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Auguste DE BORMANS

1888 - Annales de la société entomologique de Belgique, tome 32

CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES ET DES NÉYROPTÈRES DE BELGIQUE
PAR Edm. DE SELYS LONCHAMPS
— SÉANCE DU 3 MARS 1888 —

AVANT-PROPOS.
Offrant à notre Société en 1859 le Catalogue de nos Insectes
Odonates, je disais : « Le Catalogue que nous présentons aujourd'hui
est le premier d'une série de travaux du même genre que nous
nous proposons de donner successivement, et qui embrasseront tous
les Insectes Névroptères et Orthoptères de la Belgique(') ».
Ce plan reçut alors, il y a vingt neuf ans, un commencement
d'exécution, par la publication des Odonates, suivie de celle des
Orthoptères en 1862 (-) et des Additions à ceux-ci en 1867 (^).
Mais la présentation des autres groupes fut successivement
ajournée parce que ces parties n'étaient pas assez complètes, et que
mon temps était absorbé par l'étude spéciale des Odonates du
monde entier, dont la publication commencée dès 1853, sous la
forme de Synopsis, dans les Bulletins et Mémoires in-S" de l'Académie
Royale de Belgique est loin d'être encore terminée, puisqu'il
me reste encore à donner les Synopsis de deux sous familles
nombreuses en espèces, les Libellulines et les Æschnines(*).
Afin de faciliter la continuation du Catalogue général de nos
Névroptères , je classai en avril 1867 une collection strictement
(1) Annales, T. III, 1859.
(2) Ici. T. VI, 1862.
(3) /(/. T. XI, 1867-1868.
(4) Bulletins de V Académie Royale de Belgique et Mémoires, 'm-%'', de la même
Académie 1853 à 1886. Leur éniuuération se; trouve dans la Bibliographie Académique,
3'' édition, 1886. Article : De Selys-Longchamps.

104 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
belge, distincte de ma collection cosmopolite et je recherchai ces
insectes avec soin, non seulement à Longchamps sur Geer et à
Halloy sur le Bocq où j'habitais alternativement pendant l'été, mais
aussi dans de nombreuses excursions faites dans les autres parties
du pays qui paraissaient les plus propres à présenter par leur
nature particulière des espèces non observées ailleurs, telles que
l'Ardenne, avec ses hautes Fagnes, les régions de l'Ourthe, de la
Lesse, de la Semois, la Campine, les Dunes de nos côtes, etc.
Ces recherches, je les ai continuées jusqu'à ce jour autant que me
l'ont permis mes autres études, les devoirs de mes fonctions législatives,
enfin mon âge.
Nos Annales et nos Comptes-rendus des séances renferment un
assez bon nombre de renseignements sur nos Orthoptères et nos
Névroptères, fruits de nos recherches et des communications que
nos collègues ont bien voulu me faire. On les trouve éparses dans les
Comptes-rendus des Excursions de la Société et dans des notes
spéciales(').
En 1867, en même temps que je classais la collection des Névroptères
belges, dont j'ai parlé plus haut, j'écrivis, pour mon usage
personnel, une ébauche du catalogue actuel. Le total ne s'élevait
alors qu'à 180 espèces dont 62 Odonates. En révisant ce manuscrit
en 1873, j'arrivais à 289 espèces y compris toujours les
62 Odonates, et je supposais que nous atteindrions le chiffre
de 300. Aujourd'hui j'ai énuméré 331 Névroptères et quant
aux Orthoptères dont 41 figuraient à mon catalogue de 1868, j'en
connais en tout 47.
Cela justifie le retard que j'ai mis à publier le présent travail.
Je ne me dissimule nullement combien il est encore incomplet,
surtout pour les Ephémérides; toutefois il me parait nécessaire de
ne pas tarder davantage à exécuter un projet annoncé il y a près de
trente ans, afin que les Entomologistes qui voudront étudier nos
Névroptères non-Odonates ayent une base, un point de départ pour
leurs recherches. Je nourris l'espoir que ce catalogue poussera nos
jeunes adeptes à s'occuper de ces familles trop négligées, où beaucoup
d'espèces sont encore à découvrir. Je leur recommanderai surtout
les Psocides, les Perlides, les Ephémérides, les Hémérobides et les
Trichoptères (Phryganides) sans parler des études biologiques qui
restent à faire sur une foule d'espèces connues seulement dans leur
état parfait
Quant à l'espoir, disons mieux, la certitude de rencontrer bon
nombre d'espèces nouvelles que Ton n'a pas encore recueillies chez
(') Voyez ia Table générale des ^?m«/e5 de Ja Société Entomologique de Bdgique,
T. I à XXX par M Lamickre (décembre 1887). Ce travail fait avec le plus grand
soin, est précieux à consulter.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 105
nous, cela ressort d'une comparaison de ma liste avec celle que
M. Herman Albarda a dressée pour la Hollande et qu'il a bien
voulu me communiquer avant la publication très-désirée qu'il se
propose de faire d'un travail analogue à celui-ci.
Le nombre des espèces pour la Hollande n'est guère différent du
nôtre pour la Belgique; mais leur composition est assez diverse.
Ainsi quoique les deux provinces Brabant septentrional et Duché
de Limbourg soient limitrophes des nôtres et d'une nature assez
semblable, M. Albarda me signale dans ces provinces une trentaine
d'espèces que nous n'avons pas encore rencontrées chez nous, et qui
bien propablement y existent. Ce sont principalement des Ephémérides
et des Phrjganides.
C'est pourquoi j'ai crû utile d'indiquer en note ces espèces et de
citer, aussi d'après M. Albarda, celles de nos espèces qui se retrouvent
dans le Limbourg et le Brabant hollandais.
M. R. Mac Lachlan pendant des excursions de très-peu de jours
faites avec moi à Bouillon et sur les Hautes Fagnes ainsi qu'à
Binant au commencement de juillet 1881 a capturé bon nombre de
Phryganides que nous ne connaissions pas encore, parmi lesquelles
il y en a qui sont absolument nouvelles pour la science. Je cite ce
fait pour montrer combien il y a lieu d'espérer la découverte de
nouvelles Phryganides dans les parties subalpines ou simplement
montagneuses du pays, en explorant les bords des ruisseaux et des
rivières qui en descendent.
M. le D C. Bamps, de Hasselt, qui s'occupe depuis longtemps de recherches scientifiques étendues et variées concernant la Campine limbourgeoise, signale particulièrement aux naturalistes la partie orientale de cette région située entre Opoeteren au Nord, Lanaeken au Sud et Genck à l'Ouest qui forme un vaste triangle dont le côté oriental d'environ cinq lieues consiste en une chaîne de collines d'une altitude de 75 à 90 mètres, ce qui est beaucoup pour la contrée et longe la Meuse à une distance d'une lieue ou à peu près. M. Bamps a constaté que la flore y est caractérisée par la présence de plusieurs plantes boréales(l). C'est en Campine que l'on rencontre ce mélange curieux d'insectes qu'on s'étonne de voir ensemble et qui en général semblent trouver là une limite géographique qu'ils ne dépassent guère, ou n'atteignent même pas ailleurs. Je citerai, sans sortir du cadre de ce catalogue ; (*) Voyez entre autres les notices suivantes du D' Bamps: sur quelques vertébrés rares de la Belgique etc. (Bull. Acad roy. de Belgiciue, 1887). — Sur la découverte de la Ganipsocleis glabra (Soc. Ent. Belg. lévrier 1888). — Considérations sur les blocs erratiques d'origine Scandinave etc. recueillis dans la Campine etc. (Bullet. des Mélophiles de Hasselt T. XXIV, 106 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES 1" comme formes boréales ou orientales : PsopJms stridulus. CfampsocUis glahra Herbst. — Nelialennia speciosa Charp. — Neuronia reticulata et clatlirata. 2° Comme formes méridionales ou centrales : EpJiippigera vitium. — Stenobothrus hoemorrhoidalis . — Pacliy tylus cinerascens F. — Biplax dlepressiuscula Selys. — GompTius pulcliellus Selys. — Agrion scitidtim Ramb. et Lindenii Selys. — Pyrrhosoma tenellum Devillers. Les Auteurs sont loin d'être d'accord sur la classification des insectes qui font l'objet de ce travail. Les Névroptères de Linné (Syst. Nat. Ed. 12. 1767) ont été maintenus jusqu'ici comme le grand naturaliste Suédois les avait constitués (*). Pour lui, les groupes dont Olivier et Latreille ont formé plus tard l'Ordre des Orthoptères, étaient compris parmi ses Hémiptères. Le genre For/icula était classé parmi les Coléoptères et celui des Termes compris dans les Aptères. Stephens (Illust. Brit. Ent. 1835) adopte d'après Leach un ordre distinct pour les Forfîcules sous le nom de I)erma2)tères, et sépare des Névroptères les Phryganes sous celui de TricJioptères . — Curtis ajoute à ces coupes (Brit. Ent. 1862-1863) l'ordre des Dictyoptères, pour les Blattes que Stephens avait laissées parmi les Orthoptères. La classification la plus importante qui ait paru après les travaux de Latreille est celle du professeur Burmeister (Handbuch der Entomologie, 2" Band. 1839). Sous le nom de Gymnognatha il réunit en un seul ordre les Orthoptères et les Névroptères. Ils sont répartis en dix Tribus (Ziinft) ainsi qu'il suit : Physopoda (Thrips). Mallophaga : (Ricinus). Thysanura : (Podura, Lepisma). OrtJioptera : (Blatta; Mantis; Phasma. — Acridium; Locusta, Gryllus). Dermatoptera : (Forficula). Corrodentia : (Termes; Embia; Coniopteryx ; Psocus). fSubulicornia : (Ephemera-LibelUila, etc ) Plecoptera : (Ferla). Triclwptera : (Phryganea). Planipennia : (Sialis; Panorpa; Raphidia et Mantispa. — Hemerobius avec Neuioptera Myrmeleon et Ascalaphus). Le présent travail comprend les Gynmagnatha de Burmeister, si ce n'est que je n'ai pu y mentionner ses Physopoda (Tripsides). (') Il ne los divisait qu'en sept genres, qui depuis sont devenus les types de grandes ù\\'ïhiox\?,: Lihellula—Ephemera —Mijrnieleon — Phryganea—Hemerobius—PanorjM et Raphidia (les Termes faisant partie des Aptères). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 107 — Ses Mallophaga (Récinides) ni ses Thysanura (Podurides, Lepismides) parce que les insectes indigènes de ces groupes ou sous-ordres n'ont pas encore été étudiés en Belgique. Le catalogue que j'offre aujourd'hui aux Entomologistes a pour objet rénumération de toutes les espèces d'Orthoptères et de Névroptères observées jusqu'ici en Belgique, en indiquant les localités où elles ont été rencontrées, l'époque de leur apparition et la citation d'un ouvrage auquel on puisse recourirpouren trouver la description. La Synonimie sera courte, et se bornera à ce qui me paraît le plus important. On la trouvera suffisamment étendue dans les publications citées et dans les notes bibliographiques qui se trouvent à la fin du catalogue. Grâce au concours gracieux que j'ai obtenu des spécialistes les plus justement renommés de notre temps, la détermination des espèces douteuses pour moi a pu être faite de manière à présenter les garanties désirables. M. Brunner de Wattenwyl, l'Othoptérologiste si compétent, a bien voulu contrôler et rectifier la détermination des espèces que je lui ai communiquées. Dans ce catalogue je ne pouvais mieux faire que de suivre pas à pas son ouvrage : Prodromus cler Europaisclien Orthopteren (\SS2). Ma collection générale de Névroptères non-Odonates a été classée d'abord, il y a près de quarante ans, par mon cher et ancien collaborateur le docteur Herm. A. Hagen (de Koenigsberg) qui vint me voir plusieurs fois avant son installation à Cambridge (Etats Unis d'Amérique) où il est maintenant professeur à Harvard Collège. Nos relations étaient alors plus fréquentes et la communication des types plus facile; mais à cette époque je n'avais pas encore réuni beaucoup d'espèces de Belgique. Depuis plus de vingt ans, je suis en correspondance ininterrompue avec M. Robert Mac Lachlan F. R. S. Cet excellent ami est venu plusieurs fois visiter ma collection et faire des excursions avec moi. Il a étudié notamment mes Phryanides, mes Procides et mes Planipennes. Son ouvrage capital : A Monograjjhic Revision of tJie Triclioylera of the european faiina est un guide sur que j'ai adopté pour la classification et la nomenclature, auquel je renvoie pour chaque espèce. Le révérend A. E. Eaton, notre maître à tous pour la famille des Ephémérides, est également venu me voir il y a quelques années et a bien voulu déterminer les espèces malheureusement peu nombreuses, que je possédais alors. Son magnifique ouvrage général : A rcvisional Monofjraph of récent Ëi^kemeridoe dont la publication vient de s'achever (1888) permettra maintenant aux Entomologistes de s'initier a l'étude de cette famille difficile. 108 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES L'assistance de M. Herman Albarda (de Leeuwarden) qui a une connaissance profonde des Névroptères de la Hollande m'était extrêmement précieuse, d'autant plus que la faune de son pays limitrophe du mien est presque identique. Il a bien voulu élucider ce que je lui ai communiqué, notamment les Perlides et les Raphidies, et comme je l'ai dit plus haut, me confier sa liste encore inédite des Névroptères de sa patrie. Dans notre société Entomologique de Belgique personne n'a encore formé de collections d'Orthoptères ni de Névroptères, excepté M. Auguste de Bormans; mais ceux de mes collègues qui avaient recueilli isolément des insectes de ces ordres se sont empressés de me les communiquer et même de me les offrir. Je citerai parmi eux Camille Van Volxem, ce chercheur infatigable doué d'un si bon coup d'oeil, et que la mort nous a enlevé si jeune, avant qu'il n'ait pu mettre en oeuvre les matériaux considérables qu'il avait déjà recueillis; MM. Egide Pologne; le vénérable Charles Donckier; de Lafoutaine; Weyers; Preudhomme de Borre le conservateur si laborieux et si zélé de la section entomologique au Musée de l'Etat, qui a particulièrement facilité mes recherches dans la partie de cette collection, que M. Mac Lachlan a bien voulu déterminer à la demande du Musée. Récemment, deux nouveaux adeptes ont été acquis à la science entomologique dans cette région de la Campine qui est si intéressante: ce sont MM. le docteur Bamps et Edgar Claes. Dans leurs recherches, qui ne datent guère que de deux années, ils ont recueilli plusieurs espèces notables qui m'étaient jusque là inconnues. Enfin, c'est je le répète grâce au concours empressé qui m'a été prêté que j'ai pu élaborer ce catalogue. Il représente assez bien, je! crois, l'état actuel de nos connaissances sur nos Orthoptères et nos Névreptères. Que tous ceux qui m'ont assisté reçoivent ici l'expression de ma profonde gratitude ! Liège, 25 Mai, 1888. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 109 PREMIÈRE PARTIE. ORDRE DES ORTHOPTERES. Orthoptera Olivier-Latreille. Dans le catalogue que j'ai publié dans nos Annales en 1862 et 1868, j'ai suivi la série généralement adoptée, commençant par les Forficulides, suivies des Blattides, Gryllides, Locustides, Acridides. M. Brunner de Wattenwyl place les Acridides après les Blattides et termine par les Locustides et les Gryllides. Je m'écarterai par exception de l'ordre qu'il a adopté, en reportant les Blattides à la fin de la série, parce que les Blattes montrent une affinité incontestable avec les Termites qui commencent l'ordre des Névroptères. On peut diviser nos Orthoptères indigènes en trois sous-ordres : I. Dermaptères. Famille : Forfcxdides. IL Orthoptères (proprement dits). Famille : Acridides, Locustides, Gryllides. III. DiCTYOPTÈRES. Famille : Blattides. Les ouvrages généraux que l'on peut consulter avec le plus de fruit sont par ordre de date : AuDiNET Serville, Histoirc naturelle des Insectes Orthoptères, 1 vol. in-8° (dans les suites à Buffon) avec planches. Paris, Roret, 1839. Leop. Henr. Fischer (de Freyburg), Ortlioptera europaea^ 1 vol. in-4'' avec planches. Leipzig, Engelmann, 1853. D"^ Maurice Girard. Traité élémentaire d'Entomologie^ t. 2, in- 8" avec planches. Paris, Ballière, 1876. C. Brunner de Wattenwyl, Prodro7nus der Europaischen Ortliopteren, 1 vol. in-8'' avec planches. Leipzig, Engelmann, 1882. A. Flnot, Les Orthoptères de /«i^r^wce, in-8''. Paris, Deyrolle, 1883. Ce dernier ouvrage comme le déclare très loyalement l'auteur est une sorte de résumé du travail capital de M. Brunner appliqué à la connaissance des espèces françaises au milieu desquelles se trouvent les nôtres. Il a suivi la même classification et sera très110 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES utile aux personnes qui tiennent à se servir d'un ouvrage écrit en français et tout-à-part d'ailleurs au courant de la Science. Pour la Belgique nous ne possédont que quelques documents : C. Wesmael. Enumeratio methodica Orthopteronim Belgn,{^\x\\. de l'Acad. Roy. de Bruxelles, t. VIII, 1840.) DE Selys-Longchamps. La Sauterelle wyageiise observée en Belgique. (BuUet. Acad. r. de Belg., t. XV, 1849.) — Catalogue raisonné des Orthoptères de Belgique. (Ann. Soc. Entom. de Belg., t. VI, 1862.) — Additions et Corrections au Catalogne précèdent. (Tome XI, 1867-68.) AuG. de Bormans. Un Été à Rouge Cloître. (Compte-rendu de la Soc. Ent. de Belg., 3 mars 1883.) D C. Bamps. Note sur la découverte à Lanklaer {Campine Limlourgeoise)
du Qamp)socleis glabra. (Compte-rendu de la
Soc. Ent. Belg., 4 février 1888.)
FÉLIX Plateau. Une expérie^ice s\ir la fonction des antennes chez
la Blatte [Periplaneta orientaïis). (Soc. Ent., t. XXX,
Comptes-rendus, xviii.)
SOUS-ORDRE I. - DERMAPTÉRES.
Famille I. - FORFICULIUES
Forficulidoe.
Genre LABIA Leach., Brunn. de Watt., p. lO(').
1. Labîa minor, L. — Brunner, page 10.
Espèce locale : Du 1 avril au 15 octobre selon les années. Vole
à l'ardeur du soleil, souvent sur les tas de fumier; ressemble à un
petit Staphylin. Longchamps, Liège, Campine, Bruxelles, Mariembourg,
Vliermael, etc.
Genre FORFICULA L. — Br., p. 11.
1. Forflcula auricularia, L. — Br,, p. 12.
Très commune partout dans les jardins et autour des habitations
où elle s'introduit souvent.
Yd.Y.forcipata Steph., à pinces allongées, elliptiques au bout; les
F. média et borealis Steph. sont des variétés intermédiaires.
Genre CHELIDURA Latr. — Br., p. 20.
1. Chelidura albipennis. Megerl. — Br., ii^21.
Espèce locale trouvée d'abord par Camille Van Volxum à Roden-
(') Il est entendu que pour toute.? les citations suivantes de l'ouvrage de
M. Brunner de Wattenwyl (Prodromus der Europaïschen Orthopteren), je me
bornerai à écrire Br. le n" de la page où se trouvent les descriptions.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 111
dorf (Duché de Luxembourg) qui la retrouva ensuite à Vieil Salm,
àCalmpthout et à Knocke en fauchant. Je l'ai prise aussi àLanaeken
et à Halloy, eu frappant sur les conifères et les haies. Observée de
mai à octobre. M. de Bormans a constaté qu'elle est extrêmement
commune à Rouge Cloître du 10 août au 20 octobre sur les arbres
et les buissons, mais pour la prendre il faut faucher avec le parapluie,
sur les branches. Le musée de Bruxelles la possède aussi de
Lanaeken, Virton, Meireux, Furfooz, Ivoiret Montaigle.
2. Chelidura acanthopyia, Gêné., — Brunn. p. 24.
Découverte le 23 septembre 1867 sur les haies des hauteurs
entre Pépinster et Theux par Camille Van Volxem, Je l'ai retrouvée
à Barisart près de Spa du 16 août au 24 septembre. Observée
à Groenendael sous les mousses au pied des sapins le 25 février
suivant. C'est une espèce alpine et subalpine que Ton a observée de
septembre à novembre dans le Sud-Ouest de l'Allemagne.
D'autre part M. de Bormans en a pris bon nombre d'exemplaires
à Rouge-Cloître près de Bruxelles sur les hêtres dans les mêmes
localités et par les mêmes moyens de chasse que Valbi2
?
)e7inis. Le
Musée de Bruxelles l'a possède de Waterloo, de TilfF
?
près de Liège
en mai et d'Anseremme près de Dinant.
SOUS-ORDRE IL — ORTHOPTÈRES (proprement dits).
Famille I. — A€B1DIDES.
Acrididoe.
Genre MECOSTETHXJS Fieber. — Brunn. p. 94.
Stetheo2
?
)hyma, Fisch. — Selys Catalog.
1. Mecostethus grossus, L. — Br. p. 94.
Commun dans les prés humides en août et au commencement de
septembre. Parfois en juillet.
Genre STENOBOTHRUS Fisch. — Br. p. 100.
1 . Stenobothrus lineatus, Panzer. — Br. p. 104.
Local. Dans les environs d'Arlon sur les bruyères à la fin de juillet
et en août; sur les Fagnes au-dessus de Berinsen et vers Francorchamps
; Halloy ; Han sur Lesse ; bruyères de la Campiue à Pietersheim
et Dieppenbeek.
Le lineatus Wesmael n'y appartient pas ; il est fondé sur des
exemplaires du bicolor.
2. Stenobothrus stigmaticus, Ramb. — Br. p. 106.
Habite les collines sèches et les bruyères, de la fin de juillet au
commencement de septembre. Espèce locale. Je l'ai prise à Halloy,
Arlon, Vieil-Salm, Spa, Chaudfontaine, Pietersheim, M. de Bormans
l'a trouvée à Groenendael près de Bruxelles.
112 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
3. Stenobothrus viridulus L. — Br., p. 111.
Local sur les collines boisées de la rive droite de la Meuse et en
Campine, de juillet au 15 septembre : Halloy, Arlon, Poix, Spa,
Viel-Salm, Chaudfontaine, Pietersheim. Il se trouve toujours au
milieu des genêts et de la bruyère. Egalement dans la forêt de
Soigne.
4. Stenobothrus rufipes Zetterst. — Br., p. 113, viridulum
Wesmael.
Plus commun que le viridulus et plus répandu; séjourne dans
les bruyères et les genêts exposés au soleil, de la fin de juillet au
15 septembre. Observé à Halloy, Arlon, Spa, Vieil-Salm, Chaudfontaine;
aussi en Campine à Pietersheim etc. M. de Bormans ne
l'a pas recueilli à Rouge-Cloître.
5. Stenobothrus hoemorrhoidalis Charp. — Br. p. 114.
Je l'ai pris à la fin d'août dans les bruyères sablonneuses près de
Pietersheim, en Campine. Il n'y était pas rare.
6. Stenobothrus vagans Fieber. — Br., p. 118.
Je l'ai trouvé le 15 septembre sur les pentes schisteuses et
stériles qui se trouvent entre Spa et le Tonnelet, assez rare. —J'en
ai pris aussi un exemplaire à Poilvache près d'Yvoir et un autre à
la mi-août à Fauquemont (Duché de Limbourg).
7. Stenobothrus bicolor Charp. — Br., p. 120.
aîineatum AVesm. (Excl. syn.).
Très commun en Hesbaye dans les prés et les jardins depuis la
fin de juillet jusqu'en octobre. Je l'ai aussi observé en Condroz,
en Ardenne, en Campine, à Ostende etc. M. de Bormans l'a
eapturé à Rouge-Cloître mais plus rare que le MguUulus
?
.
Les variétés à coloration verdâtre sont assez rares.
8. Stenobothrus biguttulus L. — Br. p. 121.
variabilis, Fieber; Fisch.
Très-commun dans les prés secs du Condroz à la fin d'août et
au commencement de septembre. Se trouve aussi dans les bruyères
du Luxembourg etdu reste de la rive droite de la Meuse, Arlon, Spa,
etc. et en Campine. Wesmael l'a pris aux environs de Charleroi.
M. de Bormans à Rouge-Cloître du 1 juin à la fin d'octobre,
l'espèce manque tout à fait en Hesbaye, où le bicolor qui en est
voisin est si commun.
Var. Stenohotîinis mollis Charp. Coloration verte dominante.
Pas rare.
9. Stenobothrus elegans Charp. Br. p. 122.
Espèce très-locale. Commune à Blankenberghe, Ostende, Nieuport,
la Panne sur les berges près des Dunes à la fin de juillet. Se
trouve aussi dans les bruyères de la Campine à Diepenbeek et sur
les sablières incultes des environs d'Arlon.
