'expertise, essentiellement la mise au pointe d'une méthodologie pour répondre à un besoin et le traitement des données. Pour ça, les gestionnaires de bases ou les observateurs sont bien positionnés pourproposer des services.
Il y a quelques années, j'avais consulter la doc. de la station ornitho de Sempach en Suisse qui gère une base de données très importante. Leur principe était le suivant :
- les données sont gratuites,
- Le temps passé par le personnel pour extraire et traiter les données est facturé.
C'est simple et efficace !
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Jean-Michel Faton
Les Garis
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