RECONNAITRE SCOLOPENDRA CINGULATA

C’est la plus grande et trapue des Scolopendres françaises, avec de jolies colorations : la variété la plus courante a le corps ocre-jaune à ocre-brun et possède des bandes foncées sur le dos qui lui ont valu son nom de « Scolopendre ceinturée ». Dans certains endroits, des populations ont le corps brun-olive, voire marron ou presque noir sans bandes dorsales. Les 21 paires de pattes sont généralement ocre-jaunes ou jaunes.

Attention : ne pas saisir la Scolopendre ceinturée à main nues, car elle peut infliger une morsure très douloureuse pour se défendre.

Attention aux sosies !

Scolopendra oraniensis ne vit qu’en Corse : plus petite que la Scolopendre ceinturée, les adultes ne dépassent pas 6 cm de long.

D’autres Scolopendres vivent aussi en France, mais elles sont encore plus petites (de 1 à 4 cm de long), plus fines, et leur coloration toujours uniformément roussâtre. Elles appartiennent au genre Cryptops (ci-dessous).

Enfin, les Scolopendres ont des « cousins » éloignés : les géophiles longs et grêles qui possèdent de très nombreuses pattes (ci-dessous), ou encore les lithobies et scutigères qui n’ont que 15 paires de pattes (ci-dessous).

(inclure cliché 4 et 5 ici) légende : Scolopendra oraniensis.

(inclure cliché 6 ici) : légende : Cryptops parisi.

(inclure cliché 7 ici) légende : géophile : Stigmatogaster gracilis.

Parfois, les géophiles sont encore plus longs que la Scolopendre annelée mais ils sont beaucoup moins massifs qu’elle. Ils possèdent aussi beaucoup plus de pattes.

(inclure cliché 8 ici) légende : lithobie : Lithobius forficatus.

(inclure cliché 9 ici) légende : scutigère : Scutigera coleoptrata.

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