ET DES NEVROPTliRIib DE BELGIQUE. 113
10. Stenobothrus dorsatus Zett. — Br. p. 126.
Je n'ai pu constater avec certitude quelle est la véritable localité
d'où provenait l'exemplaire mâle pris par Wesmael. Cependant
M. Brunner de Wattenwyl croît pouvoir y rapporter une larve
que j'ai capturée à la Barraque Michel, et j'y rapporte des individus
pris dans les bruyères de Genck par le D' Bamps. Le Musée en
possède un exemplaire femelle prisa Laeken par M. Van Voixem.
Le dorsatus est excessivement voisin de Velegms.
1 1 . Stenobothrus parallelus Zetterst. — Br. p. 127.
pralorum Fieber. — l^iscli.
Excessivement commun dans les prés, les bruyères, les jardins,
dans toute la Belgique, de la fin de juin à la fin d'octobre.
Var. monianus, Charp. Aîles du (^ un peu plus longues que
l'abdomen; celles de la 9 dépassant la moitié de l'abdomen. Assez
commun,
Var, explicatus. Selys, Catal. 1862. — Un seul exemplaire 9
pris par Wesmael, qui a bien voulu me le donner. Les ailes sont
complètement développées.
Genre GOMPHOCERUS Thunb. — Br. p. 128.
1. Gomphocerus rufus L, — Br. p. 131.
Commun dans les broussailles sur les bords des prés secs du Condro/
à Halloy etc., dès la fin de juillet, en août et en septembre.
A la même époque sur les collines des environs de Chaudfontaine.
J'en ai pris un exemplaire unique, égaré à Longchamps sur Geer
à la fin d'octobre.
2. Gomphocerus maculatus Thunberg 1815. — Br. p. 132.
higiiUatus Charp. Selys.
Très commun dans les bruyères sèches de la rive droite de la
Meuse; dans celles de la Campine et des dunes de notre côte maritime;
depuis la mi-juillet jusqu'en septembre ; aussi dans la forêt de
Soigne, où M. de Bormans l'a observé du 20 août au commencement
d'octobre.
Genre OEDIPODA Latr. — Br. p. 158.
1. OEdipoda coerulescens L. — Br. p. 164.
fasciata, Siebold, Fisch.
Commune dans les bruyères de la Campine, de l'Ardenne, du
Condroz, aux environs de Louvain et dans les dunes d'Ostende à
la lin d'août et en septembre, aussi aux environs de Huy sur les
coteaux de la Mehaigne. Elle se trouvait autrefois k Halloy. Je ne
l'y vois plus depuis les défrichements des coteaux de bruyères où
elle vivait.
ANNALES DE LA SOC.ENTOM. DE BELGIOUE, T. XXXII. 8
114 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES
Genre PACHYTYLTJS Fieber. — Br. p. 168.
1. Pachytylus migratorius, L. — Br. p. 171.
C'est une espèce de la Tartarie et de la Russie méridionale qui
ne parait dans l'Europe moyenne et septentrionale qu'à titre de
visiteur accidentel, pouvant toutefois s'y reproduire en certain
nombre pendant un an ou deux, sous l'influence de circonstances
atmosphériques favorables.
Je l'ai observée en Hesbaje au milieu des champs de trèfles en
août et septembre. En 1859 on en recueillit dans presque toutes
nos provinces. En 1861 j'en pris encore un exemplaire à Longchamps
sur Geer au commencement d'octobre et en 1862 le 29 août.
2. Pachytylus cinerascens F'ab. — Br. 172.
migratorius (pars), Charp. — Ramb. Lucas.
clanicus, L.
jiampes Donavan.
Christa, Curtis.
Habite régulièrement les bruyères de la Campine autour des
étangs de Munsterbilsen, Diepenbeek, Genck et sans doute ailleurs.
Observée aussi à Diest.
Cette espèce ne voyage pas accidentellement comme le migratorius.
Elle est au contraire fixée à quelques localités. Elle parait en
juillet, août et septembre.
Dans nos Annales (1868) j'ai publié un article comparant les deux
espèces voisines et décrivant les variétés de la cinerascens. On
trouve souvent chez nous la var. virescens. Le nom de danicîùs, L.
(1767) me parait posséder les droits de la priorité.
Genre PSOPHUS Fieber — Br., p. 174.
Acrydium Latr.
Pachytylus Fisch.
1. Psophus stridulus, L. — Br., p. 175.
Nous ne connaissons jusqu'ici son habitation en Belgique que par
un exemplaire mâle pris par M. Fologne dans les bruyères de
Lanaeken vers le 12 août 1862 et un autre par M. Adrien Maurissen,
dans les mêmes localités.
C'est, jusqu'à présent, le seul orthoptère à ailes inférieures
rouges observé en Belgique. Car il est à peu près certain que c'est au
stridulus et non à VOEdipoda miniata qu'il faut rapporter ca que
m'a dit autrefois Charles Robert, qu'il y avait en Campine des sauterelles
à ailes rouges. Feu M. Bouillon avait, il est vrai, dans sa
collection un CalojHenus
?
italicus L. à ailes inférieures roses, qu'il
croyait belge mais sans localité connue. Du reste l'arrivée chez nous de
cette espèce ne serait pas impossible, car c'est un insecte de l'Europe
méridionale et moyenne que M.Brunner cite comme observé jusqu'au
Mecklembourg et qui entreprend assez souvent des migrations.
ET DES NÉVROfTÈRES DE Blil.GIQUË. 115
Genre TETTIX Charp. — Br., p. 234.
1. Tettix bipunctata L. Fisch. — Br., p. 235.
Schranckii Philippi. (Larve et nymphe).
Commune en septembre et octobre dans les jardins, au bord des
bois, sur les feuilles sèches, etc. On en trouve déjà en juillet. Les
individus de la fin de l'automne hivernent et reparaissent isolément
en avril et mai.
Il faut éliminer comme espèce la Tetlix obscîira Hagenbach, de
mon ancien catalogue, qui ne parait être qu'une variété plus épaisse
robuste, d'une apparence un peu déprimée.
2. Tettix subulata L. — Br., p. 237.
Commune comme la précédente et mêmes habitudes.
Dans l'ancien catalogue j'avais distingué sous le nom de Tetlix
attenuata des exemplaires encore plus communs dont le prolongement
du thorax et les ailes sont plus courts que chez le tjpe; j'ai
déjà reconnu en 1868 (addit. et corr. au catal.) qu'ils n'en sont
qu'une variété.
Elle hiverne car M. de Bormans et moi l'avons vu reparaître au
premier printemps à la fin de février et jusqu'en avril.
Famille II. — LOCUSTIUES.
Locustidoe.
Genre BAEBITISTES Charp. — Br. p. 267.
Odontura Fisch.
1. Barbitistes serricauda Fab. — Br. p. 268.
Prise dans les bois de chênes de St-Michel en Ardennes; rare, —
un exemplaire de Chatillon (également Province de Luxembourg)
par feu M. Colbeau, — un autre aux environs deBruxelles (Forêt
de Soignes?) donné par le D Breyer. Genre LEPTOPHYES Frivalsky. — Br. p. 284. Odontura Fisch. 1. Leptophyes punctatissima Bosc. — Br. p. 285. Locusta autumnalis Charp. Wesmael. Je l'ai observée à Bouillon et à Sart au-dessus de Spa fin juillet et août. Wesmael dans les bois des environs de Bruxelles, M. le D'' Bamps dans la Campine Limbourgeoise. Elle se tient principalement sur les feuilles des Hêtres et des Bouleaux où elle reste immobile exposée au grand soleil, de sorte qu'elle est difiî^icile à appercevoir à cause de sa couleur verte. Près de Bruxelles M. de Bormans n'en a rencontré qu'un seul exemplaire. Il6 CAtALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES Genre MEGONEMA Serville. — Br. p. 296. Locusta Fab. Wesmael. 1 . Meconema varium Fab. — Br. p. 296. Assez commun depuis août jusqu'à octobre et même jusqu'au commencement de novembre sur les tilleuls et les chênes. A cette dernière époque j'en ai vu bon nombre, surtout des femelles, sur le tronc au pied des tilleuls. Elle se réfugie aussi alors dans les orangeries, sur les murailles. Genre XIPHIDIUM Serville; Fieber. — Br. p. 300. AnisopteraVi^Xv. Wesmael. 1 . Xiphidium dorsale Latr. — Br. p. 302. Wesmael l'a trouvée communément à la plaine de Montplaisir, près de Bruxelles. Il paraît qu'elle n'y existe plus. Je l'ai observée ensuite dans les dunes d'Ostende, Je l'y est prise abondamment sur les joncs d'un petit marais près de cette ville le 5 août, puis a Nieuport, Il n'y avait alors que peu d'exemplaires adultes. M. delà Fontaine l'a prise à Heysten septembre. C'est une espèce tout-à-fait locale, qui ne quitte pas les joncs qui croissent dans les eaux stagnantes. Récemment le D Bamps l'a trouvée sur les joncs des Etangs à
Genck.
Genre LOCUSTA De Geer. — Br. p. 306.
I. Locusta viridissima L. — Br. p. 307.
Très commune dans les champs cultivés à partir du commencement
d'août jusqu'en septembre et même parfois en octobre, aussi
dans les prés et les dunes.
Genre GAMPSOCLEIS Fieber. — Br. p. 318.
Decticus Burm. Fischer.
1. Gampsocleis glabra Herbst. — Br. p. 318.
Observée par le D' Bamps à Lanklaer dans les bruyères de la
Campine limbourgeoise le 4 septembre.
C'est une découverte très-intéressante, car l'espèce est propre au
nord et à l'orient de l'Europe.
Elle rappelle le Decticus UJTucivorus par sa coloration, mais s'en
distingije bien par le prothorax sans carènes longitudinales, et
l'oYopositor de la femelle légèrement incliné en bas; enfin par la
taille moindre.
(Voir la notice du D-" Bamps, Soc. Ent. Belg. Compte-Rendu de la
séance de février 1888).
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 117
Genre THAMNOTHRISON Fisch. — Br. p. 332.
Locusta L. — Pterolepis Fieb. — Pliolidoptera Wesm. Selys.
Decticus Charp.
1. Thamnothrison cinereus L. — Brun. p. 343.
apterus Fab. Wesm. (Excl. syn.)
N'est pas rare dans les bois d'une partie de la Belgique, de juillet
à la fin de septembre. — Je l'ai prise à Boitsfort, Mariembourg,
Chaudfontaine, Colonster; enfin à Neerrepen près de Tongres. Elle
se tient sur les broussailles basses.
Genre PLATYCLEIS Fieber, Fischer. — Br. p. 345.
Decticus Serv., Wesm.
Anisoptera Latr.
1. Platycleis grisea Fab. — Brun. p. 347.
Commune en août dans les dunes de nos côtes maritimes au milieu
des buissons d'Hippophaés où elle est cependant moins fréquente que
le D. Terrucivorns . Walthère de Selys l'a prise aussi dans les montagnes
à Houx près de Dinant et M. le D Bamps en Campine. 2. Platycleis brachyptera L. — Br. p. 356. Rare dans les bruyères près de Charleroi d'après Wesmael, mais commune au dessus de Spa le 15 septembre entre la Géronstère et la Sauvenière, dans les clairières au milieu des bruyères et des vaccinium viiis idoea\ aussi à Viel-Salm. Commune dès la fin d'août dans les bruyères humides de la Campine limbourgeoise près de Pietersheim et à Calmpthout. 3. Platycleis Rceselii Hagenbach. — Br. p. 358. brempennis Charp. Fisch, Selys. Au commencement d'août 1866, mon fils Walthère en prit sous mes yeux un mâle aux écluses de mer de Lisseweghe près de Heyst. Bien distincte de la hracliyptUra par le pronotum plus large et rétréci en avant; les ailes supérieures carnées (non bordées de vert), élargies et tronquées au bout (non acuminées) et les appendices anals qui ont avant le bout une dent interne beaucoup plus longue. Platycleis bicolor Philippi. — i^r., p. 361. Je rapporte à cette espèce un exemplaire femelle que m'a gracieusement donné M. de la Fontaine et qui doit provenir des environs de Bruxelles. Genre DECTICUS Serville. — Br. p. 362. Qhelidoplera Wesmael. 1. Decticus verrucivorus L. — Br., p. 363. Commun depuis la fin de juillet jusqu'en septembre sur les dunes de nos côtes au milieu des Hippophaés; se trouve également dans les Î18 CATALOGUE RAISONiNE DES ORTHOPTERES bruyères des environs d'Arlon à la fin de juillet et dans les herbages de l'Ardenne au fond des vallées, notamment à St-Hubert et Bastogne, Viel-Salm. Le prof. Wesmael l'a d'abord observé à Ever et à Dieghem près de Bruxelles dans les prés marécageux; mais il parait qu'il n'y existe plus guère; cependant M. de Borre l'a pris à Schaerbeek il l'a aussi recueillli à Louette-St-Pierre près de Gédines (Prov. de Namur). Curtis et Stephens ont nommé D. Binglei la variété grise. Une sous-variété du type vert a les ailes sans taches ponctiformes obscures. Genre EPHIPPIGERA Latr. - Br., p. 368. 1. Ephippigera vitium Serv. — Br., p. 390. Faisant une excursion avec le D' Candèze nous l'avons découverte à la fin d'août 1863 sur les buissons de chênes d'un monticule de sable en Campine près de Pietersheim et de Lanaeken. Elle se tient sur le feuillage où sa couleur verte la rendrait difficile à découvrir si l'attention n'était attirée par la forte stridulation qu'elle fait entendre. Famille I. — (ÏRYLLIDES. Gryllida;. Genre Nemobius Serv. — Br, p. 424. 1. Nemobius sylvestris Fab. — Br. p. 424. Paraît en juin et juillet sur les collines sèches au bord des bois. Je l'ai pris à Colonster, Chaudfontaine, Huy, Spa, Arlon; Wesmael à Marcinelle, Tennstedt près de Louvain. Quelques individus hivernent et reparaissent au commencement du printemps. Genre GRYLLTJS L. — Br. p. 426. 1. Gryllus campestris L- — Br. p. 428. Se trouve de la fin de mai à juillet et même plus tard sur les collines sèches près des bois. Condroz, Brabant, Arlon, Campine. Rare dans les champs en Hesbaye. Se tient sur les sentiers exposés au soleil. N.B. M. Puis a trouvé dans une serre chaude de Gand \e Gryllus himaciilatiis De Geer(G. capensis Fab.)qui y avait été importé avec des plantes du Cap de bonne Espérance, et s'y était multiplié. Cette espèce existe aussi dans les parties les plus méridionales de l'Europe. M. Puis a trouvé dans la même serre une autre espèce mais plus petite et entièrement grisâtre que M. Brunner de Wattenwyl auquel je l'ai communiquée a considéré comme nouvelle. J'ai proposé de la nommer Gryllus Bruiineri. 2. Gryllus domesticus L. — Br. p. 432. Très commun dans les maisons chauffées. Se tient dans les fentes ET DES A'ÉYROPTÈRES DE BELGIQUE. 119 des murailles près des cheminées et des fours, surtout dans les cuisines, où il devient parfois un fîéau, venant y attaquer pendant la nuit les provisions, notamment le pain. Sa stridulation presque continuelle est aussi fort importune. C'est une espèce de provenance exotique (du nord de l'Afrique) qui n'a pu s'acclimater que dans les habitations chauffées; de sorte que lorsqu'on parvient à le détruire dans une maison isolée on a beaucoup de chance d'en être débarassé pour longtemps, à moins qu'une circonstance fortuite ne vienne l'y ammener de nouveau. M. deBormans mentionne que c'esten juin et juillet qu'il se répand dans les maisons; mais chez moi je l'ai rencontré pendant tout l'été. Genre GRYLLOTALPA Latr. — Br. p. 450. Grylloialjta mdgaris Latr. — Br. p. 451. Gfyllus gryllotalpa L. Commun partout dans les jardins; principalement insectivore et vermivore, mais nuisible aux potagers parce qu'il déchire les racines des plantes en creusant ses galeries. Les paysans le nomment scorpion et s'imaginent à tort, par suite de cette erreur de nom, que c'est un animal venimeux. J'ai vu un brave cultivateur ardennais qui croyait sérieusement que cet insecte mordait les bestiaux au pied et pouvait les faire périr. N. B. M. Puis a trouvé dans les serres chaudes de M. Van Houtte à Gand des exemplaires vivants du Grylloialpa didactyla Latr. du Mexique, qui y avaient été importés avec des plantes exotiques. SOUS-ORDRE III. - DICTYOPTÈRES. Famille II. — BL4TTIDES. Blatiidoe. Genre BLATTA L. Ectohia Brunn., p. 30. 1. Blatta lapponica L. Brunn., p. 38. hemiptera Fab. (variété 9 '^ ailes plus courtes.) Observée en Ardenne, en Condroz, sur les collines de la Meuse et en Campine, principalement sur les genévriers et dans les taillis de juin à septembre, assez commune. Aussi près de Bruxelles où M. de Bormans a pris les mâles du 15 juillet au 20 août et a rencontré encore des femelles le 20 octobre. Var. 2)allida Steph. — La tache noire du dessus du thorax remplacée par du brun testacé, comme chez la livida. Je l'ai prise sur la montagne à Ahin près de Huy le 5 juin. Peu commune. 2. Blatta livida Fab. Brunn., p. 35. pallida Oliv. la2)ponica^ Wesmael. (Pars). 120 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES Prise communément à Rochefort par Colbeau en juillet, rare aux environs de Bruxelles (Wesmael); je l'ai prise aussi à Ahin près de Huy le 5 juin en même temps que la lapponica au milieu des feuilles sèches. M. de Bormans en a trouvé encore des exemplaires femelles au commencement de septembre, à Rouge-Cloître. 3. Blatta ericetorum Wesm. — Br., p. 34. Panzeri Steph. concolor Serville. Commune sur les monticules de sables des bruyères de la Campine aux environs de Lanaeken et à Calmpthout en juillet, août, septembre. Découverte d'abord par Wesmael dans les dunes d'Ostende et à Oostmael. Var. Dans mon catalogue des Orthoptères j'avais admis comme espèce la Blatta arenicola Von Heyden (Mss) qui n'est sans doute qu'une variété à thorax brun pâle en dessus, analogue àlâpallida de la îapponica. C'est une espèce à supprimer. Genre PHYLLODROMIA Serv. — Br., p. 45. Phyllodromia germanica L. Br., p. 46. Se trouve dans les habitations, mais pas partout. Elle s'y multiplie parfois en nombre immense au point de causer de grands dommages aux provisions dans les cuisines et les endroits chauffés; puis elle disparait, chassée dit on, ^SLV la. Peripla7ieta orientalis. On dit quela^grm «wic^ est d'origine asiatique, d'où elle s'est répandue en Allemagne. C'est surtout en juillet qu'elle paraît aux environs de Bruxelles. Genre PERIPLANETA Burm. - Br., p. 48. 1. Periplaneta orientalis L. — Br., p. 49. Généralement répandue dans les maisons. Se reproduit dans les cuisines et les fournils où elle dévore les provisions surtout la farine, le riz et les fruits secs. La chaleur lui est nécessaire. M. Brunner de Wattenwyl dit qu'elle a été importée il y a deux cents ans d'Asie en Europe. Pas plus que la germanica et ïamericana ce n'est un animal indigène en Belgique. 2. Periplaneta americana L. — Br., p. 50. Importée de l'Amérique tropicale avec les denrées coloniales; se multiplie à Anvers dans les magasins de sucres et de peaux et se rencontre çà et là ailleurs dans des conditions analogues. N. B. La Periplaneta AîcstralasiaFah. importée avec des plantes de la Nouvelle Hollande, s'est multipliée pendant quelque temps dans les serres chaudes de l'Etablissement horticole Jacob Makoy à Liège. Elle se montrera certainement encore, tout au moins sporadiquement, dans les autres établissements du même genre. ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 121 Cl) '^Z-'Z <:k h5u .S a US a « te 02 u c S "3 —_o î» s â tua G G .'5 3 fl ^ "^'^ CL, H^ 72 h-5 K K ffi CO .-I .-. ~ eu ''— S W -^3 -S ~<1J "O -3 "S .3 o -o o fH .s.: a,-5 -^ ^ 2 "- a '3 sh' r; 0Uk3 o '•S 03 O fin» .« •fe •O es 2 -à .pa M J (1)1-1 (X| CQ eS=o (H ^^ os u <=> ^0 * o ÏT ,2a îî< ai 5 2 fl --- ^- O) ^ c- — a d, J to rt *^ ^ -S la o »Q »*" g QJ O a oe 3^ "=^ >=* rr, G G g.- ci -aj .gH «3 2 "3 S s £ P-I 122 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES SECONDE PARTIE. ORDRE DES NEVROPTERES. Nexroptera L. Les Névroptères dans le sens de Linné, Latreille, Hagen, Brauer et Mac Lachlan peuvent se diviser en trois grandes sections ou sous -ordres : I. PsEUDONÉVROPTÈRES Hagen, Mac Lachl., etc. {Pseudortlioptères Maurice Girard). Ils ont des métamorphoses que Ton nomme incomplèles la larve se transformant en une nymphe qui continue à être active à se nourrir et à s'accroître, comme chez les vrais Orthoptères. Chez les uns (Gèobiotiques) la vie à tous les états est terrestre. Ici se placent les trois familles que l'on a réunies sous le nom de Corrodants et dont les types sont les genres Termes, Embie et Psoque. Chez les autres {Ampliihiotiqnes) la larve et la nymphe vivent dans l'eau. Je les divise en trois Tribus. 1" Les Odonates : trois familles : Libellules, Aschnes, Agrions. 2» Les Agnathes : famille des Ephimères. 3" Les PUcoptères : famille des Perles. IL NÉVROPTÈRES (proprement dits). Planipennes Latr. Les métamorphoses sont complètes comme chez les Lépidoptères, les Hyménoptères, les Diptères, etc., la larve se transformant en une larve inactive, immobile, qui cesse de se nourrir. La vie à tous les états est terrestre, excepté chez les Sialis, les Corydales et les Osmyles. Ici se classent différents groupes nommés généralement Planipennes notamment par Latreille, Burmeister et Rambur; mais il faut y ajouter les Coniopteryx, que ces auteurs avaient placés parmi les Corrodants du sous-ordre précédent, faute de connaître leurs métamorphoses. III. Trichoptères Kirby. Plicipennes Latr. Les métamorphoses sont également complètes, analogues sous ce rapport à celles des Planipennes; mais la larve et la nymphe vivent dans l'eau, dans un fourreau C(jnstruit de feuilles ou de matières inorganiques et la nymphe cesse d'être inerte un peu avant TéccloET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 123 sion de l'insecte parfait, dont les ailes inférieures sont plus ou moins plissées et qui ressemble beaucoup à un Lépidoptère nocturne. Une grande famille, celle des Phryganes, constitue ce troisième et dernier sous-ordre. Le tableau synoptique qui se trouve au commencement de cet article permet de se faire une idée générale des grands groupes que j'admets dans l'ordre des Névroptères et de la série qui me semble pouvoir être adoptée pour les familles; mais comme toutes les classifications que Ton peut échaffauder, celle-ci a certainement ses défauts et montre ça et là des exceptions aux caractères généraux employés. Des exceptions n'existent elles pas d'ailleurs chez tous les ordres d'Insectes qui tous pour ne citer qu'un exemple frappant, renferment des espèces ou des sexes aptères^ Et cependant personne ne songe actuellement à supprimer de leurs caractères généraux la nature et le nombre des ailes dont on a tiré le nom imposé à chacun de ces ordres. Les Névroptères n'échappent pas à l'exception pour ce caractère. Ils présentent des genres, des espèces ou des sexes aptères, par exemple chez les Corrodants, les Panorpides et les Phryganides. Le professeur Burmeister adopte comme caractère capital (voyez l'avant propos de ce catalogue) pour les divisions de ses Gymnognathes, celui des métamorphoses incomjjlèles [larva et 7ii/mpha agills sitopliagà) ou bien métamorphoses complètes [nympha quiescens asitophaga), et cependant certaines familles de Planipennes s'écartent un peu de cette règle, les nymphes des Sialis, Raphidies et Mantispes devenant plus ou moins actives un peu avant leur transformation en insecte parfait. Il en est de même à certains égards de diverses Phryganides. Le caractère de second rang admis par Burmeister « larves et nymplies tero'estres » ou bien larves et nymphes aquatiques souffre aussi quelques exceptions, témoins chez les Planipennes les Sialis, les Corydales ; puis les Osmyles et les Sisyres qui vivent dans la vase ou dans l'eau tout au moins à l'état de larve — et chez les Phryganides la larve et la nymphe des Enoicylas qui vit au contraire à terre dans la mousse. La classification que je présente ne m'appartient pas en propre attendu que je me suis borné à mettre en oeuvre les éléments fournis par Burmeister et Rambur, ne leur faisant subir que quelques remaniements et modifiant un peu la série dans laquelle chacun de ces auteurs ont énuméré les familles. Voici le résumé de ces changements: J'isole les Odonates, que Latreille et Burmeister réunissaient aux Ephémères sous le nom de Subulicornes, parce que les Odonates par l'ensemble de leur organisation (ailes-position des organes mâles 124 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES SOUS le second segment etc.) se séparent absolument des Ephémères, J'adopte au contraire les Tribus des Agnathes de Cuvier (Ephémères) et des Pléeoptères de Burmeister (Perles). A l'exemple de Rambur, Hagen, Mac Lachlan etc., je place les Trichoptères comme dernier sous-ordre. Quant au nombre de familles adoptées il importe assez peu. C'est pour ainsi dire une question d'équation personnelle. Aujourd'hui on me paraît aller fort loin dans les démembrements et l'on semble entrainé à nommer famille tout grand genre bien distinct. En admettant quand il y a lieu la subdivision en sous-familles, on peut d'ailleurs concilier les deux manières de voir opposées. Ces familles dans lesquelles j'adopte les subdivisions sont : Psocides : sous familles Atropines et Psocines ; EpMmérides : s. f. Palingénines, Ephéraerines, Potamanthines et Siphlurines ; Perlides : s. f. Perlines et Nemourines; Hémérohides : s. f. Osmjlines, Hémérobines ; Phryganides : s. f . Phryganines, Limnéphilines, Séricostomines, Leptocérines, Hydropsychines, Rhyacophilines, Hydroptilines. En général, il semble désirable qu'une famille soit extérieurement assez reconnaissable pour que ses caractères sautent aux yeux des Entomologistes qui ne sont pas encore entièrement au courant de la partie de la science qu'ils étudient — qu'elles soient en quelque sorte ce qu'étaient les grands genres Linnéens. Dans le tableau systématique on s'étonnera peut être de voir les Myrméléons assez éloignés des Odonates malgré une grande ressemblance de premier abord dans l'apparence des ailes. Je répondrai : analogie n'est pas aflfinité. Toute la vie, toute l'organisation est différente entre ces deux groupes, et les Myrméléons malgré leur ressemblance avec les Libellules, fort contestable même à mes yeux, ne sont guère plus voisins des Odonates que les Ascalaphes ne le sont des Papillons parmi lesquels Ochsenheimer les plaçait à cause de la mimicry de leurs longues antennes terminées en raquettes. Les ouvrages généraux auxquels je puis renvoyer pour y trouver la description des espèces ne sont pas nombreux. Je citerai : Z) Rambur. Histoire naturelle des Insectes Névroptères, 1 vol. 8".
