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LA CARTOGRAPHIE UTM : MODE D'EMPLOI


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Le choix du système UTM et du maillage

Nous avons choisi d’utiliser le système de coordonnées Universal Transverse Mercator (avec le référentiel universel WGS84) parce que les mailles de ce système sont carrées et parfaitement identiques d’un endroit à l’autre de la France. Dans le système Lambert (grades) au contraire, la dimension des mailles varie selon la latitude et cela ne permet pas une analyse statistique et cartographique cohérente puisque les mailles n’ont jamais la même surface. D’autre part, le carroyage UTM est directement représenté sur les nouvelles cartes topographiques de l’IGN. Rajoutons enfin que de plus en plus d’observateurs disposent maintenant d’appareils de postionnement terrestre (GPS) utilisant tous le système de coordonnées UTM.
Le choix d’un maillage fin de 10km de côté nous a semblé un bon compromis entre la nécessité d’assurer une représentation spaciale précise des témoignages recueillis tout en conservant une certaine confidentialité des stations de Saga pedo.

La grille de lecture des coordonnées UTM

Les coordonnées UTM sont organisées, comme toutes coordonnées géographiques, en latitude (basée sur les parallèles) et longitude (basée sur les méridiens). La grille d’assemblage MGRS ci-dessous permet de nommer chaque maille de 100 kilomètres de côté avec des lettres : par exemple, «EJ» est la maille comprise entre 05 et 06 degrés de longitude et entre 48 et 49 degrés de latitude dans le fuseau UTM 31T.

Grille d’assemblage MGRS visualisant le carroyage UTM (10x10) de l’aire d’étude
Maillage
Réalisation des cartes : David DELON d'après un fond de carte :© ONU, 2003 / IGN : données librement
utilisables pour un usage non commercial.

Les logiciels SIG utilisés

La représentation cartographique des témoignages était, dans le cadre de la première enquête Saga, un élément important. Notre choix s’est porté en priorité sur les logiciels cartographiques libres ou freeware : accessibles et souvent gratuits, la philosophie qui anime leur démarche de production nous semblent proches des valeurs sousjacente de cette étude ; les logiciels du marché étant souvent trop complexes et onéreux pour répondre à nos besoins de restitution. Au final, la constitution des cartes s’est faite au moyen des logiciels suivants :
- Convers ( http://ffspeleo.fr/web/services/utilitaires/convers.htm ) freeware, pour la conversion des coordonnées Lambert en UTM.
- Saga GIS (http://www.saga-gis.uni-goettingen.de/html/index.php ), un Système d’Information Géographique libre, très prometteur, pour l’importation des données et la restitution des mailles UTM.
- Diva GIS ( http://www.diva-gis.org/ ) freeware, pour la restitution par département.
- Un tableur pour mettre en forme les données.
En complément, les fonds de cartes, dans un format vectoriel standard (shapefile) :
- Grilles MGRS 100km et UTM 10km ( http://earth-info.nga.mil/GandG/coordsys/gislayers/gislayers.html ), ces données sont réputées être du domaine public.
- Limites des départements Français ( http://www.who.int/whosis/database/gis/salb/salb_MDATA.aspx - identification obligatoire ), mises à disposition librement par les Nations Unies, pour un usage non commercial sous réserve d’y associer les mentions : Copyright © United Nations 2003. All rights reserved, The source map has been provided by IGN-France and modified by UN (2003).

L’établissement des cartes s’échelonne en quatre étapes principales :
- tri des données, au moyen du tableur, selon les critères retenus pour l’étude
- transformation des données au moyen des outils Geoconv et Convers
- importation des données, dans le logiciel SAGA et DIVA
- exportation des cartes ainsi produites vers un logiciel de traitement d’images.

Pour conclure, “les bons outils ne font pas les bonnes cartes”. Nous avons passé beaucoup de temps à contrôler les données d’origine et composer avec les inévitables erreurs de transcription qui se produisent lors de la collecte. Certes, une observation de Saga pedo au milieu de la mer méditerranée est vite repérée, mais un temps non négligeable est nécessaire pour s’assurer de la cohérence de l’ensemble des données. Néanmoins, nous avons là un ensemble d’outils tout à fait fonctionnels qui, en y adjoignant les fonds cartographiques de bases et librement disponibles pour un usage non-commercial, permettent d’obtenir des restitutions tout à fait satisfaisantes et d’un niveau de qualité proche des outils du marché.

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