La Scolopendre ceinturée
Scolopendra cingulata est une espèce méditerrannéenne dont on ne connaît pas encore les limites exactes de répartition. Elle semble en voie de régression dans certains endroits, à cause de la destruction de ses habitats par l’urbanisation. Elle est considérée comme étant rare dans les Alpes-Maritimes et en Ardèche.
(inclure petite carte de France avec départements de présence (cf. liste des dépts de présence de IORIO & GEOFFROY 2008), du même modèle que celle de Buthus occitanus).
RECONNAITRE SCOLOPENDRA CINGULATA
C’est la plus grande des Scolopendres françaises. Elle a de jolies colorations : la variété la plus courante a le corps ocre-jaune à ocre-brun et possède des bandes foncées sur le dos qui lui ont values son nom de « Scolopendre ceinturée ». Dans certains endroits, il existe aussi des populations qui ont le corps brun-olive, voire marron ou presque noir sans bandes dorsales. Les 21 paires de pattes sont généralement ocre-jaunes ou jaunes.
Attention : il ne faut surtout pas saisir la Scolopendre ceinturée à main nues, car elle peut infliger une morsure très douloureuse pour se défendre.
(inclure cliché 8 (très petit format) à côté du texte ci-dessus -cf. présentation dernière page plaquette Trithemis-) légende :
Scolopendra cingulata d'Eyguières (13).
OU RENCONTRER LA SCOLOPENDRE CEINTUREE ?
Les forêts méditerranéennes abritent fréquemment la Scolopendre ceinturée. On peut également l'observer dans la garrigue, voire parfois dans les jardins. Durant la journée, la Scolopendre ceinturée se dissimule sous les pierres, sous les vieux troncs d'arbres morts ou dans le sol. Pour la découvrir, il suffit donc de la rechercher dans ces cachettes (on reposera délicatement toute pierre soulevée à son emplacement exact), de préférence au printemps ou en automne. La nuit, on peut parvenir à apercevoir des Scolopendres errantes sur le sol en quête d’insectes et d’arachnides.
PARTICIPER A L’ENQUETE INTERACTIVE
Vous pouvez contribuer à améliorer les connaissances sur cet animal en envoyant toute observation à : e-mail ??? , ou directement en mettant en ligne toutes vos observations sur le site de l’Observatoire Naturaliste des Ecosystèmes Méditerranéens : lien ???
Texte : E. Iorio & A. Rondeau
Auteurs des photos : E. Iorio, A. Rondeau, Y. Braud, L. Bonato & O. Leblanc.