Paris, Rorej; 1842 (dans les suites à Buffon).
D^ Maurice, Girard. Traité élémentaire d'Entomologie. Tome 2,
avec planches. Paris. Ballière 1876.
B' Fried. Brauer avec la collaboration de Franz Low. Neuroptera
Austriaca. 8° avec planches. Vienne 1857.
Pour se faire une idée d'ensemble des espèces de Névroptères
européens qui étaient connus en 1870, on peut consulter le mémoire
in 4% du D' Brauer : Die IÇeiiroptereri Eurojm's un inbesondere
ET DES NÉVROPTKRES DE BELGIQUE. l25
OEsterreichs [sQ]}diY3.ie abdriick der K. K. Zoolog. Bot. Gesellschaft
in Wien) 1876.
Les autres mémoires etc. ayant un caractère monographique
seront cités à l'article de chacun des sous-ordres ou des familles
qu'ils concernent.
Le traité élémentaire d'Entomologie du D' Maurice Gérard, cité
plus haut, est fort développé, parfaitement au courant de la science,
et recommandable sous tous les rapports.
Le volume du Prof. Burmeister de son Handbnch def Entomologie
contenant l'ordre des Gymnognathes (Orthoptères et Névroptères)
Berlin 1838 et 1839, est un travail des plus remarquables
notamment pour les caractères des grands groupes et des genres;
mais pour les espèces les diagnoses de forme linnéenne, excessivement
courtes, rendent très-souvent leur détermination fort difficile
et seraient peu usuelles sous ce rapport, d'autant plus que datant de
cinquante années on n'y trouve pas mentionnées les découvertes
et les travaux si nombreux qui ont été mis au jour depuis cette
époque déjà reculée. On pourrait faire, il est vrai, le même reproche
au volume de Rambur sous le rapport de l'ancienneté, mais chez
Rambur les descriptions sont très suffisantes et restent bonnes
pour la plupart.
SOUS-ORDRE I. - PSEUDONÉVROPTÉRKS. Hag. Mo Lachl.
Psenclorthoptèrps ^Maurice Gérard.
TRIBU I. — COimODANTS.
Corrodentia Burm.
En Belgique on ne trouve pas d'espèces de Termitides ni
d'Embides; mais nous possédons une bonne partie des Psocides
européennes qui constituent la troisième famille(').
Famille des PSOCIOESI.
Psocidoe.
Nous avons une grande partie des espèces européennes, et considérant
celles que M. Albarda a observées en Hollande et les espèces
de la Westphalie décrites par M. Kolbe, nous ne doutons pas que
la liste que je présente ne s'accroîtra encore.
Les Psocides ressemblent à des Pucerons par leur petite taille et
la réticulation très-simple de leurs ailes. La plupart se rencontrent
sur les arbres et les arbustes et se cantonnent sur différentes espèces
spéciales de végétaux, sur l'écorce du tronc ou sur les feuilles ou
(') Les Termitides des climats chauds ont beaucoup de rapports avec les Orthoptères
de la famille des Blattes. Peut-être dans une classification naturelle faudrait
il réunir les Blattides aux Corrodants.
126 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES
les fleurs plus ou moins desséchées. Les Chênes, les Hêtres, les
Châtaigniers, les Tilleuls, les Conifères me semblent ceux qui
attirent le plus d'espèces.
D'autres, notamment nos espèces aptères, ressemblent à de petits
Poux et se trouvent dans les maisons dans les vieux papiers, les
collections; les bouchons dans les caves.
Pour les descriptions voyez :
Mac Lachlan. Monograph of tJie BritisJi
?
Psocidx, avec planches
(Entom. Monthly Mag., vol. III, 1867-1868) et plusieurs
notices séparées dans le même recueil des années suivantes,
entre autres : Remarks on certain Psocidoe, cliiejly Briiish
1883.
H. KoLBE
?
. Monographie der deutsclien Psociden onit besonderer
Berikksichtigung der Faima Westfalens, avec planches,
1880. (Westfal. Verein.)
— Neue Psociden der Paldarktischen Région. (August., Entom.
Nachtr. n» 15, 1882.)
— Die pJiylogenitiscJie Aller der Btiropdisc7i
?
,e7iPsociden.(Wesifal.
Verein, 1882.)
— Slenopsocus îmmaculatus et St. Laclilani K. (Berlin. Entom.
Zeitschr., vol. XXVIII, 1884.)
— Der Entroickelungsgang der Psociden im Individuum iind in
der Zeit. (Berl. Ent. Zeitschr., vol. XXVIII, 1884.)
— Uber Hyperetes, etc., etc.
H. -A. Hagen. Beitrage zur Monographie der Psociden. (Ent. Zeit.
von Entom. Verein zu Stettin, juillet-septembre 1883.)
Jacob Spangberg. Psocina Suecia'. et Fennioe. (Acad. des sciences
de Stockholm, 1878.)
Dans les Annales de la Société Entomologique de Belgique nous
avons :
DE SÉLYs-LoNGCHAMPs
?
. Rèvision des Psocines décrites par Rambur,
suivie de la liste des espèces observées en Belgique.
(Tome XVI, 1873.) — La sous-famille des Psocines en Angleterre, en Belgique et
en Scandinavie. (Tome XXII, C. R. 1879.)
Mac Lachlan. Description d'un Psocide nouveau de la Belgique
[Cxciliîùs Urtellus Me Lachl.)- (Tome XX, C. R. 13 octobre
1877.)
ET DES NÉVROPTERES DE BEUHQUE. 12*
Sous-Famili.e I. — PSOCINES.
Psocus Latr.
Genre PSOCUS Latr., Me Lachl.
Henierobius Fab.
Sous-Genre I. — Amphigerontia Kolbe.
1. Psocus bifasciatus Latr., Me LachL
?

Commun sur les chênes. Je l'ai pris aux environs de Spa (à Hautmarais
le 11 septembre, à Rarisart le 25 octobre). — M. de Bormans
l'a rencontré aux environs de Bruxelles sur les laryx en
octobre.
Brabant septentrional (Albarda) (').
2. Psocus fasciatus Fab., Me Lachl.
Arlon, 1 juin. Aussi aux en\irons de Bruxelles. Paraît rare.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
3. Psocus variegatus Latr,, Me Lachl.
2)ilicor7iis Latr.
jncicornis et atomarins Steph.
Longchamps sur Geer en juillet et août sur les troncs d'arbres.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Sous-Genre II. — Psocus Latr. — Kolbe.
4. Psocus longicornis Fab. — Me Lachl. — Ramb. p. 320.
lineai'us, Latr., Ramb. p. 319. — Steph.
saltatrix, L. (1746) Kolbe.
Commun sur les tilleuls, les châtaigniers, etc. à Longchamps et
dans presque toutes nos provinces, du 25 juin à la fin de juillet.
Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
C'est la plus grande espèce du genre. Je n'ai pas crû devoir me
rallier à la rectification de nomenclature proposée par M. Kolbe,
parce que dans les éditions du Systema naturx revues par Linné,
l'auteur n'a plus fait mention de cette espèce. Dans ces conditions il
me parait fâcheux de mettre à l'écart le nom imposé par Fabricius
et généralement admis.
5. Psocus nebulosus Stephens. — Me Lachl.
similis (o) Stephens.
infuscatus Ramb. p. 319 (9).
affinis Ramb. p. 370 {^).
nebuloso similis Kolbe, 1880.
Pris à Laeken en été par feu M. Camille Van Volxem. Parait
peu répandu.
Brabant septentrional et Limbourg (Albarda).
(,') Psocus SKbnebulosKS, Stephens, se trouve en Hollande (Albarda).
128 CATALOGUE RAtSONiNÉ DES ORTHOPTERES
Les deux sexes ayant été décrits sous des noms différents par
Stephens, M. Kolbe en a proposé un nouveau par la contraction
de ces deux dénominations. Je ne crois pas que ce soit conforme
aux lois de la nomenclature.
6. Psocus sexpunctatus L. Me Lachl.
&uhfasciatns et onaculatus Stepli.
Je l'ai pris à Longchamps et à Halloy du 15 juillet au 10 août.
M. Mac Lachlan l'a retrouvé à Dinant, Duché de Limbourg et
Brabant septentrional (Albarda).
7. Psocus bipunctatus L. Ramb. p. 321. — Me Lachl.
Rare. Un exemplaire à Longchamps; d'autres à Louvain (').
Genre ELIPSOCUS Hagen.
Sous-genre I. — Mesopsocus Kolbe.
1. Elipsocus unipunctatus Miill. Me Lachl.
Spa et Poix sur les Epicéas; Longchamps sur les châtaigniers.
Paraît en juillet et au commencement d'août.
M. Kolbe réserve le nom générique à^Eli2
?
)S0Cus, Hagen, au
Ps. Iiyatinus, Steph. et décrit une espèce sous le nom de laticeps
Kolbe. Nous avons crû pouvoir rapporter à ce laticeps les exemplaires
de Longchamps; mais vérification faite avec le concours de
M. Albarda, nous avons reconnu qu'ils ne diffèrent de nos types
unipunctatus que par le caractère générique de réticulation signalé
par M. Kolbe et que parmi ces individus il y en a qui présentent
une disposition intermédiaire. 11 ne s'agit donc ici que d'une variété.
Cela ne veut pas dire que le vrai laticeps de M. Kolbe, que nous
n'avons pas vu, ne soit pas une espèce distincte.
2. Elipsocus Westwoodii Me Lachl.
Environs de Bruxelles. Pris à Uccle-Stalle par M. de Bormans du
1" au 18 octobre, et par Mademoiselle Bobée.
Sous-Genre IL — Philotarsus. — Kolbe.
{Coecïlius, Hagen. — Elipsocus Me Lachl.)
3. Elipsocus picicornis Fab. Kolbe.
Jiaviceps et striatuhis Steph.
lasiopterus Burm.
irroratîts Curtis.
Assez commun à Longchamps et à Halloy en juillet et au commencement
d'août. Je l'ai retrouvé à Haut-marais (environs de Spa)
au commencement de septembre sur les Tilleuls, Laryx, Chênes.
Brabant septentrional (Albarda).
(') Psocus qmdrmaculaiils, Latr. et Psocus raorio Latr. se trouvent en Hollande
(Albarda),
ET DES NÉVROPTÊRES DE BEI-GIQUE. 1 29
Genre COECILIXJS Hagen, Me Lachl.
Lachesilla Westw.-Hag. (Larve)
Sous-G(^nre. — Pterodela Kolbe.
1 . Coecilius pedicularius L.
flavicans L.
clooMsticîts Burm.
binotatus Ramb. p. 323.
Termes fatiàicum L. Fab. (Nymphe).
liicihgus Ramb. p. 224 (Larve).
Commun dans les habitations de la fin d'août au 15 octobre, aussi
sur les épicéas, les charmes, les bouleaux. Limbourg (Albarda).
Sous-Genre. — Coecilius Hag. Kolbe.
2. Coecilius hirtellus Me Lachl. (Soc. Ent. Belg. 1877.)
Découvert par Camille Van Volxem sur les palmiers d'une serre
chaude à Laeken. C'est probablement une espèce introduite.
3. Coecilius Burmeisteri Brauer, Kolbe.
pedicularius Burm. nec L.
M. Aug. de Bormans l'a pris près de Bruxelles le 6 décembre.
Hollande (Albarda).
4. Coecilius obsoletus Steph., Me Lachl.
Commun depuis le commencement de septembre, jusqu'au 20 octobre
à Longchamps, Halloy, Spa, etc. sur les pins et les sapins.
Brabant septentrional (Albarda).
0. Coecilius flavidus Steph., Me hd.Q\\\., flavicans^ subjnmctatus,
et och'opterus , Steph., boreelhs, Zetterst.
Commun en juillet, août, septembre dans les bois.
Observé à Longchamps, Halloy, Bruxelles, etc.
Brabant septentrional (Albarda).
6. Coecilius fuscopterus Latr., Me Lachl.
fenestratus Curt. — Burm,
viltatus Rostock.
Observé depuis la tin d'août jusqu'au 17 octobre, à Longchamps,
Halloy, Spa sur les chênes, aussi à Louvain.
Hollande (Albarda) (').
Genre STENOPSOCUS Hag., Me Lachl.
Sous-i,^eni'e I. — Graphopsoous Kolbe.
1. Stenopsocus cruciatus L.
quairipunctatus Fab. -Burm. Ramb., p. 321.
stibocellatus Steph. Hag.
costalis Steph.
(') Coecilius atricornis Me Lachl. — Hollande (Albarda).
ANNAI.ES DE LA SOC. KNTOM. DE BELIIQUE, T. XXXII. 9
1 3Ô CAtALOGlJE RAISOiNNÉ DES ORTHOPTERES
Commun dans les jardins et les bois en juillet et août principalement
sur les chênes.
J'en ai trouvé également des exemplaires à Longchamps et à Spa
jusqu'au 25 octobre.
Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Sous-Genre II. — Stenopsocus, Hagen, Kolbe.
2. Stenopsocus striatulus Fab. Hag.
stigmatims Imhof.
Commun en juillet, août et septembre surtout sur les chênes et
les châtaigniers. — Observé à Longchamps, Halloy, Bruxelles,
Ostende, etc.
Hollande (Albarda)C).
3. Stenopsocus immaculatus Steph. Me Lachl.
riifescens,Jlavescens et venosus Steph.
flavicans Zetterst.
suhfumipennis Zetterst.
strigosus Burm. Hag.
Commun sur les tilleuls, hêtres, bouleaux, charmes etc. en
juin, juillet et août, observé encore à Spa le 17 octobre.
Brabant septentrional, (Albarda).
Genre PERIPSOCUS Hagen, Me Lachl.
1. Peripsocus phseopterus Steph. Me Lachl.
nigricornis Steph. Curt.
fnscopierus Curt.
suhfasciatus Ramb. (collection).
Rare. Je l'ai pris à Longchamps, à la fin de juillet; à Halloy au
commencement de septembre, sur les laryx. Duché de Limbourg
(Albarda).
2. Peripsocus subpupillatus Me Lachl. Entom. Monthly
Mag. 1883.
albogutiahcs Me L2Lch\. (Olim, pars), Kolbe.
quadrvmaculatus Steph. (coUect.).
Rare. J'en ai pris trois exemplaires à Longchamps, du V' au
12 août, sur les pins et les châtaigniers.
Hollande (Albarda)('^).
Sous-Famille II. — ATROPINES.
Genre ATROPOS Leach., Westw., Curt., Hag , Me Lachl.
Liposcelis Motschulsky. — 2'ermes, Fab.
Troctes Burm. Kolbe.
(*) stenopsocus Lachlani Kolbe. Hollande (Alliarda).
(*J Cette espèce a été démembrée de l'alboguttatus Dalman, Me. Lachl., qui se
trouve en Hollande (Albarda).
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 131
1. Atropos divinatoria Miill,
pulsatorius Fab., Hag., Me Lachl.
fatidicxis Burm.
Commun dans les vieux papiers, livres, collections de végétaux
et d'insectes.
Genre CLOTHILLA Westw. Me Lachl., Hag.
Termes L.
1. Clothilla pulsatoria L. Latr., Leacli., Ramb., p. 324.
lignaria De Geer.
fatidicus Steph.
Assez commun dans les maisons, les caves, ete.(').
TRIBU II. — ODONATES Fal). et Auct.
Zibellula L.
Les Odonates sont trop distincts des autres Névroptères pour qu'il
soit nécessaire d'entrer ici dans les détails de leur organisation pour
les faire reconnaître.
Chez les Odonates les quatre ailes, de longueur et de réticulation
presque semblable, sont toujours dmis le O'epos étalées horizontalement
et latéralement (Libellulides et .Eschnides) ou bien relevées
verticalement chez presque toutes les Agrionides.
Chez les autres tribus de Névroptères (excepté la famille des
Ephémérides), les ailes supérieures au repos sont couchées sur les
inférieures qu'elles recouvrent et sont dirigées en arrière le long
de l'abdomen ; le plus souvent en toit.
Quant aux Ephémères elles paraissent faire exception étant dans
le repos relevées verticalement les unes contre les autres comme chez
les Agrionides; mnis je n'ai pu m'assurer s'il n'y a pas des genres
où elles sont étalées horizontalement. C'est avec leurs antennes
courtes pointues, un caractère qui les rapproche un peu des Odonates
et qui pourrait plaider en faveur de la famille des SubuUcornes
?

que Latreille avait créé pour les Odonates et les Ephémérides
réunies.
Les Odonates, appelés vulgairement Libellules ou Demoiselles
vivent dans l'eau à l'état de larves et de nymphes, toutes deux fort
carnassières. L'individu à l'état parfait vole sur les eaux à la
recherche des petits insectes qu'il capture au vol. Toutefois on
en rencontre souvent aussi dans les bois ou dans les champs
parfois à une assez grande distance des étangs ou des rivières qui
les ont vu naître. La plupart des espèces fréquentent les marais,
les étangs, pkitot que des rivières et les ruisseaux. Presque toutes
\^) Atropos annulala, Hagen. — En Hollande (Albarda).
132 CATALOGUE RAlSONiNE DES ORTHOPTERES
paraissent depuis la fin d'avril jusqu'à celle de juillet. Quelques unes
seulement ne se montrent qu'en août et septembre, La chasse se fait
donc à une époque opposée à celle des vrais Orthoptères sauteurs
(Criquets, Sauterelles, Grillons) qui ne se montrent généralement
à l'état parfait qu'à la fin de juillet, en août et en septembre.
A notre compatriote P. L. Van der Linden, de Bruxelles, revient
l'honneur d'avoir étudié avec soin nos Odonates et d'avoir
distingué beaucoup d'espèces nouvelles qui étaient confondues
jusque là (').
Vers l'époque de sa mort (1832) je m'occupai sérieusement
de la recherche des Libellules, que j'ai continué à suivre jusqu'à
ce jour. Je crois donc connaître toutes celles qui se trouvent
régulièrement en Belgique. Il est vrai que ces insectes opérant
des migrations, des espèces qui n'appartiennent pas véritablement
à notre faune, peuvent arriver chez nous accidentellement :
telles sont la Grocotliemis erythroea Brullé, observée à Longchamps,
le Gomphus simillinms Sélys et VAnax 'partheno2)e Séljs, dont
M. Aug. de Bormans a fait des captures uniques près "de Bruxelles;
VBemianax epliipigerus Burm., pris une seule fois également
dans les rues de la capitale, et encore certaines espèces comme
VEpitheca bimaciilala Charp. et XjEsclina
?
afflnis V. d. L. que nous
ne retrouvons plus, et qui se sont peut être reproduites sporadiquement
chez nous à la suite de migrations, pour disparaître ensuite
après quelques années.
Je ne vois guère que deux espèces que l'on peut encore espérer
de voir s'ajouter à notre liste : le GompJms
?
Jiavipes Charp, et
XOpldoqom'plms serpentimis Charp. qui existent dans le Limbourg
hollandais, d'après M. Albarda; peut être encore la LeiicorrJnnia
?

albifrons Charp., XyEschna
?
viridis Charp. et VAgrion ornakiin
Heyer.
La description des genres et des espèces de Belgique se trouve
dans mes diverses publications :
1° Monographie des Libelhdidées d'Europe, avec planches, Paris
et Bruxelles 1840;
2° dans les mémoires de la Société royale des Sciences de Liège
avec la collaboration du D' H. A. Hagen (de Koenigsberg):
Revue des Odonates ou Libellules d'Europe, avec planches
(T. IV, 1848).
Monograpliie des Caloptérygines, avec planches (T. IX, 1854).
Monograpide des Qompldnes, avec planches (T. XI, 1858).
(') Agrioncs et oeschnoe bononsenses. Bologne 1820, avec 2 planches in-4", et Monoraphioe
Libellulinarum eiiroxjoeanim s'pecimen Bruxelles, 1825, 8".
La même année 1S25, Toussaint de Charpentier, dans ses Horoe entomologiex^
publiait à Breslau les Libellulines d'Europe, ouvrage éj^alementrecommandable.
Ces deux monographies ont été le point de départ de mes travaux.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 133
3° Dans les Bulletins de rAcadèmie royale de Bruxelles : quatre
notices sur les LibelluUd
?
ées (T. VI, VII, VIII et X, 1839 à 1843).
Les différentes parties des Synopsis des Odonates comprennent :
iSf/iopsis des Cordulines 1871, additions 1874, 2* id. 1878.
Synopsis des Gompliines 1854, additions 1859, 2° 1869; 3" 1873;
4« 1878.
Synopsis des jEsclmines 1883 (la classification seule).
Synopsis des Galoptérygines 1853, additions 1859, 2^ 1869,
3« 1873, 4« 1879.
Synopsis des Agrionines en six légions :
Pseudostigma 1860, Lestes 1862, Podagrion 1862, Platycnemis
1863, Agrion 1865, 1876 et 1877, Protonevm 1860.
Révision des Synopsis des Agrionines V" partie 1886 (ce dernier
travail dans le T. XXXVIII des mémoires in-8»).
4" Dans les Annales et les Comptes-Rendus de notre Société
entomologique de Belgique :
Catalogne des Insectes Odonates de Belgique, T. 111 1859.
Différentes notes sur nos Odonates se trouvent disséminées dans
les Comptes-Rendus des séances jusqu'à cette année 1888, notamment
dans la relation des excursions de la Société (').
Dans les Odonates de l'Asie 3Iineure et révision de ceux des
autres parties de la Faune paUarctiqiie {k\\r\2i\es T. XXXI, 1887)
j'ai publié la liste révisée des Odonates d'Europe.
Comme ouvrage de luxe avec planches coloriées il faut citer le
volume in-4'' de Toussaint de Cliarpentier; Libelhilinoe europccV
descriptoe ac depictA' j avec 48 planches coloriées, Leipzig, 1840.
Sous-Tribu I. — Anisoptères.
{Rectobranchiati, Roster.)
Famille I. — LIBELLULIDES.
Lihelhdidx
.
Sous-Famille I. — LIBELLULINES.
Genre LEUCORRHINIA Brauer.
1. Leucorrhinia dubia Van der Linden.
Localisée sur les marais et les eaux des tourbières. Commune en
Ardenne sur les Hautes Fagnes et aux environs de St-Hubert.
Observée dans la Campine anversoise et limbourgeoise. Très rare et
accidentelle sur les étangs en Hesbaye. Vole en juin et juillet.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
2. Leucorrhinia rubicunda L.
Très rare en Belgique. Observée isolément en Ardenne, à Neuf-
(') Av.g. de Bormans : Notes sur quelques Odonates (Compte rendu de la Soc.
En t. belg-. septemlire 1884) Tome 28 des Annales.
