Bonjour,
Comme le disent beaucoup d’entre
nous ces premières cartes montrent bien les manques en terme de prospections.
Or je ne pense pas qu’il soit
nécessaire de se jeter à corps perdu dans la prospection du Tarn ou de l’Aveyron
car il ne serait intéressant avant tout de dégager les informations nonprises
en compte dans cette cartographie de présence/absence. Par exemple de définir l’habitat
exact de cet insecte puis de dresser une carte de ces dits habitats et de
superposer les deux (celle habitats et celle Saga).
Je pense que cela est beaucoup plus
représentatif que de ne visualiser que l’espèce uniquement et pourrait
éliminer justement les cas aberrants de localisation. De plus les manques
seraient beaucoup mieux cernés.
Mon commentaire ne se veut pas une
critique des cartes de Saga mais plutôt un exemple de piste de travail à
explorer.
Ces premières cartes sont très
intéressantes et reflètent bien le travail de réseau du groupe.
Vivement que l’on puisse consulter l’étude
complète.
Nicolas
-----Message d'origine-----
De : fatonjm@xxxx
[mailto:fatonjm@xxxx]
Envoyé : samedi 5 mars 2005
16:48
À : onem@xxxxxxxxxxxxxxx
Objet : Re : [onem] unebase
de données n'est pas triviale !
Dans un e-mail daté du 3/03/05 21:44:28, dmathieu@xxxx a écrit :
Par contre la réalisation d'une base de données n'est pas triviale car les
données sont de nature très différentes selon leur sources. C'est là que le
projet Biocase peut être intéressant en donnant des pistes de codification
de ce que les spécialistes appellent des "meta-donnée", c'està dire
des
informations sur les données (nature, type de la source, localisation, etc.)
Le terme de méta-données me semble en effet une affaire de bureaucratesloin de
la réalité du terrain. Certains grands bureaux d'étude s'en gargarisent,
probablement pour cacher la réalité de leur manque de données concrètes !
Je pense cependant que l'ONEM doit faire l'inventaire des données existantes
sur ses domaines de compétences et sur son aire géographique. Cela permettrait
- de dégager un programme d'actions prioritaires et des objectifs à long terme,
- et d'identifier les partenariats à mettre en place.
Mais en premier lieu (et tout le monde peut agir à son niveau), le travail sur
les bases de données naturalistes me semble urgentissime
; c'est a la fois notre matière première stockable et renouvelable ; etle
fondement de toute action en direction des décideurs et du public. J'ai eu,
depuis quelques mois, l'occasion de discuter de cette question avec de nombreux
naturalistes drômois qui souhaitaient avoir un logiciel de saisie et de gestion
de leurs données personnelles. Tous m'ont fait part de leur vive attente à ce
que ces informations remontent à tous les niveaux pour agir contre la
destruction de notre patrimoine naturel. C'est de cette volonté individuelle et
collective que le projet de l'ONEM tire toute sa légitimité.
Bien cordialement
*********************
Jean-Michel Faton
Les Garis
F26120 LA BAUME CORNILLANE
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