134 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES
château; en Campine à Vogelsanck; à Groenendael et Rouge-
Cloître près de Bruxelles, du 8 mai au 6 juin, parfois en juillet.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda) Aix-la-
Chapelle (Forster).
3. Leucorrhinia pectoralis Charp.
Locale mais assez commune là où elle existe. Vole en mai, juin et
juillet, parfois dès la fin d'avril. Se trouve sur les grands étangs et
les marais : Campine, environs de Liège et de Bruxelles, à Boitsfort.
Groenendael, etc. Accidentelle en Hesbaye depuis le comblement
des étangs de HolIogne
?
-sur-Geer, oîi elle se trouvait
régulièrement.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
4. Leucorrhinia caudalis Charp.
Très locale. Etangs de la Campine en juin, notamment à Vogelsanck
; Angleur près de Liège.
Duché de Limbourg (Albarda).
Var. immamUata Selys. — Sans tache basale brune aux ailes
inférieures. Très rare. Une femelle, prise à Vogelsanck, par feu le
B°° Alph. de Villenfagne; une autre avec un simple vestige de la
tache basale.
Var. apicalis Selys. — Le bout des ailes subitement enfumé,
cette couleur commençant un peu avant le ptérostigma; un autre
exemplaire avec un simple vestige. Très rare. Je n'ai observé cette
aberration que chez des femelles.
Genre DIPLAX Charp.
Dans mon mémoire sur les Odonates de l'Asie mineure publié
dans nos Annales, t. 31, 1887, mu par un scrupule poussé un peu
loin peut être dans le respect du droit de priorité, j'ai abandonné à
regret le nom de D'iplax Charpentier (1840) pour le remplacer par
celui de Sympetmm Newman (1833) que M. Mac Lachian avait en
quelque sorte ressuscité dans saliste des British neuroptera en 1870.
Notre ami commun le D' Hagen, vient de publier dans le journal
\a. Brooklyn Entomologica americana vol. IV, n" 2, mai 1888, un
article :' On the genus sympetmm Newman, qui lève mes scrupules
et me décide à en revenir au nom Dijûax que j'ai toujours employé
excepté cette seule fois dans le mémoire précité de 1887.
L'article du D' Hagen est très-détaillé; il faudrait pour ainsi dire
le reproduire en entier. Je me contente d'y renvoyer ceux qui voudraient
connaître à fond les motifs qu'il donne à l'appui de son
opinion que j'adopte. Je me borne à une observation supplémentaire,
c'est que Newman me paraît s'être écarté lui-même des règles de
la priorité, en faisant disparaître le nom du G. Libellula Linné,
qu'il ne réservait à aucun des quatre groupes entre lesquels il proET
DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 135
posait de démembrer ce genre : Sympetrum (L. vulgata); OrtTietrum
?

{L. cancellata); Platetrnm (L. depressa) et Leptetrum (L. quadriraaculata),
1. Diplax scotica Donovan.
Se trouve dans toutes nos provinces sur les marais et les tourbières;
rare ou accidentelle ailleurs. Vole de la fin de juin au
commencement de septembre, parfois même plus tard. Un individu
adulte que j'ai pris à Longchamps sur Geer en avril avait probablement
hiverné.
2. Diplax pedemontana Allioni.
Très rare et locale. M. Piitzeys la découvrit le premier sur les
tourbières près d'Arlon, M. le B Alph. de Villenfagne en prit un exemplaire à Vogelsanck (Campine) près du Bolderberg et j'en observai deux ou trois autres dans les prairies humides de Biron près de Ciney. Vole du 24 août à la fin de septembre. Nos exemplaires ont la bande brune transverse des ailes plus étroite que ceux des Alpes suisses. 3. Diplax depressiuscula Sélys. Espèce locale. N'a été observée jusqu'ici que sur les étangs marécageux de la Campine limbourgeoise, où elle est énormément commune en juillet et août. Duché de Limboiirg et Brabant septentrional (Albarda). 4. Diplax sanguinea Mùll. Généralement répandue; vole pendant l'été sur les étangs et les marécages. Moins commune en Campine que la depressiuscula. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 5. Diplax flaveola L. Généralement répandue. Vole de la fin de juin jusqu'au commencement d'octobre, accidentellement jusqu'à la mi-novembre, sur les étangs. Elle se rencontre aussi dans les champs cultivés, sur le trèfle. Variété : certains exemplaires (9) n'ont de jaune qu'à la base des ailes inférieures comme la D. Fonscolomhii. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 6. Diplax Fonscolombii Sélys. Rare et locale. Observée isolément dans presque toutes nos provinces du 15 juillet au 15 août; cependant en 1859, elle fut par exception excessivement commune sur l'étang à Longchamps sur Geer, en août, et M. de Bormans l'a trouvée abondamment à Ixelles. 7. Diplax meridionalis Sélys. Locale, mais assez commune là où elle existe. Observée sur les étangs marécageux des provinces de Liège, Namur, Luxembourg et Limbourg en été ; à Ixelles par M. de Bormans au commencement d'août. 136 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES 8. Diplax striolata Charp. Très-commune partout de la fin de juin à celle de septembre. Elle s'éloigne souverrtdes eaux, diffère de X^mdgata par la marque basale noire du front qui ne dépasse guère les antennes et ne descend pas par conséquent le long des yeux; par les hameçons du mâle croisés l'un sur l'autre, et par l'écailie vulvaire de la femelle arrondie ou presque émarginée, non en onglet, moins redressée, Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 9. Diplax vulgata L. Espèce locale, ne quittant guère le bord des eaux, moins commune que la striolata, paraissant plus tard, ordinairement d'août à octobre accidentellement en novembre. Brabant sept, et Duché de Limbourg (Albarda). Genre LIBELLXJLA L. Hag. Sous-Genre I. — Libella Braner (Orthetrum, Newman). 1. Lîbellula concellata L. Commune sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin de juillet, et même en aoiit selon les années. Libellula brunnea Fonscolombe. Locale. Assez commune de la fin de mai jusqu'à celle de juillet sur les étangs et dans les bois, accidentelle en Hesbaye. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Libellula coerulescens Fab. Très-commune dans les bruyères humides et dans les marécages, de la fin de juin au 15 août, rare en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Sous-Genre IL — Plathemis. — Hagen. {Platetrum Newman). 3. Libellula depressa L. Très commune partout, de la fin d'avril jusqu'à celle de juillet. Sous-Genre III. — Libellula L. Haor. 4. Libellula fulva MûU. Très-locale. Paraît du 15 mai au commencement de juillet sur le bord des étangs. Observée à Angleur près de Liège; en Campine (rare); aux environs de Bruxelles, à Rouge-Cloître. Accidentellement et très-rarement à Longchamps sur Geer. A Lessines en Hainaut, M. César Fontaine l'a prise en grand nombre. Brabant septentrional (Albarda). 5. Libellula quadrimaculata L. Très-commune dans les prairies et sur le bord des eaux du 10 mai au 15 août selon les années et les localités. Var. proenvMla Newm. Plus rare que le type et souvent imparfaitement prononcée. ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 137 Genre CROCOTHEMIS Brauer. 1. Crocothemis erythraea BruUé. • jCette espèce commune dans le midi de l'Europe et autour de la Méditerranée et jusqu'à Paris, ne se trouve qu'accidentellement en Belgique et encore n'a-t-elle été observée jusqu'ici que chez moi sur l'étang à Longchamps sur Geer, une première fois le 21 et le 26 juillet 1859, un seul individu; puis en 1878 le 26 juin. Cette seconde apparition fut suivie le 18 juillet et les jours suivants de la capture de trois individus tous mâles, comme ceux observé en 1859. Il est probable que les femelles, qui volent beaucoup moins n'auront pas pris part à ces émigrations qui toutes ont eu lieu pendant les très fortes chaleurs régnant alors, qui en sont peut être la cause efficiente. (Voir la notice : Sur la Libullula erytliroea en Belgique. Soc. Ent. belg. séance du 6 juillet 1878). Sous-Famille II. — CORDULINES. Genre SOMATOCHLORA Sélys, 1874. 1. Somatochlora metallica Vander Lind. Locale et peu commune. Vole du 10 mai au 20 juillet. Je l'ai observée dans les bois humides en Ardenne (à St-Hubert) en Campine (à Vogelsanck et à Calmpthout). Elle se trouve aussi aux environs de Bruxelles. Je crois l'avoir aperçue accidentellement à Longchamps-sur-Geer. 2. Somatochlora arctica Zetterstedt (suhalpina, Sélys. Bull. Acad., 1840). Espèce subalpine et rare. M. Putzeys l'a trouvée d'abord le 21 juin 1840 près d'Arlon. Je l'y ai prise quelques années après dans la même localité au marais du Sesselich, puis dans ceux de Hockai sur les Hautes Fagnes au dessus de Spa. C'étaient presque toujours des individus isolés fort difficiles à capturer. 3. Somatochlora flavomaculata Vander Linden. Locale et excessivement rare en Belgique. Je ne connais que trois ou quatre captures isolées, savoir : le mâle, type pris à Gheel par Robyns il y a 60 ans; une femelle, que j'ai capturée à Longchampssur- Geer le P juin 1840; et une autre près de Bruxelles. Un exemplaire à Ruremonde (Limbourg) faisait partie de la collection de feu M. Mathieu. Il est clair que nous ne connaissons pas encore la localité où elle se reproduit, ou bien qu'elle nous arrive accidentellement de l'étranger. Genre EPITHECA Charp., Sélys. 1. Epitheca bimaculata Charp. L'histoire de cette magnifique espèce en Belgique est fort extraordinaire. Robyns en avait pris un exemplaire avant 1830, en 138 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES Campine, je crois. Piitzeys la trouva à Rouge-Cloître, près de Boitsfort, en 1841. J'allai visiter cette localité l'année suivante le 11 mai 1842. La bimaculata y volait en assez grand nombre planant au-dessus des taillis et se posant de temps en temps d'une manière verticale à la façon des ^schnes. J'en pris assez facilement une quinzaine dans la matinée. Depuis cette époque plusieurs entomologistes notamment M. Aug. de Borraans sont retournés à Rouge- Cloître et environs, et aucun n'a retrouvé l'espèce qui semble avoir disparu complètement de la Belgique. Toutefois quelques années après j'en pris à Longchamps sur Geer une femelle isolée qui se posa sur l'herbe près de l'étang. M. Mathieu l'avait observée autrefois dans le Lirabourg aux environs de Ruremonde. La himaculata habite l'Europe orientale et centrale, jusqu'aux environs de Zurich, où M. Fred. Ris l'a découverte sur un petit lac. Peut-être nous arrive-t-elle dans ses migrations au bout d'un certain temps et se reproduit-elle alors chez nous pendant peu d'années pour disparaître ensuite. Genre CORDULIA Leach, Sélys. 1. Cordulia oenea L. Commune sur les marais et les étangs du commencement de mai au 20 juillet. Depuis une quinzaine d'années, je ne la vois plus sur l'étang à Longchamps sur Geer. Si sa larve vivait près de là dans le Geer, on s'expliquerait sa disparition qui coïnciderait avec la pollution des eaux de cette rivière par les sucreries, qui date aussi de cette époque. Brabant septentrional et Duché de Limbourg. (Albarda). Famille II. — iXSCHNIDES. Sous-Famille I. — GOMPHINES. Genre ONYCHOGOMPHUS Sélys 1854. 1. Onychogomphus forcipatus L. Vole du 24 mai à la fin de juillet. Commun dans les bois montagneux des provinces de Liège, Namur et Luxembourg. Se pose à terre dans les sentiers secs. Très-rare et accidentel à Longchamps sur Geer. Observée aussi dans la Campine limbourgeoise ('). Duché de Limbourg (Albarda). Genre GOMPHUS Leach, Sélys. 1 . Gomphus vulgatissimus L. Généralement répandu ; vole à la fin d'avril et en mai et juin; (*) Ophiogomphus serpentimis, Cliarp.— Duché de Limbour^if (Alljarda). Espèce de rOrient et du centre de l'Europe. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 139 parfois en juillet, fréquente les prairies sur le bord des eaux courantes; aussi dans les marais. 2, Gomphus simillimus Sélys. Un seul exemplaire femelle pris le 3 juillet 1882 par M. Aug. de Bormans à Rouge-Cloître près de Bruxelles. C'est une espèce de l'Europe méridionale dont la limite septentrionale paraît-être Paris. Il est probable que l'exemplaire capturé près de Bruxelles avait émigré. 3. Gomphus pulchellus Sélys. Paraît du 15 mai jusqu'à la fin de juin, parfois jusqu'au 14 août. Généralement répandu, mais moins commun que le vîilgaiissinms. Il vole sur les prés à foin (*). Brabant sept. (Albarda). Genre CORDULEGASTER Leach. 1. Cordulegaster annulatus Latr. Espèce généralement répandue dans les bois où coulent de petits ruisseaux j paraît en mai dans la Campine, en juin et juillet en Ardenne; aussi aux environs de Bruxelles. Inconnu dans la Hesbaye. 2. Cordulegaster bidentatus Sélys. J'ai découvert cette espèce dans les bois montagneux de (jolonster près de Liège en 1834. Elle y était assez commune à la fin de juin et en juillet 1835, en même temps que la Melitea maturna. On n'y a plus vu ces deux insectes intéressants depuis cette époque, et on les a cherchés en vain dans les autres parties de la Belgique. Le G. bidentatus a été retrouvé en Allemagne, en Suisse, dans les Pyrénées et en Sicile. Sous-Famille IL — ^SCHNINES. Genre ANAX Leach. 1. Auax formosus Vander Linden. Généralement répandu, sur les étangs et les marais du 24 mai à la fin de juillet, parfois jusqu'à la fin d'août; ne s'écarte pas du voisinage des eaux. 2. Anaxparthenope Sélys. Un seul exemplaire mâle de cette espèce méridionale a été pris sur les étangs d'Ixelles par M. Aug. de Bormans, le 22 août 1884. Il avait probablement émigré ; la limite septentrionale de son habitat régulier semble être Paris. Genre HEMIANAX Sélys, 1883. 1. Hemianax ephippigerus, Burm. Anax mediterraneus Sélys (Olim). Cette espèce de l'Asie Mineure et du Nord de l'Afrique a opéré de grandes migrations dans l'Europe méridionale notamment dans le (•) Gomphus Jlavipes, Charp. — Duché de Limbourg- (Albarda), c'est une espèce répandue dans le centre et l'Orient de TEurope. 140 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES Nord de l'Italie (Voyez une note de M. Victor Ghiliani. Ann. Soc. Ent. T. XI). M. Stephenne, employé au Musée de Bruxelles, en prit un exemplaire dans les rues de Bruxelles le 4 juin 1874. Il fait partie de la collection du Musée de l'état. Genre BRACHYTRON Evans. 1. Brachytronpratense MùU. Commun sur le bord des eaux dans les prés en mai et juin; souvent jusqu'au commencement de juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre iESCHNA Fab. 1. -ffischna cyanea Mûll. Paraît depuis la fin de juin jusqu'au commencement d'octobre; parfois même en novembre; mais commune surtout en août et septembre. Elle se rencontre souvent dans les chemins ombragés loin de l'eau, et jusque dans les villes. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. ^schna juncea L. Se trouve régulièrement sur les Hautes Fagnes et dans presque toute l'Ardenne. Assez commune dans les marais de la Campine, surtout près de Maeseyck. Observée en petit nombre ou accidentellement aux environs de Bruxelles et en Hesbaye. Vole du 15 juin à la fin d'août selon les localités. Duché de Limbourg (Albarda). La juncea est une espèce septentrionale ou subalpine. 3. iEschna mixta Lath. Assez commune partout en juillet, août, septembre et octobre. Souvent loin de l'eau. Elle plane au dessus des prairies et dans les clairières des bois, parfois dans les villes. 4. -ffischnaafiBinis Vander Linden. Très rare en Belgique, En juillet et au commencement d'août j'en ai pris un très petit nombre d'individus isolés dans les bois rocailleux de rOurthe et de rAmblève(Angleur,Remonchamps),puis un couple à Hollogne sur Geer. Je doute que l'espèce se reproduise régulièrement en Belgique. Il me semble assez probable qu'elle n'y arrive que par migration. Vaffinis est fort commune dans le midi de la France et tout autour de la Méditerranée(^). 5. -ffischna grandis L. Du 15 juin en septembre, et parfois jusqu'à la mi-octobre, mais plus commune en août. Vole sur les étangs, les clairières et sur les eaux courantes. Fort agile et difficile à capturer. Brabant septentrional et Limbourg (Albarda). (*) JUschia viridis, Evei'sman, espèce orientale et centrale est signalée par M. Albarda dans le Nord des Pays-Bas, mais non dans le Brabant septentrional ni dans le Ducjié de Limbourg-. ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 141 6. -ffischna rufescens Vander Linden. Espèce locale et peu répandue. Vole du 24 mai au commencement de juillet et souvent jusqu'au 18 août. Assez commune à Angleur, Chaudfontaine, Bruxelles et en Campine sur les étangs. Très-rare et accidentellement en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Famille III. — IGRIOIVIDES. AgrionidcV. Sous-Famille I. — CALOPTÉRYGINES. Genre CALOPTERYX Leach. 1 . Calopteryx splendens Harris. Vole du 20 mai à la fin d'août, parfois jusqu'en septembre. Ne s'éloigne guère des eaux courantes. Les exemplaires appartiennent à la race septentrionale typique, et ne présentent pas de variétés. L'espèce est devenue rare à Longchamps, depuis que les eaux du Geer sont contaminées par les iabriques de sucre. 2. Calopteryx virgo L. Très-commune partout du 10 mai à la fin du juillet, parfois en août, non seulement sur les bords des eaux courantes, mais aussi dans les bois qui en sont éloignés. Elle est devenue assez rare à Longchamps depuis que la rivière du Geer est contaminée. Les exemplaires de Belgique appartiennent à la race septentrionale typique. Cependant on trouve quelquefois une variété accidentelle du mâle imitant la race méridionale par la base des ailes hyaline presque jusqu'au bout du quadrilatère. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). So us-Famille II. — AGRIONINES. Genre LESTES Leach. 1. Lestes viridis Vander Linden. Assez commune sur les étangs marécageux en août, septembre et jusqu'au 15 octobre. Cependant j'en ai observé un individu en mai. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Lestes nympha Sélys. Locale et peu commune. Se trouve dans les marais, les taillis humides des dunes, etc., à la fin de juin, en juillet et au commencement d'août. Je l'ai prise à Maeseyck, Vogelsanck, Spa, Arlon, Ostende, Calmpthout. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Lestes sponsa Hansemann. De la fin de juin à celle de septembre. Excessivement commune, 142 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES dans les marais et sur les étangs couverts de plantes aquatiques. Plus rare sur les eaux courantes. 4. Lestes virens Charp. Paraît de la fin de juin à la mi-août, parfois plus tard. Rare et locale en Belgique. Je l'ai observée dans les marais de la Campine, sur des flaques d'eau en Ardenne et aux environs de Bruxelles, accidentellement en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 5. Lestes barbara Fab. Très-rare et locale en Belgique. Paraît à la fin d'août. Observée à Arlon (Putzeys). J'en pris quelques exemplaires au Canal à Angleur et à Longchamps sur une mare au commencement d'août. Environs de Bruxelles (Robyns). Brabant septentrional (Albarda). Genre SYMPYCNA Charp. 1. Sympycna fusca Vander Linden. Du 1 août au 5 septembre, parfois jusque en automne, se trouve communément dans les clairières des bois surtout au Condroz en Ardenne et en Campine. Rare en Hesbaye. L'espèce hiverne et reparaît en petit nombre au mois de mars ou même plutôt si la température le permet, c'est un fait unique parmi les Odonates, à moins que l'observation faite de la Dijilax scoiica ne cesse d'être isolée. Genre PLATYCNEMIS Charp. 1 . Platycnemis pennipes Pallas. Commune dans les prairies sur les bords des eaux du 20 mai à la fin de juin ; paraît une seconde fois du 1 août au 1 septembre. Elle se rencontre souvent aussi dans les bois assez loin de l'eau. La variété albidella Devillers est plus fréquente que le type à la première apparition, — rare au contraire à la seconde. Genre ISCHNUKA Charp. 1 , Ischnura pumilio Charp. Espèce locale, commune là où elle existe, sur les flaques d'eau et sur quelques étangs, du commencement de juin à la fin d'août selon les années. Observée en Ardenne, à Liège, en Campine, etc. Elle était commune autrefois à Longchamps sur Geer en Hesbaye; mais elle semble avoir disparu depuis quelques années. Var. 9 aurantiaca Sélys. Se rencontre en petit nombre partout où l'espèce existe. 2. Ischnura elegans Vander Linden. Très-commune partout sur le bord des eaux, de la fin de mai à la ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. l43 fin d'août, souvent jusqu'au 15 septembre et accidentellement en . octobre. Var. molacea. Var. rubida. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre ENALLAGMA Charp. Sélys, 1875. 1. Enallagma cyathigerum Charp. Agrion Charpentieri Sëlys (Olim). Paraît du commencement de juin à la fin d'août, se trouve à peu près partout sur le bord des eaux. Excessivement commun en Campine. La tache noire dorsale du 2*^ segment du mâle varie beaucoup en épaisseur, et manque souvent de queue postérieure. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre AGRION L. Sélys. 1. Agrion pulchellum Vander Linden. Du 10 mai au 25 juillet, parfois en août, généralement répandu et très commun sur le bord des eaux. Varie pour la taille et pour l'étendue de la répartition du noir sur l'abdomen. La tache noire du 2'^ segment du mâle varie en épaisseur et peut manquer de queue, ressemblent alors au pîcella, — l'abdomen de la femelle est le plus souvent annelé de bleu ou de vert. Dans les deux sexes il n'est pas rare que les deux parties de la raie humérale en point d'exclamation soient réunies en une raie continue. Brabant septentrional et Limbourg (Albarda). 2. Agrion puella L. Vander Linden. Excessivement commun partout du 15 mai au 15 août; parfois jusqu'au commencement de septembre. Le mâle varie pour la taille et pour la tache noire dorsale du 2*^ segment dont les deux branches latérales peuvent être un peu séparées de la postérieure transverse comme chez le lîC7iulakim, ou bien cette dernière interrompue à l'arête dorsale. Chez la femelle le dessus du dos. noir, est moins fréquemment annelé de vert ou de bleuâtre que chez le pulchelhim. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Agrion hastulatum Charp. Espèce locale mais assez répandue; vole du 24 mai au commencement de juillet, parfois jusqu'au 15 août. Très-commune dans les marais en Campine; aussi en Ardenne, Condroz, à Liège, Bruxelles, etc. Rare en Hesbaye. Au vol on distingue facilement le mâle de celui des espèces voisines par le devant des yeux qui est jaune. Une de ses variétés communes imite le 144 CATALOGUE RAISOiNNE DES ORTHOPTERES îîimdatum \ar la tâche dorsale noire du 2^ segment privée de queue. Chez une autre fort rare les branches sont réunies en fourche comme chez le pnlchellum. Chez quelques individus les branches sont oblitérées, imitant alors V£J. cyatliigerum. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 4. Agrion lunulatum Charp. Paraît en juin. Très-local. Je l'ai pris notamment sur les marais à Sesselich près d'Arlon et à Calmpthout dans la Campine anversoise. C'est à Hollogne sur Geer et à Longchamps que je la découvris d'abord du 1" au 15 juin. Elle y est extrêmement rare ('). Brabant septentrional (Albarda). 5. Agrion scitulum Ramb. Sélys (Soc. Ent. belge, T. XI, C. R., p. XC). Longchamps sur Geer du 10 juin au 2 août sur l'étang, le plus souvent sur le Myriophylluni où la femelle pond ses oeufs, volant accouplée à une certaine distance du bord comme les Eryilbfomma, ce qui le rend un peu difficile à prendre. La femelle est reconnaissable, même à distance, à la vivacité du bleu des anneaux de l'abdomen et à la grande largeur qu'ils y occupent, aux points postoculaires toujours bleus ainsi que la ligne qui les réunit, même chez quelques femelles rares à thorax bleu verdàtre. Le mâle isolé se distingue de loin du puella à sa taille plus courte, au bleu de l'abdomen plus vif moins étendu — du ^ZijZc/id;^/ww aussi à sa taille plus courte mais au bleu au contraire plus étendu. La face est bleue chez le mâle — vert-jaunâtre chez la femelle. Observé aussi à Laeken à la plaine de Montplaisir et à Calmpthout le 24 juin. Ixelles, par M. de Bormans fin juillet et même le 8 août. Je ne l'ai plus vu à Longchamps après 1881. La tache dorsale noire du 2'" segment du mâle imite parfois celle du cyathigerum ou du lunulahirn. 6. Agrion mercuriale Charp. Du 10 juin au 15 août, espèce très-locale mais ordinairement commune là où elle existe. Se trouve sur les étangs marécageux en Ardenne, dans l'Entre Sambre et Meuse, â Angleur; en Campine. Rare à Longchamps. Les variétés du mâle peuvent ressembler au pulclielhim au puella ou à YMstulatiim, par des anomalies dans la tache noire du 2*^ segment. 7. Agrion Lindenii Sélys. Vole sur les étangs du 25 juin au 25 août. C'est une espèce locale (*) Agrion ornatiim Heyer, un exemplaire femelle trouvé en Frise par il. Albarda, mais pas encore dans les provinces du Pays-Bas limitrophes de la Belgique ; c'est une espèce très-locale en Silésie, Hongrie et au Nord de la Suisse. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 145 peu répandue. Assez commune en Campine. Rare à Angleur; aussi aux environs de Bruxelles, 24 août au 20 septembre. Peu commune à Longchamps-sur-Geer. Son vol est plus lourd que celui de ses congénères. Pond sur le Myriophyllum. Brabant septentrional (Albarda). Genre ERYTHROMMA Charp. 1. Erythromma najas Hansem. Paraît du 15 mai au 20 juillet, rarement en août, sur les étangs. Se pose sur les herbes au milieu de l'eau, surtout sur la Villarsia et le NymplicBa. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Arbarda). 2. Erythromma viridulum Charp. Assez commun à Longchamps-sur-Geer du 20 juillet au 20 août, observé une fois le 7 septembre. Mêmes habitudes que le najas mais paraît plus tard. Je l'ai pris aussi à Ostende et dans la Campine lim.bourgeoise ; M. de Bormans à Ixelles. Genre PYRRHOSOMA Charp. 1. Pyrrhosoma minium Harris. Très commun partout dans les jardins et les bois, parfois loin des eaux. C'est la première espèce qui paraît. Elle se montre dès le 10 avril et persiste jusqu'au 15 août selon les années. C'est à la fin de rnai qu'elle est la plus fréquente. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Pyrrhosoma tenellum De Villers. Localisée jusqu'ici dans la Campine. Commune sur les étangs marécageux de Calmpthout et des environs de Hasselt et de Maeseyck, en juin, juillet et août. J'en ai pris à Longchamps-sur-Geer un indiyldu unique, certainement égaré, car c'est le seul que j'y aie vu en soixante années d'observations. Le tenellum est une espèce méridionale qui trouve, je crois, sa frontière septentrionale dans la Campine hollandaise, car M. Albarda la signale dans le Brabant septentrional et le Limbourg. Genre NEHALENNIA Sélys, 1850. y 1. Nehalennia speciosa Charp. Localisée jusqu'ici sur les étangs marécageux de la Campine limbourgeoise (Vogelsanck, Genck, Maeseyck), où je l'ai trouvée assez communément du 8 juin au 10 juillet. L'espèce est septentrionale, mais elle existe aussi ça et là dans les Alpes de la Suisse et de la Savoye. A.>AALES DE L\ SOC. ENTOiM. DE UELGiyUE, T. XXXU. 10 14G CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES TRIBU III. — AGNATHES Cuv. Epheniera L. Le professeur Burmeister adopte la tribu des Snhulicomes de Latreille qui comprend les Odonates et les Ephémérides. Mais ces dernières diffèrent beaucoup des Odonates comme le remarque le D' Girard, par leur bouche dont les mâchoires sont atrophiées chez l'adulte qui ne prend aucune nourriture, et meurt souvent en peu d'heures. Sortis de l'enveloppe njmphale ils subissent encore une mue en se dépouillant d'une pellicule épidermique qui recouvrait le corps, les ailes et tous les appendices, caractère unique dans la classe des insectes. Les Ephémérides diffèrent encore des Odonates par l'organisation des ailes et par les longues soies articulées (2 ou 3) qui terminent l'abdomen aussi bien chez la larve et la nymphe que chez l'insecte parfait, qui vole sur les eaux et se pose sur les arbres des environs. Quelques espèces semblent- nocturnes et se rassemblent par milliers autour des lumières. On nomme Suhimago l'insecte parfait avant la mue supplémentaire dont j'ai parlé. Il possède alors une apparence et une coloration souvent bien différentes de l'individu tout-à-fait adulte, ce qui ajoute encore aux difficultés que présente l'étude des Ephémères. Le Révérend A.E, Eaton nous a heureusement donné un ouvrage capital qui lève les obstacles que l'on rencontrait à chaque pas dans la détermination des Ephémères. Je ne citerai que ses ouvrages et celui de Pictet, F.J. Pictet.. Histoire naturelle, générale et particulière des insectes névroptères. Deuxième Monographie, Famille des EpJiémères, in-8°,47 planches^ Genève, Cherbuliez, 1843. Révérend A.E. Eaton, Ephémerid8e,dans le Catalogue of Bfitislh Nenroptera de M. Mac Lachlan (Entomological Society of London, 1870). — Monograph on Ephemeridoe (Trans. Entomol. Soc. Lond. 1871). — A Revisional MonograpJi of récent Ephemeridoe in-4o en 6 parties et 65 planches formant le vol. III des Transactions de la Linnean Society de Londres (1883-1888). — A concise generical synopsis, with anannotated List of ile species of British Ep)liemerid in-8o et 53 planches, Genève Cherbuliez 1842. Pictet, après cette
famille et celle des Perlides, n'a pas continué à exécuter le plan qu'il
s'était conçu.
Dans les Annales de notre Société Entomologique M. R. Mac
Laclilan a publié deux articles importants sur la Perla Selysii.
T. 20, C. R. p. LIV, 1877 et T. 25, C. R. p. CXVIII, 1881.
Famille des PERLIDES.
(Perlidoe).
Sous-Famille 1. — PERLINES.
Genre DICTYOPTERYX Pict. p. 149.
1. Dictyopteryx microcephala Pict. p. 155, pi. vu.
licaudata Steph.
Rare. Je l'ai recueillie en été à Visé et à Halloy. Le Musée de
Bruxelles l'a reçue d'Angleur près de Liège.
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre ISOGENUS Newm.
Nephelion Pict. p. 168.
1. Isogenus nubecula Newm. — Pict. p. 170, pi. IX.
Je l'ai prise à Lanaeken et à St-Pierre près de Maestricht du
15 au 18 mai.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 153
Genre PERLA Geoffroy p. 141 et 181.
1 . Perla maxîma Scop.
hipnnctata Pict. p. 187 pi. xi et xii.
grandis Ramb.
cephalotes Burm (Nec Curt.)
hicaudata Newm.
Je l'ai recueillie à Viel-Salm sur la Salm, à Dolhain sur la
Vesdre, à Douxflamme sur l'Ourthe. C'est la plus grande espèce du
genre.
Pictet et Mac Lachlan pensent qu'il est difficile de vérifier quelle
est l'espèce que Linné a décrite sous le nom de PJiryganea hicaudata
que Newman a rapportée d'abord ici, tandis que Sulzer la prend
pour la marginata et Stephens pour la microcojiJiala.
2. Perla abdominalis Burm. Pict. p. 204, pi. XXVI.
J'en ai pris un exemplaire femelle à Wodémont sur la Berwinne
(Pays de Hervé) au printemps.
M. Maurissen en possède un autre des environs de Maestricht.
Cette espèce qui paraît fort rare, se distingue de la maxima et de la
marginata par le dessous de la tête qui est noir et par certains
détails de l'extrémité de l'abdomen que le D' Brauer a décrits et
figurés dans ses Neuroptera austriaca.
3. Perla marginata Panz. Fab. Pict. p. 209, pi. XVI et XVII.
hicaîidata Sulzer.
C'est l'espèce la plus commune, dans la première moitié de juillet,
sur les ruisseaux et les rivières d'eau vive. Observée en Ardenne à
Viel-Salm, etc. — en Condroz à Halloy sur le Bocq; aux environs
de Liège sur l'Ourthe, etc. Duché de Limbourg (Albarda).
Chez la marginata le mâle a les aîles tout aussi longues que la
femelle, ce qui n'est pas le cas pour les autres espèces.
4. Perla cephalotes Curtis. Pict., p. 196, pi. XIV et XV.
hipvMCtata Burm.
Vallée de la Moulignée près de Dinant (Musée de Bruxelles) en
juillet. Duché de Limbourg à Bunde, près de Maestricht par M. Adr.
Maurissen et à Venlo par M. Vanden Brandt. (Albarda).
Le mâle est facile à reconnaître à ses ailes plus courtes que
l'abdomen.
5. Perla Selysii Pict., p. 208, pi. XVII.
Me Lachl., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 20, 1877, et t. 25, 1881,
(dans les Comptes-rendus).
M. Pictet a établi cette espèce sur une femelle que j'ai prise aux
environs de Liège il y a une cinquantaine d'années et que je lui
avais envoyée. Plus tard M. Edouard Pictet (Névroptères d'Espagne)
signale une femelle des environs d'Aranjuez qui s'y rapporte
154 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES
d'après les diagnoses ; mais l'envergure (46 ") est un peu plus forte. On a pu la retrouver enfin sur la Meuse près de Dînant, d'où le Musée de Bruxelles l'a reçue de Dave par M. H. Donckier; de Hastières, par M. Vandenbroeck. Enfin M. Coyon, professeur au collège de Dinant l'a recueillie dans les mêmes contrées en mai et juin. Ces captures ont permis à M. Mac Lachlan de décrire le mâle qui était inconnu, et qui a les aîles tout aussi courtes que celui de la cephalotes. C'est la seule espèce dont les nervules de l'espace costal soient d'un jaune clair qui contraste avec la couleur foncée des autres espaces. Se trouve aussi dans le Duché de Limbourg (Albarda). Genre CHLOROPERLA Pict., p. 276. 1. Chloroperla grammatica Scopoli. mrescens Pict., p. 288, pi. XXXIII et XXXIV. Observée sur le bord des ruisseaux d'eau vive : Lanaeken et St-Pierre près de Maestricht du 12 au 20 mai ; Viel-Salm en juin; Hestreux et Spa en juillet. Duché de Limbourg (Albarda). Pictet a séparé sous le nom de griseipennis, p. 299, pi. XXXV, des exemplaires dont le thorax est plus obscur et les ailes dépourvues de teinte jaunâtre. M. Albarda adopte l'opinion de Meyer-Dùr qui croit que cette différence de coloration appartient aux individus du printemps. Il regarde également comme une variété de la gram- 7natiGa la rufescens Pict., p. 285, pi. XXXIV. Je rapporte à ces formes douteuses quelques exemplaires que j"ai pris en juillet à Halloy et à Viel-Salm. Genre ISOPTERYX Pict. p. 301. 1. Isopteryx tripunctata Scop. flava Fourcroy. — Pict. p. 313, pi. XXXVIII. lutea Latr. Leptomeres flaxieola Ramb. Commune sur les ruisseaux d'eau vive en Condroz et en Ardenne de mai à juillet : Halloy, Bouillon, Spa, Viel-Salm. 2. Isopteryx apicalis Newm. — Pict. p. 316, pi. XXXVIII. Je l'ai prise sur l'Amblève le 20 juin. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Isopteryx serricornis Pict. p. 303, pi. XXXVI. Spa en juin. Un exemplaire à Longchamps sur Geer fin de mai. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda)('). (') M. Albarda m'a indiqué comme se trouvant en Hollande les Isopteryx torraitiiim Pictet p. 307, pi. XXXVII et Burmeisteri, Pictet p. 311 pi. XXXVIl. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 155 Sous-Famille II. — NEMOURINES. Nemoura Latr. Genre T-ffiNIOPTERYX Pict. p. 345. 1. Toeniopteryx nebulosa L. Pict. p. 347, pi. XLIII. Pictet l'a reçue de Belgique — probablement parmi les Perlides des environs de Liège que je lui avais adressées? Duché de Limbourg (Albarda). 2. Taeniopteryx trifasciata Pict. p. 351 , pi. XLIV et XLV. Assez commune à Liège sur les bords de la Meuse du 15 janvier à la fin de février, selon les années. Peut-être paraît-elle aussi à la fin de l'automne? 3. Taeniopteryx proetextata Burm. — Pict. p. 355, pi. XLV. Pictet mentionne qu'il l'a reçue de la Belgique. Se trouve aussi en Hollande (Albarda). Genre LEUCTRA, Stephens; Pict. p. 363. 1 . Leuctra geniculata Steph. Je l'ai prise à Furfooz sur la Lesse le 24 août et à Halloy sur le Bocq au commencement de novembre. Brabant septentrional (Albarda). Espèce facile à reconnaître à ses antennes dont chaque anneau porte de chaque côté un petit bouquet de poils. Sa taille est plus forte que celle de la fusciventris dont les antennes ne portent pas de poils hérissés. 2. Leuctra fusciventris Steph. Pict. p. 370, pi. XLVIIL Commune sur les ruisseaux du Condroz et de l'Ardenne, de la fin de septembre à celle de novembre. Observée à Spa, Hestreux, Halloy. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre NEMOURA Latr. Pict. 335 et 382. 1. Nemoura variegata Oliv. Pict. p. 186. pi. L. Commune sur les ruisseaux des bois de différentes parties du pays, surtout en Condroz et en Ardenne au commencement de juin. Observée à Halloy, Hockay, Spa; aussi à Lanaeken en Carapine. Espèce très-variable. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Nemoura lateralis Pict. p. 395, pi. LU {(^). nitida Pict. p. 392, pi. (9). Rare. J'en ai pris un exemplaire à Barisart près de Spa le 156 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES 24 octobre; M. Aug. de Bormans un autre à Rouge-Cloître près de Bruxelles le 12 août. Brabant septentrional et Duché de Lirabourg (Albarda). 3. Nemoura humeralis Pict. p. 399, pi. LUI. Je l'ai recueillie en Ardenne à Viel-Salm, le 21 juin, à Barisart le 24 octobre. Aussi à Halloy en été. Un exemplaire à Longchamps sur Geer en août. M. Albarda, qui ne l'a pas encore rencontrée dans les Pays-Bas, me fait remarquer qu'elle se distingue des autres espèces par les ailes dont la membrane est gris noirâtre, presque opaque. 4. Nemoura cinerea Oliv. Pict. pi. 401. pi. LUI. Commune sur les ruisseaux du Condroz et de l' Ardenne, observée en juillet, août, septembre, octobre à la Barraque Michel, Viel-Salm, Spa, Halloy. Un exemplaire à Longchamps sur Geer en août. 5. Nemoura inconspicua Pict. p. 404. pi. LUI. J'en ai pris un exemplaire à Halloy en septembre. SOUS-ORDRE n. - NÉVROPTÈRES (proprement dits). Planipennes Latreille. Planipennes Latr. — Me Lachl. Brit. Planipennia, page 145. On réserve ce nom aux familles de Névroptères ayant des métamorphoses complètes, c'est-à-dire divisées nettement en trois stages. La larve, presque toujours terrestre est libre (non renfermée dans un fourreau ni un abri construit par elle). La nymphe toujours terrestre est inactive, excepté au moment de sa dernière transformation en insecte parfait, ne prenant pas de nourriture, passant son stage dans une loge ou un cocon préparé par la larve. Les ailes de l'insecte parfait, à l'état de repos, sont dirigées en arrière dans le sens de la longueur de l'abdomen, les supérieures recouvrant les inférieures sur lesquelles elles sont couchées. Il n'y a d'exception pour cette position des ailes que pour la famille des Némoptérides dont aucune espèce n'existe en Belgique, et qui portent, parait-il les ailes relevées verticalement dans le repos à la manière des Agrions, et qui forment également exception parmi les autres Planipennes, parce que leur bouche est prolongée en rostre de façon à imiter la Tribu des Panorpiformes (Panorpa L.) où Linné plaçait l'espèce qu'il connaissait : Pano7'pa coa. Cette double particularité m'engage à les réléguer à la fin des Hémérobiformes immédiatement avant de commencer les vraies Panorpiformes. En énumérant le présent sous-ordre je m'inspirerai de l'excellente ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 157 Monographie des Planipennes de la Grande Bretagne de M. R. Mac Lachlan où l'on trouvera la description des familles, des genres et de presque toutes les espèces qui existent en Belgique. C'est le travail le plus utile que nous ayions ('). Il y établit trois divisions (Tribus : BurmeisUr). Je modifie légèrement la terminaison des trois noms qu'il leur assigne afin de réserver ici comme dans le reste de mon travail la désinence en ina aux sous-familles, de sorte qu'au lieu de Sialina^ Hémerobiina et Panorpina^ je dis : Sialidiformes^ HéméroUformes et Panorpiformes. l'« TRIBU. — SIALIDIFORMES. {Sialina Me. Lachl. — Raphiodiodea et Hialidoe, Biirm.) Ailes plus ou moins penchées sur les côtés de l'Abdomen dans le repos. Les inférieures légèrement développées en un champ au bord anal. Le front non prolongé en rostre. Larves carnassières aquatiques, ou vivant sous les écorces des arbres. (Mais la nymphe toujours terrestre). Familles : Sialides et RajiMclides . Les grandes espèces exotiques des genres Chauliodes et Corydalis se placent entre ces deux familles. Celles de leurs larves qui sont connues ont une vie aquatique. 2'»« TRIBU. — HÉMÉROBIFORMES. (Hemobiina Me. Lachl. — Megaloptera Burin.). Ailes penchées en bas (en toît) dans le repos, de forme semblable, pas de champ anal aux inférieures qui par suite n'ont aucun replis dans cette position; front non prolongé en rostre. Larves carnassières, vivant sur les arbres ou sur terre (aquatiques par exception chez les Osmylines, mais la nymphe toujours terrestre). Les formes de l'insecte parfait son très-diversifiées. Il y a parmi les familles étrangères à la Belgique les Mantispides imitant les Raphidies par leur long prothorax et ressemblant aux Orthoptères de la famille des Mantides par leurs pieds antérieurs ravisseurs. Je les place en tête de la Tribu, après les Raphidies de la Tribu précédente. — Les AscalapMdes (voisines des Myrmeleontides) à antennes longues renflées au bout comme celles des Lépidoptères rbopalocères, — enfin les Néraoptérides dont j'ai dit un mot plus haut (') Monograph of the British Neuroptera Planipennia (extrait des Transactions de la Soc. Entomolog. de Londres, juillet, 1868). L'auteur a encore onuméré ses Planipennes avec quelques additions (mais sans descriptions) dans son Catalogue of British Neuroptera (même Société, 1870). Il a donné depuis un grand nombre de Notices sur les insectes de notre sous-ordre dans diverses publications qu'on trouvera citées ici en partie à l'article des espèces qu'elles concernent. 158 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES qui se séparent des autres familles de la tribu des Hémérobiformes par leur tête prolongée en rostre, leurs ailes relevées verticalement (dit-on) dans le repos et les inférieures énormément longues, droites, très-étroites presque linéaires. Pour la symétrie de la classification elles devraient peut-être constituer une tribu particulière ; mais leurs larves sont toutà-fait analogues à celles des autres Hémérobiformes. Les familles Hémérobiformes belges sont les Eèmérohides, les Conioptèrygides, les Chrysopides et les Myrmelèontides . S'"^ TRIBU. — PANORPIPORMES. [Panorpina Me Lachl.). Ailes semblables (rudimentaires chez les Boréides) couchées l'une sur l'autre longitudinalement dans le repos. Front prolongé en rostre. Larves vivant sous terre, de substances végétales. (Nymphes toujours terrestres). Les larves des Panorpes, par leurs fausses pattes nombreuses, ressemblent aux fausses chenilles des Hyménoptères Tenthrédines. Familles : Panorpides-Boréides . Famille des S14LIDES. {Sialidoe). Genre SIALIS Latr. 1. Sialis lutaria L. Commune dans toute la Belgique depuis la fin d'avril jusqu'au commencement de juin sur le bord des ruisseaux et des étangs. On la voit posée sur les pilotis, les barrières, etc. Elle vole peu et lourdement. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Sialis fuliginosa Pictet, Me Lachl. (Ent. monthl. Magaz. oct. 1865.) Moins répandue que la lutaria, avec laquelle elle est facile à confondre. Je l'ai prise à Longchamps, Halloy, Arlon, Viel-Salm, du 1" au 20 juillet; à Wodémont (pays de Hervé) et Lanaeken (Campine) au milieu de mai. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Famille des RAPHIDIDES. {Rafhididoe). Genre RAPHIDIA L. Les espèces de ce genre sont en général peu communes. On les ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 15Ô trouve sur les troncs d'arbres, sur les feuilles des arbrisseaux ou volant sur les prairies. C'est M. Albarda qui a bien voulu déterminer celles que je possède, et qui m'a fourni leur synonymie détaillée que je pense utile de reproduire ici en entier. On connaît maintenant les métamorphoses des Raphidies; cependant je crois intéressant de publier ici, d'après nos procès-verbaux inédits, quelques renseignements communiqués à la Société entomologique de Belgique, le 31 mars 1860, par M. Léon Becker, sur une éducation de Raphidies qu'il a menée à bien : « Je recueillis le 26 janvier 1860, sous l'écorce de vieux maronniers du bois de la Cambre, près de Bruxelles, quelques larves très agiles vivant parfaitement isolées. Je résolus de tenter leur éducation et je réussis avec deux d'entre elles qui me donnèrent l'insecte parfait le 26 mars suivant. « C'étaient des Raphidia (probablement R. notala). « La larve très carnassière change de couleur au moment de sa transformation en nymphe. Elle reste presque sans mouvement et finit après un espace de cinq ou dix jours par se dépouiller de sa peau à la manière des chenilles de Lépidoptères. Le changement est très grand, elle a alors les pattes molles repliées contre le corps et impropres à la locomotion. Lorsqu'on la touche elle se plie et se redresse brusquement par mouvements saccadés. Elle reste couchée sur le côté. Le changement se montre surtout dans la tête et le cou. Les antennes apparaissent; l'oeil, rougeàtre est énorme et vue de profil il semble que cette tête rappelle celle d'un oiseau de proie. L'abdomen se termine chez les femelles par la lame caractéristique du sexe, qui n'existe pas chez les larves. Les ailes sont formées déjà, mais très petites et appliqués sur l'abdomen. « La nymphe reste dans cet état pendant une quinzaine de jours, puis le travail de la dernière transformation commence à s'opérer; dès lors chaque heure apporte pour ainsi dire son changement. Ce sont les pattes qui se dégagent les premières et qui prenant de la consistance permettent à l'iusecte de se redresser. La couleur de la tête et du thorax se modifie; la peau qui les recouvre se fend et tombe, les ailes s'allongent, et enfin apparaît l'insecte parfait pourvu de tous ses organes. « Quelques auteurs ont dit que la Raphidie est carnassière dans tous ses états. Il a cependant été bien constaté par moi qu'elle reste durant près d'un mois sans prendre aucune nourriture, sa conformation à l'état de nymphe s'y opposant. » J'ai eu anciennement sous les yeux les exemplaires élevés par M. Becker. Je pense que c'était la R. notata Fab. mais je n'en suis pas certain. 160 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES Deux monographies avec planches figurant les espèces connues de leurs auteurs sont surtout à citer, mais elles sont déjà anciennes : 1° ScHUMMEL (T. E.). Versuch einer genauen Beschreibung der in Schlesien einheiraischen Arten der G. RapJiidia. Breslau, 1832. 2° D Schneider (W. G.), Monographia G. RajjMdia
?
Breslau,
1843.
Les travaux plus récents de Ratzeburg (1844), Hagen (1844 et
1867), Brauer (1868), Ed. Pictet (1865), Wallengreen (1863 et
1871) et Mac Lachlan (1868) ont successivement amélioré nos
connaissances sur ce genre difficile, dont la synonymie est fort
embrouillée.
J'avais anciennement communiqué mes Raphidia au D Schneider; tout récemment M. Herm. Albarda a bien voulu revoir celles que je possède maintenant. On sera heureux certainement de trouver ici la synonymie des espèces belges telle que le savant entomologiste hollandais l'a établie. 1. Raphidia ophiopsis L. de Geer mém. II, p. XXV, fig. 4-9. _ Schummel. p. 10, fig.3, a. h. c. (1832). — Burm. II, p. 963 (1839). - Ramb. p. 439, n° 5 (1842). — Schneid. Mon. Raphid. p. 68, pi. 2. — Stett. Ent. Zeit. (1845) p. 255. ^ Ratzeburg. 1. c. p. 253 n" 1 (1844). — Hagen, Stett. Ent. Zeit. (1844) p. 183. Trans. Soc. Ent. Lond. 1. c. p. 494 (1867). — Wallengr. Skand. Neuv. Planip. (1865) p. 140; (1871) p. 63. J'en ai pris un exemplaire très-petit, volant sur une prairie à Virton, au milieu de juillet. 2. Raphidia notata Fab. (1781) Spec. Ins. — Schummel. 1. c. p. 13, fig. 3 (1832). — Ramb. p. 436, n" 1 . — Me Lachl. 1. c. p. 155, pi. VIII, fig. 3 (1868). — Wallengr. (1871) p. 61. R. opliiopsis, Curtis Br. Ent. pi. 37 (1824). — Zetterst. 1054 (1840). R. megacepliala, Steph. 111. V. p. 130 (1836). — Hagen. Ent. annual. (1853) p. 3. R. média, Burm. p 964 (1839). — Schneid. p. 76, pi. IV, a, (1843). — Stett. Ent. Zeit. (1845) p. 252. — Ratzeb. p. 254, n° 3 (1844). — Brauer et Lôew, p. 53, fig. 101 (1857). — V^allengr. (1863) p. 16, Hagen (1867) p. 495. R. mcgtistata Ratzeburg, 1. c. Observée à Angleur, près de Liège ; à Musdael près de Bruxelles le 23 juin par le D'' Breyer; à Marcinelle en Hainaut par M. Séverin. 3. Raphidia laticeps Wallengren Skand. Neuv. Planip. p. 62 (1871). R. notata, Percheron, mag. zool., pi. 66, fig. 2 (1833). — Schneid. Mon. Raph. p. 80, pi. 5 (1843). — Ratzeb. III, p. 256, n'' 5 (1844). — Brauer et Loew. Neuv. Austr., p. 53, fig. 100 ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 161 (1857). - Wallengr. Vetenstr. Acad. (1863) p. 16. — Hagen. Trans. Soc. Ent. Lond. V., p. 496(1867). J'ai pris un couple de cette espèce à Halloy en été, sur un tronc d'arbre. 4. Baphidia xanthostigma Scbummel. p. 12, fig. 2, a. l. (1832). — Burm. p. 963 (1839). Schneid. (1843) p. 71, pi. 3, fig. a. c. (1845) p. 254. — Hagen. Ent. Annual, (1858) p. 31. — Wallengr. p. 157, pi. VIII, fig. 4 (1865). R. loiidinensis , Stepli. p. 130 (1836). R. clialyhocephala, Ratzeb. p. 254 (1844). Des exemplaires du Musée de Bruxelles portent ce nom; ils viennent de la collection Wesmael. L'espèce existe dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional (Albarda). 5. Raphidia cognata Ramb. p. 438 n" 3 (1842). — E. Pictet névr. d'Espagne p. 50, pi. 5, fig. 7-9 (1865). — Hagen 1. c. 1867 p. 497. — Me Lachl.Brit. Neuv. plan. p. 159, pi. IX, fig. 1 (1868). B. opidopsis. Percheron, pi. QQ, fig. 1, b. J'en ai pris des exemplaires isolés à Longchamps sur Geer le 5 juin, à Orval en juillet et Angleur, volant au soleil ou posés sur le feuillage. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). M. Albarda me fait remarquer que cette espèce se distingue au premier abord de la xanthostigma par la troisième nervule apicale toujours simple, au lieu d'être fourchue. 6. Raphidia major Burm. p. 964 (1839). — Schneid p. 79, pi. 4, fig. a.-b. (1843). — Hagen 1. c. (1867) p. 498. Je ne possède qu'un exemplaire femelle, pris à Neufchâteau (Luxembourg). 7. Raphidia maculicoUis Steph. p. 131 (1836). — Me Lachl. 1. c. p. 160, pi. IX, fig. 2(1868). R. afflnis^ Steph. 1. c. R. Uspanica Ramb. p. 438. n° 4. — Schneid. Stett. Zeit. (1845) p. 255. — Ed. Pictet. 1. c. p. 52. pi. V, fig. 1-6 (1865). — Hagen Ent. Zeit. 1844. p. 153. — 1. c. (1867) p. 496. Prise à Bloemendael près de Bruges, le 11 juin, par M. H. Donckier et à Diest (Wesmael) (coll. du musée de Brux.). Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Sous-Famille I. - OSMYLINES. Genre OSMYLUS Latr. 1. Osmylus chrysops L , Wesm. fulvicephalus Scop. — Me Lachl., Brit., Plan. 165. onaculatus Latr. ANNALES DE LA SOt.ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. Il 162 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES Commun sur les petits ruisseaux, surtout dans les lieux ombragés depuis la mi-juin et jusqu'à la fin de juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre SISYRA Burm. 1. Sisyra fuscata Fab. — Me Lachl., Brit., plan, p. 167. Ramb., p. 416. — Wesm. Commun sur le bord des étangs, en juin, juillet et au commencement d'août. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). La larve qui avait d'abord été méconnue, et décrite sous le nom de BrancMostoma spongilloe par Westwood, vit dans la spongilla fiwoiaUlis . La Sisyra nigripennis Wesmael est fondée sur une exemplaire d'une variété plus foncée que le type et qui présente quelques irrégularités dans la réticulation des ailes. 2. Sisyra terminalis Curt. Me Lachl., Brit. Plan., p. 169. Prise par M. Mac Lachlan du 10 au 20 juillet à Bouillon près du petit moulin à eau, puis sur la Lesse et la Meuse aux environs de Dinant. Pas rare. Je l'ai trouvée le 15 juin sur les bords de la Meuse près de Maestricht. Brabant septentrional (Albarda). Dans la collection Rambur les types de sa fuscata appartiennent à la terminalis^ d'après M. Mac Lachlan (*). Sous-Famille des HÉMÉROBINES. Genre MICROMUS Ramb. (Hemerohius Wesm.). 1. Micromus variegatus Fab., Wesm. Me LachLBrit. Plan., p. 172. —Ramb., p. 417. Très-rare. Observé aux environs de Bruxelles, à Laeken, le 20 mai. Ostende le 12 août. Wodemont (pays du Hervé) en juin. Brabant septentrional (Albarda). 2. Micromus aphidivorus Schranck, Me Lach. Brit. Plan., p. 172. angulaius Steph. intricatus Wesm. tendinosus Ramb., p. 417. (') t^isyra Dalii, Me Lachl. 1866. — Id. Brit. Plan., p. 168. Brabant septentrional (Albarda). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 163 Environs de Bruxelles dans les jardins et les bois; aussi dans ceux de Liège; Avenues sur la Méhaigne. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Micromus paganus L., Me Lachl. Brit. Plan., p. 173. lineosus, Ramb. p. 416. Un exemplaire à Viel-Salm, en juillet, pris par feu Cam. Van Volxem. Genre HEMEROBIUS L., Wesm. (Mucropalpus Ramb.) 1. Hemerobius elegans Steph., Me Lachl., Brit. Plan., p. 176. Mucropalpits pjgmeus Ramb., p. 442. J'en ai pris un exemplaire à Halloy le 4 juillet, près du Bocq. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Hemerobius inconspicuus Me Lachl., Brit. Plan., p. 177. Pris à Calmpthout par M. Mac Lachlan, le 24 juin. Hollande (Albarda). 3. Hemerobius nitidulus Fab., Me Lachl., Brit. Plan., p. 178. ocliraceus Wesm. Mucropalpus ohscums Ramb., p. 423. Environs de Bruxelles, à Laeken en juin-juillet. Je l'ai pris à Viel-Salm le 6 août, rare, se tient sur les Pins et les Sapins. Brabant septentrional (Albarda). 4. Hemerobius micans Oliv., Wesm., Me Lachl., Brit. Plan., p. 179. Environs de Bruxelles, Liège, Calmpthout, Halloy sur le Bocq, Longchamps sur Geer, de juin jusqu'au commencement de septembre. Commun. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 5. ? Hemerobius orotjrpus Wallengr. M. Mac Lachlan pense qu'il se trouve chez nous. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.) 6. Hemerobius humuli L. Wesm. Me Lachl. p. 180. Très-commun partout dans les bois et les jardins de la fin de juin au commencement de septembre. Selon le D Hagen les Hemerolius mactdaUis et ajffinis du Prof.
Wesmael, pris chacun une seule fois aux environs de Bruxelles
appartiendraient L cette espèce et ne seraient fondés que sur des
anomalies individuelles dans la réticulation.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.)
164 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
7. Hemerobîus limbatus Wesra. Me Lachl. Brit. Plan.,
p. 182.
limhatellus ? Zetterst.
Environs de Bruxelles, très rare, sur les conifères; Calmpthout
à la fin de juin.
8. Hemerobius atrifrons Me Lachl. Brit. Plan., p. 184.
J'en ai pris un exemplaire à la Barraque Michel le 9 juillet.
9. Hemerobius subnebulosus Steph. Me Lachl. Brit. Plan.,
p. 185.
strigosnsl Zetterst.
J'ai pris un exemplaire à Ostende dans les taillis le 12 août. Si
cette espèce est identique avec le strigosus de Zetterstedt elle se
trouverait aussi dans le Limbourg hollandais et le Brabant septentrional.
10. Hemerobius fasciatus Goszy.
Observé à Longchamps sur Geer le 25 juillet.
Hollande (Albarda.)
11. Hemerobius nervosus Fab., Wesm., Me Lachl. Brit.
Plan., p. 187.
3fucrop. distinctus Ramb. p. 421.
Environs de Bruxelles. Rare.
Brabant septentrional et duché de Limbourg (Albarda.)
12. Hemerobius coneinnus Steph.
cylindripes Wesm.
Rare. Calmpthout en mai, Barraque Michel le 9 juillet. Wesmael
l'a pris près de Bruxelles. Averbode, 15 juillet (Claes).
Brabant septentrional (Albarda.)
Genre MEGALOMUS Ramb.
1. Megalomus hirtus L. Me Lachl. Brit. Plan., p. 139. —
Wesm.
tortricoides Ramb. p. 419.
Très-rare. Un exemplaire à Freyr près de Binant en juin; et
un autre à Bruxelles (Wesmael).
Brabant sept. (Albarda).
Genre DREPANOPTERYX Leach.
2. Drepanopteryx phalsenoides L. Me Lachl. Brit. Plan.,
p. 191. —Ramb. p. 418.
Très-rare. Environs de Bruxelles dans la forêt de Soignes.
Longchamps sur Geer; Uccle le 7 octobre par M. Aug. de Bormans.
Hollande (Albarda).
ET DES NÊVROPTÈRES DE BELGIQUE. 165
Famille des CONIOPTÉRYGIDCS.
Genre CONIOPTERYX Haliday.
Coniortes Westv/ood — 3IalacomyzaWesm.{^) — Sciodus Zetterst.
1. Coniopteryx psociformis Curt., Me Laciil., Brit. Plan.,
p. 192, pi. XI.
apTiidiformis? Ramb., p. 316.
Assez commun en juillet sur les chênes et les laryx à Longchamps;
Liège; à Bruxelles sur les poiriers selon Wesmael. Brabant
septentrional (Albarda).
Antennes d'environ 40 articles, beaucoup plus longues que le
corps. Ailes très inégales, les postérieures très petites (Me Lachl.).
Distincte des deux autres espèces par ses ailes inférieures très
étroites, comme tronquées, n'ayant pas la moitié des supérieures
qui sont normales, arrondies. Abdomen brun foncé ou noirâtre.
Ailes couvertes de poussière laiteuse, caduque.
2. Coniopteryx tiûeiformis Curt., Me Lachl., Brit. Plan.,
p. 192, pi. XI, Ramb. p. 316.
lactea Wesm.
lacteiis Zett.
Comme le précédent. En juillet, principalement sur les sapins.
Je l'ai pris aussi à Spa le 7 août.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Antennes de la longueur environ du corps ; de 22 articles environ.
Ailes presque égales, d'un gris brun pâle. Abdomen assez
court ocracé (Me Lachl.).
Plus petit que le ])Sociformis . Ailes moins laiteuses. Abdomen
plus clair.
3. Coniopteryx aleyrodiformis Stephens, Me Maehl., Br.
Plan., p. 193.
J'en ai pris un seul exemplaire à Longchamps, rapporté avec
quelque doute à cette espèce par M. Mac Lachlan, qui en a capturé
un autre à Spa le 19 juillet.
Duché de Limbourg? un grand exemplaire. Brabant septentrional
(Albarda).
Antennes ayant plus de 30 articles, plus longues que le corps.
Ailes presqu'égales, larges. La rétieulation assez distincte. Abdomen
mince (Me Lachl.).
(1) Nouveau genre d'Hémérobide {Malacomyzà) avec planche (Bullet. Ac. Brux.,
t. III, 1836). L'excellent coup d'oeil de Wesmael ne l'avait pas trompé lorsqu'il
rapproclia ce groupe des Hémérobides, pas plus que quand il considéra son genre
Himantoptems comme un Lépidoptère, voisin des Bombycites. On sait que plusieurs
auteurs notables se sont mépris ensuite sur les véritables affinités de ces
deux genres, en coUoquant les Coniopteryx près des Psocus et l'Himantopterus
avec les Nemopterides.
166 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
Ailes très laiteuses. L'abdomen de mon exemplaire est large,
ocracë (probablement une femelle). Il diiFërerait du tineiformis
par sa taille un peu plus forte et les ailes très laiteuses.
Famille des CDRYSOPIDES.
Chrysopidcs.
On trouve ces jolis insectes dans les bois et les jardins. Certaines
espèces affectionnent les tilleuls, d'autres les Chênes; quelques unes
les Conifères. Comme le vert tendre ou le jaune pâle dont ils sont
ornés disparait ou se modifie beaucoup par la dessication j'ai noté la
véritable coloration des individus vivants, pour mon propre usage
et je reproduits ici ces notes pour la facilité des chasseurs.
Ainsi que je l'ai expliqué plus haut, le professeur Wesmael a
décrit nos Chrysopides indigènes dans sa notice sur les Hémérobides
de Belgique (Bull. acad. Brux. 1836, T. I).
Plus tard M. W. G. Schneider en a publié en 1851, à Breslau
sous le titre de Symholée ad MonograjiliiaM
?
generis Chrysopx une
Monographie générale des Chrysopa, ornée de 60 planches où
toutes les espèces sont figurées et magnifiquement coloriées.
C'est un ouvrage classique indispensable à quiconque vaudra
étudier ce groupe.
Genre CHEYSOPA Leach. Me Lachl. Brith. Plan., p. 196.
1. Chrysopa flava Scop. Me Lachl. Brit. Plan., p. 197.
vittata Schneid.
Cette espèce et la vittata sont les plus grandes du genre.
Entièrement d'un vert pâle avec une raie longitudinale dorsale
vert pâle sur l'abdomen, souvent mal arrêtée, le premier article
des antennes un peu ovale presque le double plus long que large.
Pieds pâles.
Le bord costal dilaté des ailes supérieures est fortement élargé
d'abord, puis rétréci assez subitement après le premier quart de la
longueur des ailes.
Généralement répandu; de la fin de mai jusqu'au 25 juillet,
surtout sur les tilleuls. Le bord costal le sépare des autres espèces.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
2. Chrysopa vittata Wesm. Me Lachl., Brit. Plan. p. 198.
Bemerobins proximns Ramh. p. 425.
Beaucoup moins commune que lajlava. Observée au 15 juin ou
au commencement de juillet à la Barraque Michel, Halloj, Longchamps,
Bruxelles.
Brabant septentrional et Duché de Liraboiirg (Albarda).
Presque semblable à la Jlava, s'en distingue par le bord costal
ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 167
des ailes supérieures arrondi, nullement rétréci à partir du milieu
et par le premier article des antennes plus long (au moins le double
plus long que large) presque droit dans sa longueur.
Malgré les caractères diagnostiques indiqués il est très facile
de confondre cette espèce avec la flaxia,
3. Chrysopa alba L. Me Lachl. Brit. Plan. p. 198, cïliata
Wesm,
Assez commun ça et là en juin mais surtout en juillet et parfois
au commencement d'août. Longchamps, Halloy, Bruxelles, Bouillon,
Dinant, Hainaut, Hautes Fagnes.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
Corps vert pâle, la tête et les pieds blanchâtres ou un peu jaunâtres
ainsi que les antennes, palpes à peine annelés de grisâtre.
Onglets bruns. Ailes hyalines, réticulation vert pâle mais les
nervules transverses en partie noires lorsqu'on les regarde de côté,
la frange des ailes bien fournie ; pâle.
Se distingue bien de la. flam/rons par l'absence de points noirs au
thorax et de traits bruns entre l'oeil et la bouche.
4. Chrysopa flavifrons Brauer. Me Lachl. Brit. Plan. p. 199.
Peu commun. Je l'ai pris à Longchamps et Viel-Salm du 15 juillet
au 20 août, se trouve aussi aux environs de Bruxelles.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Tête jaune. Palpes livides annelés de noir. Un trait antérieur
épais court rougeàtre entre l'oeil et la bouche qui est un peu roussâtre.
Le reste du corps subitement vert clair avec une bande dorsale
jaune sur le prothorax et le thorax. Aux côtés du prothorax on voit
une bande interrompue et quelques taches d'un brun rougeàtre.
Apparence d'une double série de points obscurs sur l'abdomen.
Réticulation et ptérostigma vert clair, mais les transversales costales
à moitié noires. Il y a un point noir à l'origine des ailes comme
chez la 2^i'(isina (aspersa).
5. Chrysopa vulgaris Schneider. — Me Lachl., Brit. Plan.,
p. 200.
perla Fah., Wesm., Ramb., p. 224.
Très commune partout dans les jardins et les bois pendant une
grande partie de l'année, mais surtout en juin et juillet. Elle entre
souvent dans les maisons et y passe l'hiver. C'est la seule espèce
qui ait cette vie prolongée; l'insecte prend alors une teinte plus ou
moins rosée et perd la couleur verte, et il se forme une double série
dorsale de points bruns sur l'abdomen. On les trouve sous cette livrée
plus ou moins marquée depuis le mois d^octobre jusqu'en avril.
C'est la seule espèce chez qui la nervule oblique qui partage la
troisième cellule de l'espace cubital atteigne le côté supérieur de
168 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
cet espace avant la nervule perpendiculaire de l'espace qui se trouve
au dessus (exceptionnellement elle la touche mais sans la dépasser).
Vert-clair y compris la réticalation. Palpes livides annelés de
brun. Un trait mince brun foncé entre l'oeil et la bouche qui est un
peu roussàtre; une bande dorsale jaune pâle depuis la nuque jusqu'au
bout de l'abdomen. Extrémité des tibias et tarses livides.
Pays-Bas (Albarda).
6. Chrysopa tenella Schneider, p. 94, pi. 19.
Rare. Je possède un seul exemplaire dont la localité précise m'est
inconnue, un autre a été observé à Spa en juillet.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Elle ressemble à la Dulgaris dans son ensemble mais sa taille est
moitié moindre que celle de cette espèce. Elle a comme elle un trait
obscur entre l'oeil et la bouche, et il y a de chaque côté du thorax et
du prothorax 4 à 5 points noirs très petits. Elle se sépare de suite
de la mlgaris par sa petite taille (l'aile supérieure n'a que 7 mm. de
long.), les petits points noirs du thorax, et la nervule interne de la
troisième cellule cubitale qui atteint et dépasse même légèrement
la veine perpendiculaire de l'espace supérieur (décrit d'après un
exemplaire desséché).
7. Chrysopa septempunctataWesm., Me Lachl.Brit. Plan.,
p. 206.
pallens Ramb. p. 425.
nohilis Brauer.
Assez commune depuis la fin de juin jusqu'au commencement
d'août, principalement dans les taillis de chênes. Cette espèce répand
une odeur d'excréments beaucoup plus prononcée que les autres. Il
y a des exemplaires aussi grands que la Ghr.Jlava.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Palpes livides annelés de noir, un trait noir divisé en deux points
entre l'oeil et la bouche qui est roussàtre; un autre point devant la
base de chaque antenne et un autre entre les antennes (qui forme le
septième), corps d'un vert un peu jaunâtre. Tarses et antennes
roussàtre pâle. Pas de point noir à l'origine des ailes, mais une
marque de cette couleur de chaque côté du prothorax. Réticulation
verte; les transversales en grandes parties noires.
J'ai recueilli plusieurs fois des exemplaires de la variété quin^
quepunctata Schneider, que M. Me Lachlan croit identique avec
sa Ghf. centralis du Turkestan. Il faut consulter l'article de
M. Me Lachlan : On some points ofvarieties in GTir. septempunctaio,
(Entom. mon. mag. vol. XXIII, 1886, p. 36).
8. Chrysopa prasina Burm., Ramb., p. 424.
aspersa Wesmael, Schneid., Me Lachl. Brit., Planip., 202.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 169
Commune et généralement répandue, du 15 juin jusqu'au commencement
d'août, selon les localités et les années; se trouve
principalement sur les Tilleuls.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Palpes livides annelés de noir, un trait noir divisé en deux entre
l'oeil et la bouche, qui est roux pâle. Corps d'un vert prononcé à
peine plus clair à la tête. Un point noir entre les antennes, quatre à
cinq points noirs sur chaque côté du prothorax. Apparence d'une
double série de points bruns sur l'abdomen. Tarses livides, onglets
noirâtres; un point noir à l'origine de l'aile. Réticulation verte, mais
les transversales en partie noires, surtout les costales.
Cette espèce varie beaucoup pour la taille et pour les points noirs
des côtés du thorax et de l'abdomen.
M. McLachlan
?
(') considère la Clir. prasina Burm., abdominalis
Brauer et aspersa Wesm. comme appartenant à la même
espèce. Je suis de son avis.
VARIÉTÉS.
\o Schneider signale sous le n" 6, une variété de la prasina qui
porte un point noir au dessus du premier article basai des antennes
(l'article renflé). J'ai pris un certain nombre d'exemplaires semblables,
qu'au premier abord on croirait d'espèce différente. On
pourrait donner â cette variété le nom de punctigera.
2" Ghrysopa 'oentralis Curtis, Me Lachl. Brit. Plan., p. 203. La
partie centrale du dessous de l'abdomen est noire mais les satures
transverses pâles. J'ai vu des exemplaires qui m'ont paru intermédiaires
avec le type, et d'un autre côté, M. Me Lachlan en signale
qui ont un point noir sur le premier article des antennes, comme la
var. punctigera, de sorte que je me rallie à l'opinion de Schneider
qui en fait sa var. n° 7 de la. prasina. M. Me Lachlan n'a jamais vu
de tels individus de sorte qu'il hésite encore à considérer la ventralis
comme une simple variété. Il ajoute que si la réunion des deux
formes était acceptée on devrait donner à l'epèce le nom de ventralis
de Curtis, qui a la priorité.
La Chr. Zelleri Schneider serait une forme de la 2)rasina caractérisée
surtout par deux points noirs aux vertex et un point
à l'article basai des antennes (mais M. Me Lachlan a vu aussi cela
parfois chez la forme ventralis). Je n'ai pas encore rencontre cette
race en Belgique.
10. Chrysopa abbreviata Curtis, Me Lachl., Brit. Plan.,
p. 203. Wesm., Schneid. (pars.)
(*) Notes concerning Chrys. ventralis, prasina, aMominalis, aspersa and Zelleri
Ent. monthl. Magaz! vol. XXIII, 1886, p. 33).
170 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES
Rare. Prise dans les dunes des environs d'Ostende par le Prof.
Wesmael; dans celles de Knocke par C. Van Volxem.
Brabant septentrional (Albarda.)
Les types de Wesmael et l'exemplaire de Knocke diffèrent de la
pJiyllocJiroma par une stature plus petite et par la présence d'un
petit point noir à l'intérieur du grand article basai des antennes.
Le véritable caractère spécifique décrit et figuré par Me Lachlan
{loco citato) réside dans la forme des onglets des tarses qui sont
dilatés à la base en dedans, formant une saillie presqu'à angle aigu.
11. Chrysopa phyllochroma Wesmael, Me Lachl., Brit.
Plan., p. 208, ahhremata (pars) Schneider.
Assez rare et locale. Je l'ai prise à Halloy sur les collines au
milieu des champs de pommes de terre en juin, juillet, août et
surtout au commencement de septembre, puis à Arlon, Spa, Viel-
Salm, Comblain au Pont, Walferdange (Luxembourg) en juin,
Ostende en aoiit. Bruxelles à Laeken (Van Volxem) Rixensart.
Brabant septentrional (Albarda.)
Cette espèce et Vabbremata se distinguent bien des Chrysopa
précédants par la nuance vert clair intense du corps et des ailes,
celles-ci courtes, très larges arrondies, le corps assez épais, et les
marques noires de la tête. Le second article des antennes est
noirâtre; le point noir entre la base des antennes est gros et forme
un triangle avec deux points placés au vertex et souvent deux
points bruns en arrière à l'occiput; en avant du V'' article des
antennes un croissant noir ainsi qu'un trait, puis une tache entre
roeil et la bouche ; palpes marqués de noir; tarses bruns.
M. Me Lachlan donne comme caractère diagnostique les onglets
simples légèrement courbés. Je suis obligé de faire remarquer que
ce caractère n'est pas toujours facile à discerner. Je me demande s'il
n'y a pas là des variations telles qu'on en voit dans les onglets des
Odonates de la légion des Pseudostigma (3ficrosUgma etc.), s'il en
était ainsi je serais porté à croire que ÏA. phyllochroma^ pour le
reste, diffère surtout de Vabhreviata par l'absence de point noir
aux antennes et une taille un peu plus forte.
12. Chrysopa perla L., Schn., Me Lachl., Br. Plan., p. 205.
chrysops Ramb., p. 427.
cancellata, Schn. Wesm.
Commune partout en juin, juillet et août, répand une odeur
infecte. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda),
Facile à reconnaître par l'étendue des dessins noirs de la tête.
Cette couleur entoure la base des antennes et se dilate au vertex et
à l'occiput de façon à y renfermer une tache ovale verdâtre.
Les ailes paraissent d'un vert bleuâtre y compris les grandes
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 171
nervures longitudinales, mais toutes les nervules transversales sont
noires. Le fond du corps est aussi d'un vert bleuâtre.
13. Chrysopa dorsalis Burm. Schneid., p. 140, pi. 50.
Très-rare, connue jusqu'ici par un exemplaire pris à Arlon, un
autre à Rodenhoff tous deux par Cara. Van Volxem, et un troisième
à Calmpthout le 24 juin par M. Me Lachlan.
Brabant septentrional (Aibarda).
Espèce voisine de là perla. Distincte par les ailes plus étroites,
la nervure sous-costale noire; moins de noir à la tête, la tache noire
entre les antennes prolongée en forme d'Y sur l'occiput; de sorte
qu'elle n'y renferme pas un oval clair fermé, le dessus du prothorax
vert bordé de chaque côté d'une large bande noire longitudinale
entière.
Genre HYPOCHRYSA Hagen, 1866.
{HemcroUus
?
Ramb.).
1. Hypochrysa uobilis, Von Heyden, Schn., p. 141, pi. 51,
elega^is Burm., Ramb., p. 427.
Cette espèce est sans doute fort rare. Je ne la mentionne comme
Belge que d'après trois exemplaires étiquetés par M. Wesmael, qui
me légua ses précieux types d'Hémérobides. Elle est conforme à
elegans Burm. et Ramb. observée en Allemagne et en France.
Quant à la noUlis Brauer, c'est, d'après Schneider, un synonyme
de la septempunctata Wesm, Elle est aussi petite que la ienella.
Le corps est jaune; palpes antennes, une strie sur chaque côté du
clypeus et aux joues, une ligne médiane longitudinale sur toute
la tête et le prothorax; et les deux côtés de ce dernier, deux lignes
sur le P'' article des antennes, des taches au méso et metathorax
et aux segments du ventre noi7's. Ailes larges arrondies, nervures
noires, quelques unes pâles à la base; franges rares très-courtes,
une ligne supérieure aux fémurs, base des tibias et un anneau à
leur extrémité noirs; onglets simples (Schneider).
Genre NOTOCHRYSA Me Lachl., p.
[Hemerobius Ramb.)
1. Notochrysa fulviceps Steph., Schn,, Me Lachl., Br.,
Plan., p. 207.
erythroceplialus Ramb., p. 428.
capitata Wesm.
Très-rare. Wesmael en possédait deux exemplaires pris à Jette
près de Bruxelles, le 21 juin (étiquetés capitata). J'en ai pris un à
Halloy, un autre à Liège ou à Longchamps. Un troisième près du
lac de la Gileppe le 3 juillet. Un quatrième en Campine (D' Bamps).
Diffère de la capiitata par sa grande taille, les onglets dilatés à
172 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES
la base en dedans, les ailes plus allongées, le dessus du protorax
et du thorax jaunâtres en dessus bordés de brun, la réticulation
noire excepté la veine marginale, la sous-costale, le radius et le
cubitus postérieur qui sont vert blanchâtre.
Les deux espèces diffèrent de tous les Clivysopa par la tête rouge
orangé en dessus.
2. Notochrysa capitata Fab., Wesm. (pars.), — Sch., Me
Lachl., Br., Plan., p. 207.
Très-rare. J'en ai pris un exemplaire à Hestreux sur les Hautes
Fagnes. M. Me Lachlan en a vu un près de Spa en juillet.
Prothorax roux orangé obscur. Onglets légèrement courbés simfles.
Ailes courtes irisées. Réticulation brun-rougeâtre.
Famille des MYRlIELEOIlTIDESî.
{MyrmeleontiàaE)
.
Genre MYRMELBON L.
1. Myrmeleon formicarius L. (pars.), Fab., Latr., Ramb.,
Burm.
M. enropoeus Me Lachl., Brauer.
Habite les lieux sablonneux, mais très-local ; observé en Campine
(notamment au Bolderberg près de Hasselt) — au Pellenberg près
de Louvain — aux environs de Bruxelles (Bois de la Cambre, Rouge
Cloître) — dans les sapinières de la Flandre occidentale — à Marche
les Dames près deNamur,aux sablonnières d'Arlon. Duché de Limbourg
et Brabant septentrional (Albarda).
Dans ces localités on trouve fréquemment la larve au dessus des
fourmillières, où elle se tient au fond du petit entonnoir qui lui sert
de piège. Quant à l'insecte parfait, on ne le voit voler que rarement.
Je crois qu'il est crépusculaire et parait en juillet. Le plus simple
pour l'obtenir est de l'élever de larve.
2. Myrmeleon formicalynx Fab., Latr., Burm.
formicarius L. (pars.). — Me Lachl. — Brauer.
innotatus Ramb.
J'ai rencontré cette espèce le 2 juin près d'Arlon, sur les coteaux
où croissent des Genêts sur la route de Mersch allant à la Gaiehel.
J'en pris quelques exemplaires volant lourdement au soleil. Ils
venaient d'éclore.
Famille des PâlVORPIDES.
{Panorpidx).
Genre BITTACUS Latr.
1 . Bittacus tipularius Fab. Latr.
italiens? MùU.
Le prof. Wesmael l'a pris plusieurs fois en été pendant le jour
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 173
aux environs de Bruxelles, dans les taillis formant la lisière de la
forêt de Soigne sur la pente de l'étang nommé Vivier d'Oies. Ces
taillis sont aujourd'hui défrichés. M. H. Donckier en a capturé un
exemplaire à Fallais sur la Méhaigne le 23 juin 1879. Cet insecte,
me disaitWesmael, a un vol particulier qui le fait reconnaître.
M. le D Brauer a donné une notice biologique sur cette espèce qui est importante à consulter : Uber die Lebenweise des Bittacus tipnlanus (Verhandl. Wien. Zool. bot. Verein 1853). 2. Bittacus Hageni Brauer Verhandl. Wien. Zoolog. botan. Gesellsch. 1860. Un exemplaire de cette rare espèce a été pris le 19 juillet 1881, parmi les Graminées sur le bord du canal près de Ronquières aux environs de la station de Tubize. M. Me Lachlan rappelle que M. Poujade l'a déjà observé aux environs de Paris dans le parc de StCloud.(VoirBulletindelaSoc. Ent.de France, 1878, p. CXIX). Genre PANORPA L. Pour ce genre, j'ai crû bon de donner les diagnoses que j'ai rédigées pour mon propre usage après l'examen d'un grand nombre d'exemplaires des cinq espèces que nous possédons et qui se ressemblent beaucoup. l''^ SECTION. Nervure sous-costale finissant à la moitié de la longueur des ailes, où elle se confond avec la costale. 1. Panorpa alpina Ramb., p. 330. Me Lachl., Trans. Soc. ent. 1869, p. 62. mriaMlis Brauer. Ailes presque sans taches, excepté une petite marque brune aux deux bouts du ptérostigma. Secteur principal bifurqué une seule fois après la bifurcation de la base du ptérostigma. Tète jaunâtre ou roussâtre, le dessus noirâtre. Onglets des tarses quadridentés. (^. 3»= segment prolongé en dessus au milieu où il est redressé en gouttière. Le 6% vu de profil régulièrement conique, plus étroit au bout; le 7^ long, mince à la base, plus large au bout; le 8' analogue, mais fortement tronqué en dessus à partir de sa moitié. Appendices inférieurs très longs, à branches aplaties presque lancéolées. On voit à côté les bouts pointus arqués du pénis. 9 colorée comme le mâle, mais montrant souvent sur les ailes quelques vestiges de points supplémentaires grisâtres. Condroz (Halloy), entre Sambre et Meuse (Virelles), Luxembourg, Ardennes et pays de Hervé (Bouillon, Spa, Hautes Fagnes, Dolhain), du 15 juin et jusqu'au 15 juillet. C'est une espèce subalpine; cependant M. de Bormans l'a prise le 21 juin au bois de la Cambre, près de Bruxelles. — Duché de Limbourg (Albarda). Facile à distinguer des autres espèces européennes par la ner174 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES vure sous-costale finissant à mi-chemin des ailes. La P. caucasica Sëlys (Me Lachl., 1. c, p. 63) est de la même section. 9, se séparant des autres espèces par les caractères des ailes signales plus haut chez le mâle. 2* SECTION. Nervure sous-costale des ailes supérieures arrivant jusqu'au ptérostigma. 2. Panorpa commuuisL. Ramb.,p.328,!McLachl. (l.c.),etc. Ailes allongées, tachées de noir d'une façon un peu variable. Chez les exemplaires normaux : 2-3 petits points entre la base et le ptérostigma; une bande flexueuse transverse au niveau du ptérostigma, enfin l'extrémité de l'aile. Secteur principal deux fois bifurqué après le ptérostigma. Antennes et tête noirâtres; rostre fauve, nuque brun-jaunâtre. Onglets des tarses quadridentés . (^ 3* segment non prolongé au milieu en dessus; 6^ segment vu de profil régulièrement conique, plus étroit au bout ; l'' triangulaire allongé, plus étroit à la base; 8* analogue, un peu raccourci au dos. Appendices inférieurs minces longs pileux. Pénis en lame large simplement échancrée au bout. L'extension finale du 9® segment en dessus coupée droit, où l'on voit les appendices supérieurs qui la dépassent. 9 colorée comme le mâle. Variétés : A. La bande noirâtre transverse séparée en deux taches. B. Comme la précédente, mais la tache apicale des ailes nulle. C. Ailes sans taches, excepté une marque brun clair au ptérostigma. Commune partout en juin et juillet, et parfois jusqu'au V octobre. Les variétés peu ou point tachées ont été recueillies sur les Hautes Fagnes, Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). La femelle se distingue bien de celle de la germanica par sa bande noire médiane transverse au niveau du ptérostigma, ainsi qu'à la nervure terminale deux fois bifurquée. 3. Panorpa vulgaris Imhofi^. P. communis var. ? difflnis Me Lachl. (1. c.) Excessivement voisine de la communis dont elle n'est peut être qu'une race. Stature plus petite, plus ramassée. Les taches noires des ailes (autres que la bande transverse ordinaire) mieux marquées, notamment les quatre de la première moitié de l'aile et une marginale au bord postérieur avant le bout; le noir terminal entourant presque toujours une petite tache hyaline, de sorte qu'au premier abord les ailes ont l'apparence d'être marquées de trois séries ondulées transverses de taches noires. ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 175 Commune depuis le mois de mai jusqu'à la fin de juillet, parfois au commencement d'octobre. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Je conviens que de véritables caractères spécifiques manquent jusqu'ici pour séparer la mdgaris de la communis; mais lorsqu'on réunit comme je l'ai fait un grand nombre d'exemplaires, on est frappé de l'apparence différente des deux espèces dans leur ensemble. Toutefois certains individus sont difficiles à classer, surtout ceux qui sont de taille intermédiaire. 4. Panorpa germanica L. Ramb., p. 329. Me Lachl. (1. c.) ajfftnis Leach. apicalis Steph. montana Brauer. Ailes peu tachées^ le noirâtre se réduisant en général à une tache au ptérostigma, un limbe étroit au bout des ailes et à 4-5 petits points dont 2 alignés vers la tache du ptérostigme. Secteur principal une seule fois fourchu après le ptérostigma (très exceptionnellement deux fois); rostre fauve; antennes noirâtres, tête noirâtre en dessus, passant au brun un peu jaunâtre à la nuque. Onglets des tarses tridentés. (^ Le 3'= segment prolongé en dessus au milieu mais moins que chez alpina; le 6' vu de profil, est presque égal, à peine rétréci au bout; le 7^ plus épais au bout qu'à la base; le 8' analogue, tronqué obliquement en-dessus au bout. Appendices inférieurs un peu plus larges que chez les autres espèces vers le bout, qui est un peu en raquette. Chacune des deux branches latérales du pénis terminée par deux petits prolongements cylindriques qui se croisent l'un sur l'autre. Extension finale du 9*= segment en-dessus formant un prolongement ovale qui dépasse beaucoup les appendices supérieurs lesquels sont cylindriques. 9 Les ailes portent en général 5 à 6 points noirs mieux marqués que chez le mâle. Variété : Ses ailes absolument sans marques obscures excepté un vestige de point au ptérostigma. Commune en juin et juillet. Les exemplaires de la variété sans taches viennent des Hautes Fagnes où existent également les types ordinaires. On pourrait confondre cette variété avec Valpina si l'on ne faisait attention à la nervure sous costale qui va jusqu'au ptérostigma. 5. Panorpa cognata Ramb., p. 330. Me Lachl. (1. c.) germanica Brauer. alpina Hagen (nec Rambur.) Ailes peu tachées, n'ayant d'autres marques gris brunâtre qu'un commencement de bande trausverse partant du ptérostigma, dont 176 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES elle occupe la moitié basale et ne traversant que la moitié de l'aile, puis le bout extrême des ailes, où cette nuance plus pâle est souvent précédée d'un arc grisâtre. Secteur principal une seule fois bifurqué après le ptérostigma. Antennes brunes. Tête rousse, excepté une marque noire aux ocelles, onglets des tarses quadridentés . (^ le 3® segment non prolongé au milieu en-dessus, le 6^ vu de profil presque égal, plus large au bout, son bord dorsal renflé, le 7* ressemblant au 6^ mais mince ; le 8^ grêle allongé un peu tronqué en dessus postérieurement; appendices inférieurs minces. Pénis fourchu en deux lanières fines écartées à la base, convergeant l'une vers l'autre au delà du bout des appendices. 9 ressemble à celle de Valpina mais distincte par la nervule souscostale complète, le commencement de bande brune partant de la moitié basale du ptérostigme, le bout des ailes obscurci (cette nuance manque parfois). Se trouve dans les bois à partir du 15 juin jusqu'en août. Peu commune. Je l'ai prise à Halloy, à Longchamps et à Groenendael près de Bruxelles. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Le mâle est facile à reconnaître à la forme du 6^ et du 7« segments épais et redressés au bout. La P. Mendionalis R. espèce à ailes très-tachetées de noir est du même groupe. Famille des BORËIDES. {Boreidm). Genre Boreus Latr. Panorpa L. Gryllus Panzer (pars). 1. Boreus hyemalis L. Ramb., p. 228. — Me Lachl. l. c. Le prof. Wesmael a recueilli cette espèce à la fin de l'automne dans la mousse, au pied d'une colline schisteuse boisée à Chaudfontaine; un exemplaire le 2 mars à Rouge Cloître près de Bruxelles. On sait que les Boreus insectes aptères, qui ressemblent à une grosse puce ou à un petit grillon, paraissent pendant la saison froide d'octobre à mars et se rencontrent même sur la neige. M. le D" Brauer a publié une notice intéressante sur ce genre : Beitrage zw Kenntniss der Verwandlung der JVeuropteren (Boreus) 1857, SOUS-ORDRE IIL — TRICHOPTÈRES Leach , Me Lachl. {Phryganea L. — PUcipe?ines Latr.). Le troisième et dernier sous^ordre des Névroptères ne comprend que la grande famille des Phryranides. ET DES NÉVROPTERES DE BELGIQUE. 177 Les métamorphes sont complètes; la larve est aquatique (à l'exception du G. Enoicyla) et vit dans un fourreau ou dans un abri qu'elle se construit de matières végétales ou inorganiques. La nymphe également aquatique est inactive et ne prend pas de nourriture. L'insecte parfait à l'état de repos, a les ailes plus ou moins en toît, dirigées dans la longueur de l'abdomen, les inférieures, presque toujours plissées, couchées sous les supérieures. Ce sous-ordre diffère du précédent (Nevroptères Planipennes) par les larves et les nymphes qui sont aquatiques, vivant dans un fourreau ou dans un abri et par les ailes inférieures plissées à l'état de repos. Nous possédons aujourd'hui, pour les Trichoptères, une monographie admirable à laquelle je renvoie avant toute autre dans les citations, c'est celle de M. Mac Lachlan intitulée ; A Monograpldc Révision mid Synopsis of tlie Trichoptera of iJie european Fmma{^). On consultera aussi avec ivmtXes, Recherches pour servir à lliistoire et à Vanatomie des Phryganides par l'illustre F. Jules Pictet, un vol. in-4'', avec 20 planches (Genève, Cherbuliez, 1834). C'était la première Monographie publiée sur les Phryganides et elle est encore excellente, mais la date éloignée de sa publication et legrand nombre de genres et d'espèces découverts depuis, la rendent actuellement insuffisante. M. Mac Lachlan dans son ouvrage considère les Trichoptères comme un ordre particulier, et le divise en familles, ajoutant que ce ne seront que des sous-familles pour les Entomologistes qui conserveraient la grande famille en son entier. C'est ce que je ferai, me bornant à donner aux sept familles de l'auteur, la désinence en usage adoptée pour les groupes de sous-familles. Les Trichoptères ont des rapports marqués avec les Lépidoptères. Leurs larves sont pour ainsi dire des chenilles aquatiques et l'insecte parfait ressemble souvent à s'y méprendre à certaines petites Tinéides, du Q. A delà, par exemple. Famille unique. — PHRYGâNIDES. {Phryganidé) . Elles forment dans leur ensemble le genre Pliryganea, de Linné, qui y comprenait aussi les Perlides. Cette grande famille selon Kolenati se subdivise d'abord en deux branches : la première comprend les sous-familles Phryganines- Limnêphilines et Séricostomatines, que l'on rassemble sous (') LoQ(li"es, John van Voorst, Berlin Friedlander, publié de 1874 à 1880, 1 vol. grand 8", avec 59 planches. Enjuin 1884, chez les mêmes libraires, l'auteur a donné un premier supplément (First additional supplément) avec 1 planches. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. 12 178 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES le nom à'Inéquipalpes, parce que le nombre des articles des palpes maxillaires des mâles diffère de celui des femelles. La seconde branche comprend les sous- familles : LeptocérineS' Hydropsychines-Rhyacopliilines et Hydroptilines. On leur donne en commun le nom de Equilpalpes parce que le nombre des articles des palpes maxillaires est le même dans les deux sexes. M. Mac Lachlan résume de la manière suivante les caractères principaux de nos sous-familles : I. Inequipalpes. A. Palpes maxillaires du ^ de 4 articles légèrement pubescents, de forme semblable dans les deux sexes. 1. Phryganines. B. Palpes maxillaires du c3^ de 3 articles, à peine pubescents de forme semblable dans les deux sexes . 2. LimnopMlines . C. Palpes maxillaires du (5^ de 2 ? ou 3 articles ordinairement très velus ou poilus conformés très différemment de ceux de la femelle, variant beaucoup selon les genres 3. Séricostomatines II. Equipalpes. Palpes maxillaires toujours de 5 articles et sauf peu d'exceptions semblables de forme dans les deux sexes. A. Palpes fortement poilus, ordinairement redressés, ayant le dernier article long mais simple, quoique souvent flexible en forme de fouet. Ailes très pubescentes, en général étroites ; antennes presque toujours très-longues et grêles. L'habitation de la larve tubulaire et libre 4. Lepiocérines. B. Palpes longs et plus ou moins fléchis: le dernier article composé de nombreux petits joints légèrement pubescents. Ailes pubescentes. Antennes variables. L'habitation de la larve fixée. La nymphe non enveloppée d'un coccon spécial .... 5. ffydropsycMnes. C. Palpes fléchis à articulations cylindriques, rarement poilus, le dernier article de forme semblable aux autres. Pubescence des ailes variable. L'habitation de la larve fixée, la nymphe enveloppée d'un coccon 6. RhyacopJiilines. D. Taille de l'insecte très-petite, imitant un micro-lépidoptère, très-fortement pubescent et poilu, les ailes avec de nombreux poils redressés. Palpes très-poilus, de structure simple. Antennes courtes et robustes. L'habitation de la larve libre, membraneuse, ressemblant à une graine 7. Hydroptilines, ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 179 Sous-Famille I. — PHRYGANINES. Genre NEUHONIA Leach., Me Lachl., p. 14. A. Neuronia, Leach. Wallengr. 1. Neuronia ruficrus, Scop. — Me. Laehl., p. 15. Observée en juin et au commeneement de juillet dans les parties élevées des Ardennes et du Luxembourg; aussi dans l'Entre-Sambre et Meuse : Spa, Hautes Fagnes, Arlon, Virelles près de Chimay. C'est pour nous une espèee subalpine. Cependant M. Albarda la signale également dans le Duché de Lirabourg et le Brabant septentrional. La rétieulation du eentre des ailes supérieures la distingue bien de certains petits exemplaires de la Phryganea striata ainsi que de VAnabolia nervosa, espèces auxquelles elle ressemble assez dans son ensemble. § B. Holostomis, Kolenati, Wallengr. 2. Neuronia reticulata L., Me Lachl., p. 17. Carapine en avril sur les bords du Demer près de Hasselt, par M. Edgar Claes. Espèce boréale, l'une des plus jolies des Phryganides européennes. Pieds brun noirâtre à tibias postérieurs jaunâtres. 3. Neuronia clathrata, Kolenati, Me Lachl., p. 18. Mêmes localités que la précédente, par M. Claes. Brabant septentrional (Albarda). Espèce boréale et des parties alpines de l'Europe centrale, tout aussi jolie que la reticulata, dont elle diffère surtout par les pieds jaunâtres excepté la base des fémurs qui est noirâtre. Genre PHRYGANEA L. — Me Lachl., p. 21. § A. Phryganea L. Wallengr. 1. Phryganea grandis L. — Me Lachl., p. 21. Mai à juillet. Assez répandue, mais pas en très -grand nombre; se trouve dans les taillis et les herbages près des étangs. Vole lourdement et se repose immédiatement. Observée dans presque toutes nos provinces : Longchamps sur Geer, Liège, Arlon, Bruxelles, Campine, etc. — aussi dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional (Albarda). 2. Phryganea striata L. — Me Lachl., p. 23. Campine à Calmpthout, Genck, Lanaeken ; environs de Liège, Spa, Hautes Fagnes, Arlon. Parait de la mi-mai jusqu'en juillet, selon l'altitude; est assez commune. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 180 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES Certains exemplaires de grande taille sont difficile à distinguer de la grandis; d'autres que j'ai pris à Arlon sont d'une variété petite à ailes peu tachetées, plus obscures, tels que sont ceux que M. Mac Lachlan signale en Ecosse. Ces derniers ressemblent assez à la Nenronia ruficrus. § B. Dasystegia Wallengr. 3. Phryganea varia F. Me Lachl., p. 24. Vole en mai et juin — aussi en septembre; assez commune en Carapine à Calmpthout et Genck; et sur les bords de l'Ourthe. — Aussi dans le Duché de Limbourg et !e Brabant septentrional (Albarda). 4. Phryganea obsoleta Hagen. — Me Lachl., p. 26. Parait en août. M. Claes et moi l'avons prise à Genck. C'est comme la Neuronia clathrata une espèce boréale et alpine. On la distingue facilement de la tiaria à ses ailes supérieures dont le fond est gris clair, moins tacheté, et aux inférieures également pâles, dénuées du léger limbe obscur. Certains exemplaires sont presqu' aussi petits que la Phr. minor. § C. Trichostegia Kolen. Wallengr. 5. Phryganea minor Curt. — Me Lachl., p. 27. tortriceana Ramb. Probablement rare. Un exemplaire au Musée de Bruxelles par feu Camille Van Volxem. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Schimpen eu Campine par M. Claes le 24 juin. M. Me Lachlan dit qu'elle parait en été dans les bois de Chênes et se cache dans les fentes des écorces pendant le jour. Genre AGRYPNIA Curt., Me Lachl., p. 28. OligotHcMa Ramb. 1. Agrypnia pagetana Curt., Me Lachl., p. 29. strigosa Ramb. J'ai pris cette jolie espèce, qui est presque subalpine, à Arlon sur les bords d'un étang ombragé au commencement de juin, et à Moresnet le 18 du même mois, M. Claes l'a retrouvée dans les marais de la Campine limbourgeoise. — Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Sous-Famille II. — LIMNOPHILINES. Genre COLPOTAULIUS Kolen., Me Lachl., p. 34. 1. Colpotaulius incisus Curt., Me Lachl., p. 35. excisus Kolen. striolata Ramb. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 181 Prise à Blankenberg dans les Dunes, par C. Van Volxem; à Molenbeek et Rouge Cloître en mai et juillet par M. Aug. de Bormans. Brabant septentrional (Albarda). Rare. Genre GRAMMOTAULIUS Kolen., Me Lachl., p. 37. 1. Grammotaulius nitidus Mùller, Me Laehl., p. 38. Rare. Reeueillie à Blankenberg par C. Van Volxem. Diffieile à distinguer de Vatomarius. Grammotaulius atomarius F., Me Laehl., p. 39. lineola Steph. Ramb. Parait de mai jusqu'en octobre selon les années et les localités. Généralement répandue : Longehamps, Liège, Condroz, Hautes Fagnes, Campine, Brabant etc. La petite ligne noire des ailes inférieures caractérise bien cette grande espèce. Genre GLYPHOT-ffiLIUS Steph., Me. Lachl., p. 41. 1. GlyphotaBlius pellucidus Retzius, Me Lachl., p. 44. Juin-août; parfois jusqu'en octobre, peu commun, habite les taillis, les bosquets, mais généralement répandue : Longehamps, Condroz, Brabant, Campine etc. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Les ailes supérieures émarginées au bout caractérisent bien cette espèce, dont la nuance et les dessins sont d'ailleurs très variables. Genre LIMNOPHILUS Leach., Me Laehl., p. 47. 1. Limnophilus rhombicus L. — Me Lachl., p. 48. Assez commun en juillet, août, parfois même jusqu'au commencement d'octobre sur les buissons au bord des étangs : Longehamps, Liège, Bruxelles, Campine. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Limnophilus subcentralis, Brauer, Me Lachl., p. 124. Campine par M. Bamps. Brabant septentrional (Albarda). 3. Liminophilus flavicornis F. — Me Lachl., p. 52. Commun partout du 15 mai au 15 octobre : Longehamps, Campine, Brabant, Condroz, Ardennes, etc. — aussi Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Se tient souvent dans les taillis humides, sur les sapins. Varie beaucoup pour les dessins obscurs des ailes supérieures qui sont souvent très effacés. 4. Limnophilus submaculatus Ramb, Me Laehl., p. 67. M. Mac Lachlan et moi avons pris cette espèce peu répandue sur 182 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES les Hautes Fagnes le 8 juin et le 4 juillet à la Barraque Michel et au bois Long-Loup près de Hockai. Elle ne paraissait pas rare, et se trouvait sur le bord du bois vers les bruyères marécageuses. Lorsque Ton ébranlait les branches elle se laissait en général tomber à terre et se cachait dans la mousse. Cette espèce, rare dans les collections, n'avait encore été observée que dans le raidi de la France et en Espagne; depuis MM, Lachlan et Cuny l'on prise dans les Vosges. Il ne faut pas la confondre avec les variétés pâles de la flamcornis. 5. Limnophilus marmoratus, Curt , Me Lachl., p. 54. viirea Ramb. Du commencement de juillet au 15 septembre. Longcharaps, Campine, Rouge-Cloître, Hainaut etc. Peu commune. — Observée le 26 juin à Calmpthout. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 6. Limnophilus stigma, Curt., Me Lachl., p. 57. fulva et impura Ramb. Rare. Je l'ai prise à Viel-Salm; M. le D Bamps à Genck. Duché
de Limbourg (Albarda).
Reconnaissable au très petit trait noir isolé des ailes inférieures.
7. Limnophilus lunatus, Curt., Me Lachl., p. 61.
lunaris Pictet.
Jlamda Ramb. (variété méridionale).
Assez répandue. Parait de juillet au 15 novembre selon les
localités : Longchamps, Halloy, Hautes-Fagnes, Rouge-Cloître,
Bouillon. Espèce principalement automnale; se trouve sur le bord
des étangs.
Aussi dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional
(Albarda).
8. Limnophilus politus, Me Lachl., p. 68.
Observée sur la frontière du Grand Duché de Luxembourg à
RodenhoflP
?
par C. Van Volxem.
9. Limnophilus ignavus Hag., Me Lachlan, p. 76.
Observé par M. Aug. de Bormans à Rouge-Cloître près de
Bruxelles, du 23 août au 1 octobre sur le bord des étangs. Assez rare.
10. Limnophilus nigriceps Zetterst., Me Lachl., p. 77.
Prise dans la Campine aux environs de Hasselt par M. Edgar
Claes. — Brabant septentrional (Albarda).
11. Limophilus centralis, Curt., Me Lachl., p. 79.
Hautes Fagnes du 8 juin au 20 juillet, Spa. Carlsbourg dans
le Luxembourg. Duché de Limbourg et Brabant septentrional
(Albarda) (1).
(V Limnophilus xanthodes Me Lachl., p. 60. Duché de Limbourg et Brabant
septentrional (Albarda).
Limnophihis elegans Curt., Me Lachl., p. 66. Brabant septentrional (Albarda).
"ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 183
12. Limnophilus vittatus F., Me Lach!., p. 81.
Se trouve en juillet, août et septembre dans les Hautes Fagnes;
Campine près de Hasselt ; Longcharaps.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
13. Limnophilus affinis Curt. Me Laehl., p. 82.
Commun partout de juin à octobre dans les buissons :Longehamps;
Condroz, Campine, Brabant.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
14. Limnophilus auricula Curt., Me Lachl., p. S4^ guttata,
Ramb.
Très commun partout de juillet à la fin de septembre selon les
localités, dans les bois et les bosquets.
C'est la plus petite espèce du genre.
15. Limnophilus griseus L., Me Lachl,, p. 85.
variegata, R.
Rare. De la fin de juillet à septembre. Longchamps, Laeken,
Halloy, Campine.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
16. Limnophilus bipunctatus Curt., Me Laehl.
Longchamps et Halloy; du 20 juillet au 5 septembre, rare.
17. Limnophilus extricatus Me Lachl., p. 91.
Rare. Observé à Longchamps le 10 juin; aussi à Lanaeken en
Campine du 25 juin au 20 juillet. — Rouge-Cloître; sur le bord des
étangs; Laeken, Grammont.
18. Limnophilus luridus Curt., Me Lachl., p. 93.
Assez commun au commencement de juillet sur les Hautes Fagnes
et à Spa.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
19. Limnophilus sparsus Curt., Me Lachl., p. 94.
fuscus, Steph., Me. Laehl., Colim.
fuscata, Ramb.
Assez rare : observé à Calmpthout le 20 mai; Spa, Viel-Salm,
3 juillet; Condroz à Halloy; Laeken, Gédinnes, Louette-St-Pierre.
J'en ai pris encore un exemplaire à la Barraque Michel le 4 septembre.
Brabant septentrionnal et Duché de Limbourg (Albarda).
20. Limnophilus fuscicornis Ramb., Me Laehlan, p. 99.
Très rare. Environs de Liège; Dinant en mai et juin.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Genre ANABOLLA. Steph., Me Lachl., p. 101.
1. Anabolia nervosa Leach., Me Laehl., p. 103.
Limnophila fîcsca Ramb.
184 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
Commune à la fin d'août et en septembre et octobre. Longchamps,
Liège, Condroz, Campine, Brabant, etc., près des étangs
et des ruisseaux.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Genre PHACOPTERYX Kolen., Me Lachl., p. 106.
1. Phacopteryx brevipennis Curt., Me Lachl., p. 106.
M. Mac Lachlan me communique qu'il a vu cette espèce prise
en Belgique. La localité est incertaine. C'est un insecte boréal, qui
vole en été.
Brabant septentrional (Albarda).
Genre ASYNARCHUS Me Lachl,, suppl., p. XXVI.
1 . Asynarchus coenosus Me Lachl.
Stenopliylax id. Me Lachl., p. 117.
Prise à la Barraque Michel sur les Hautes Fagnes. Espèce subalpine.
Genre STENOPHYLAX Kolen., Me Lachl., p. 114.
1. Stenophylax alpestris Kolen., Me Lachl., p. 119.
Je l'ai prise sur les Hautes Fagnes le 8 juin et à la Barraque
Michel le 9 juillet. Elle j était commune. Cette espèce remarquable
n'avait encore été trouvée qu'en Angleterre et dans la
Russie méridionale.
2. Stenophylax infumatus, Me Lachl., p. 124.
Limnephila rufescens ? Ramb.
M. Hagen signale {in litt.) un mâle de Belgique qui est dans sa
collection, m'écrit M. Mac Lachlan.
3. Stenophylax rotundipennis Brauer, Me Lachl., p. 126.
Tilff sur l'Ourthe (Musée de Bruxelles) par M. Foetinger. Duché
de Limbourg (Albarda).
4. Stenophylax nigricornis Brauer, Me Lachl., p. 127.
Assez commun du 15 juin à la fin de juillet à Rouge-Cloître près
de Bruxelles sur les troncs et au pied des vieux chênes sous la
mousse, dans les parties très humides de la forêt entre le troisième
étang, l'avenue et la fontaine, où il a été découvert par M. Aug. de
Bormans.
5. Stenophylax stellatus Curt. Me Lachl., p. 128.
pantheHnus Pict., Burm., Hagen.
Halloy sur les bords du Boeq de juin à septembre, Barisart près
de Spa vers le 15 octobre. J'en ai pris deux exemplaires à Longchamps
sur Geer en juillet et le 24 octobre. Il y est très-rare.
6. Stenophylax latipennis Curt. Mo. Lachl., p. 134.
LimneptUla
?
mdiata Ramb.
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 185
M. Mac Lachlan m'informe qu'il en a vu des exemplaires de
Belgique.
7. Stenophylax luctuosus Piller, Me Lachl., p. 130.
Anabolia gigantea Brauer.
Stenophylax geometrica Kolm.
Habite les parties subalpines . pris à Hockai (Sélys), Arlon
(C. Van Volxem), Lac de la Gileppe en juillet. — Je l'ai pris aussi
à Dolhain-Limbourg dès la fin de juin.
8. Stenophylax concentricus Zetterst. , Me Lachl., p. 134.
liieroglypliicus Steph. (nec Curtis).
mhex Hagen.
Limnepliila striata Ramb. (nec L.).
Bruxelles, de la fin d'avril au 15 mai. Un exemplaire à Longchamps
le 21 septembre, Campine (rare).
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
9. Stenophylax speluncanim Me Lachl., 136.
mhex Curt.
Bruxelles le 30 avril. Ressemble beaucoup au concentricus [^).
Genre MICROPTERNA Stein,, Me Lachl., p. 137.
1. Mieropterna lateralis Steph., Me Lachl., p. 142.
Prise à Rouge Cloître près de Bruxelles par M. Aug. de Bormans;
un seul exemplaire le 11 septembre sous la mousse.
Genre HALESUS Steph., Me Lachl., p. 146.
1. Halesus interpunctatus Zetterst., Mae Lachl. suppl.
p. XXXVI.
radiatus (pars) Me Lachl., p. 148.
Très commun sur les buissons qui bordent le Boeq à Halloy etc.
en septembre et octobre. Observé également en Campine et une
fois à Longchamps(^).
C'est dans le supplément de son grand ouvrage que M. Me Lachlan
a distingué cette espèce du radiatus. Ce dernier semble
propre aux Iles britanniques.
2. Halesus digitatus Schrank, Me Lachl., p. 150.
Jiieroghjjihicus Curt.
Halloy sur le Bocq de la fin d'août jusqu'au milieu d'octobre.
J'en ai encore pris là un exemplaire le 22 novembre 1874. Campine
à Lanaeken.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.)
(') Stenophylax picicornis Me Lachl., p. 122.
Duché de Limbourg (Albarda).
(*) Halesus tessellatm, Me Lachl., p. 150.
Duché de Limbourg (Albarda).
186 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
3. Halesus guttatipennis, Me Lachl., p. 162.
mucorea Imh., (Mss.), Me Lachl., p. 162.
J'en ai pris à Hallej sur le Bocq le 15 octobre un exemplaire
femelle.
Genre DRUSUS Steph., Me Lachl., p. 164.
1. Drusus annulatus Steph., Me Lachl., p. 166.
Pris à Dinant à la mi-juillet par M. Me Lachlan. Rare.
Genre ECCLISOPTERYX Kolen., Me Lachl., p. 184.
1. Ecclisopteryx guttulata Piet., Me Lachl., p. 185.
M. Mac Lachlan m'écrit qu'il la vu parmi des insectes provenant
de Belgique. Le Musée possède un exemplaire de la collection
Van Volxem, mais sans indication de localité. Vole de mai à juillet.
Genre CHiETOPTERYX Steph., Me Lachl., p. 191.
1. Ch89topteryx
?
villosa, Fab., Me Lachl., p. 193.
tuberculatimi Piet.
Commun dans les bois en octobre et novembre. Je l'ai observé
à Barisart, près de Spa; à Halloy, sur le Bocq. M. de Bormans l'a
pris à Uccle Stalle, près de Bruxelles, à la même époque.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
C'est un insecte lourd, qui vole peu. On le trouve souvent
accouplé sur les taillis le long des ruisseaux.
Genre ENOICYLA Ramb., Me Lachl., p. 205.
1. Enoicyla pusilla Burm., Me Lachl., p. 207.
syhatica Ramb.
Je l'ai prise vers lelôoctobre àBarisart et à laGéronstère, volant
dans les taillis. MM. Weyers et Cam. Van Volxem avaient rencontré
en grand nombre la larve dans la forêt de Soigne au pied
des troncs d'arbres dans la mousse. Le fourreau dans laquelle elle
vit ressemble à celui des Lépidoptères du genre Fumea. C'est le
seul Trichoptère dont la larve soit terrestre et la femelle de
l'insecte parfait aptère, comme celles des Psyché et des Fumea.
Habite aussi le Brabant septentrional (Albarda).
Sous-Famille III. — SERICOSTOMATINES.
Genre SERICOSTOMA Latr. , Me Lachl., p. 223.
1. Sericostoma persouatum Spence, Me Lachl., p. 224.
Spencii Steph.
collare Pietet, Ramb.
multiguUatum Piet., Ramb. (variété 9)

ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 187
Spa, Lac de la Gileppe; Comblain au Pont sur l'Ourthe, au
commencement de juillet. M. Mac Lachlan a pris à Ronquières un
mâle qui diffère un peu, dit-il, par les gaines. C'est une espèce
septentrionale.
Duché de Limbourg (Albarda).
2. Sericostoraa turbatum Me Lachl., p. 231.
collarel Pict.
muUigultatum, Pict.
Assez commun dans l'Ardenne et le Condroz en juin et au commencement
de juillet; Viel Salm, Coo, la Gileppe, Halloy sur le
Bocq; Pays de Hervé. C'est une espèce subalpine. M. Mac Lachlan
dans son First Additional supplément (1884) p. 19, mentionne
que les exemplaires qu'il prit à la cascade de Coo en juillet 1881
sont très foncés, mais que la couleur de leurs .antennes varie du
grisâtre au noir(').
Genre OECISMUS Me Lachl., p. 236.
]. OEcismus monedula Hagen., Me Lachl., p. 237.
Pris àBouillon par M. Mac Lachlan le 10 juillet sur un petit ruisseau
qui se jette dans la Semois. L'espèce n'était connue dit-il que
des montagnes du Taunus et de l'Herzegebirge en Saxe.
Genre NOTIDOBIA Steph., Me Lachl., p. 237.
1. Notidobia ciliaris L., Me Lachl., p. 238.
Assez répandue. Vole sur les étangs et les ruisseaux vers le
15 mai. Observée à Longchamps, Liège, Hasselt, Lanaeken,
Hastières etc.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Genre GOERA Hoff'm., Leach., Me. Lachl. p. 240.
1. Goera pilosa F. Me. Lachl., p. 241.
Lasiostoma fuhum Ramb.
Observée à Poix près de St. Hubert, Bouillon, Dinant, Halloy
environs de Maestricht, Longchamps ? — Duché de Limbourg
(Albarda).
Genre SILO Curt., Me Lachl. p. 244.
1. Silo pallipes F. Me. Lachl., p. 245.
Viel-Salm en juin ; Bouillon, Dinant en juillet commun.
Duché de Limbourg (Albarda).
(') Sericostonta memorabile Me Lachl., p. 229. Suppl., p. XLVII. Se trouvait dans
les récoltes de Camille Van Volxem avec l'étiquette ; Laeken ; mais M. Mac Lachlan
pense qu'il y a erreur de localité. Dans le /« additionnai supplément., p. 20, il
adopte pour cette espèce le nom de pedemontanum.
188 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES
2. Silo piceus Brauer, Me Lachl., p. 247.
Viel-Salm à la fin de juin. Assez commun à la cascade de Coo
le 18 juillet (Mac Lachlan).
Duché de Limbourg (Albarda).
3. Silo nigricornis Pict., Me Lachl., p. 249.
Lanaeken, vers le 15 juin; Dînant, à la mi-juillet; Halloy, en
août. Assez rare.
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre OLIGOPLECTRUM Me Lachl., p. 257.
1. Oligoplectrum maculatum Fourcroy, Me Lachl., p. 258.
Dasystoma piUchellum Ramb.
Viel-Salra et Coo du 15 juin au commencement d'août; Libin
(Luxembourg) le 9 juillet, Longchamps?
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre MICRASEMA Me Lachl., p. 259.
1. Spec. (indéterminée). Me Lachl., 1. addit. suppl,, p. 26.
Un mâle pris à Bouillon le 16 juillet par M. Mac Lachlan; du
groupe du morosîcm et du tristellum par les appendices anals, mais
paraissant différer par les nervures et par les palpes maxillaires plus
courts (Mac Lachlan). Dans le 2" addit. suppl., p. 26, Mac Lachlan
ne lui impose pas encore de nom spécifique.
Genre LEPIDOSTOMA Ramb., Me Lachl., p. 273.
Mormonia Curt.
1. Lepidostoma hirtum Fab,, Me Lachl., p. 276.
Pris entre Poix et Libin et à Bouillon du 8 au 12 juillet
(Me Lachlan).
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre LASIOCEPHALA Curt., Me Lachl., p. 276.
l. Lasiocephala basalis Kolm, Me Lachl., p. 277.
Sericostoma Mrtmn Pict.
Commune en Ardenne et en Condroz dans la première moitié de
juillet : Viel-Salm, Halloy etc.
Duché de Limbourg (Albarda)(0.
(*) Cruneda irrorata Curt., Me Lachl., p. 271.
Duché de Limbourg (Albarda).
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 189
SECONDE BRANCHE DE LA FAMILLE.
iEQUIPALPIA.
Sous-PAMiLLE IV. — LEPTOCÉRINES.
Genre BER^A Steph., Me Lachl., p. 492.
1 . Bersea pullata Curt., Me Laehl., p. 493.
Un exemplaire, probablement de Longchamps sur Geer.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
2. Beroea maurus Curt., Me Laehl., p. 496.
Prise à Coo et à Bouillon, assez eommune dans les mousses et sur
les très petites sourees. Vers le 10 juillet (Mae Laehlan).
Genre MOLANNA Curt., Me Laehl., p. 283.
1. Molanna angustata Curt., Me Laehl., p. 284.
Naïs plicata Ramb.
Une femelle sur le eanal près de Tubize, le 19 juillet (Mac
Laehlan).
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Abarda).
Genre ODONTOCERTJM Leach., Me Lachl., p. 290.
1. Odontocerum albicorne Seop., Me Laehl., p. 292.
Commun sur les bords duBoeq àHalloy de juin à septembre. Aussi
à Coo, Bouillon, la Gileppe. Se pose sur les branches.
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre L.EPTOCERUS Leach, Me Lachl., p. 294.
1. Leptocerus nigronervosus Retzius, Me Lachl., p. 296.
Phryg. nervosa F. — Myst. venosa, Ramb.
Je l'ai pris à la Montagne St-Pierre près de Maestricht le 18 mai. — M. Edgar Claes en Campine.
Brabant septentrional (Albarda).
2. Leptocerus senilis Burm., Me Lachl., p. 299.
fuhus Me Laehl. (Nec Ramb.).
Très commun à Longchamps sur l'étang à la fin de juin et au
commencement de juillet; vole au coucher du soleil à fleur d'eau;
aussi sur le eanal à Ronquières (Mae Laehlan), Genek (Edg. Claes).
Duché de Limbourg (Albarda).
3. Leptocerus alboguttatus, Hag., Me Laehl., p. 300.
bimaaUatus, Steph. (Née L.).
Liège à la Boverie au commencement de juillet; Bouillon (Mac
Laehlan).
190 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTERES
Leptocerus fulvus Ramb., Me Lachl., p. 298.
Brabant septentrional (Albarda).
4. Leptocerus annulicornis Steph., Me Lachl., p. 301.
Bouillon le 8 juillet (Mac Lachlau). Bords de la Meuse près de
Smermaes le 15 juin, commun.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
5. Leptocerus aterrimus Steph., Me Lachl., p. 302.
Commun sur l'étang à Longchamps au commencement de juillet;
à Spa à la même époque; Halloy au commencement d'août; Campine.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
6. Leptocerus dissimilis Steph., Me Lachl. p. 311.
mtula Ramb.
Liège et Dinant, sur la Meuse du 8 au 12 juillet (Mae Lachlan).
7. Leptocerus cinereus Curt. , Me Lachl., p. 304.
Commun à Bouillon, à Coo, Liège, Dinant; Campine sur les rivières
en juillet, Longchamps?
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
8. Leptocerus albifronsL., Me Lachl., p. 307.
Sur l'Amblève, à Aywailles le 20 juin, à Bouillon volant sur la
Semois le lOjuiliet. Peu commun.
9. Leptocerus commutatus Rostoek, Me LachL
?
, p. 308,
et l*"" addit. suppl., p. 36.
Observé sur la Salm entre Trois-Ponts et Coo le 18 juillet; peu
commun (Mac Lachlan). M. King donne un très bon caractère spécial
pour le commutatus, dont le bout des antennes a 5 ou 6 articles
entièrement blanc argenté.
10. Leptocerus interjectus Me Lachl., Soc. Ent. belg. (1. c.)
et 1^" addit. suppl., p. 35.
Découverte sur la Semois, à Bouillon, le 10 juillet, par M. Mac
Lachlan. Le nombre de ces Leptocerus qui volaient alors sur la
rivière vers le coucher du soleil était immense.
Il est nécessaire de consulter la notice de M Mac Lachlan (1. c.)
et Tarticle de l' Addit. supplément, qui donne une description comparative
de Valbifrons et bilineatus avec l'espèce nouvelle interjectîcs
et le commutatus.
Leptocerus bilineatus L., Me Lachl., p. 308.
Ufasciatus, Oliv.
Commun du 10 au 20 juillet à Spa sur le Wayai, aussi sur les
petits ruisseaux rapides près de Bouillon, mais non sur la Semois.
Vole en plein soleil (Mac Lachlan) (').
(*) Leptocerus riparius Albarda, Me Lachl., p. 312.
Duché de Limbourg (Albarda).
ET DES NÉVROPTERES DE BELGIQUE. 191
Genre MYSTACIDES Latr., Me Lachl., p. 313.
1. Mystacides nigra L., Me Lachl., p. 314, Ramb.
Commune en juin et juillet, quelquefois jusqu'en août sur les
étangs et les rivières : Longeliamps, Villers, Coo ; canal près de
Tubize, etc.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
2. Mystacides azurea L., Me Lachl., p. 315.
nigra Pict. (Me L.)
Commune sur les ruisseaux en juillet : Spa à Barisart, Bouillon,
Campine, Longchamps ? Observée aussi en septembre.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
3. Mystacides longicornis L., Me Lachl., p. 316.
quadrifasciaia F. Ramb.
Assez répandue; vole en juillet: Longchamps sur l'étang, les
environs d'Ostende, le canal à Ronquière, la Campine.
Duché de Limbourg, Brabant septentrional (Albarda).
Genre HOMILIA Me Lachl., p. 317.
1. Homilia leucophaea Ramb. Me Lachl,, p. 318.
Observée du 8 au 18 juillet à Liège et Dinant sur la Meuse par
M. Mac Laehlan, qui remarqua que la nuit elle volait en grand
nombre autour des réverbères.
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre TRI-ffiNODES Me Lachl., p. 319.
1. Triaenodes bicolor Curt. , Me Lachl., p. 320.
Mystacides ferruginea Ramb.
Prise à Calmpthout le 20 mai; à Longchamps sur l'étang en
juillet et août, à Rouge-Cloître par M. de Bormans.
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre ADICELLA Me Lachl., p. 326.
1. Adicella reducta Me Lachl., p. 327.
Du 10 au 18 juillet sur les petits ruisseaux à Dinant et Spa;
peu commune.
2. Adicella ûlicornis Curt. Me Lachl., p. 328.
Prise à Wolferdange le 20 juin. Campine par M. Claes.
Genre OECETIS Me Lachl., p. 329.
1. OEcetis ochracea Curt., Me Lachl., p. 331.
Mystacides ohsoleta Ramb.
Recueillie aux environs de Hasselt par M. Edgar Claes; vole en
192 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES
été et au commencement de l'automne d'après M. Mac Lachlan.
Brabant septentrional (Albarda).
4. OEcetis furva Ramb., Me Lachlan, p. 332.
Je l'ai prise à Longchamps sur l'étang en juillet et août.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
3. OEcetis lacustris Pict., Me Lachl., p. 333.
Commune à Longchamps sur l'étang, dans la première moitié de
juillet, Campine.
4. OEcetis notata Ramb., Me Lachl., p. 335.
Sur la Meuse à Liège et à Dinant, du 8 au 20 juillet (Me Lachlan).
Duché de Limbourg (Albarda).
5. OEcetis testacea Curt., Me Lachl., p. 336.
Prise par M. Me Lachlan, le 10 juillet sur la route entre Libin et
Bouillon, et à Bouillon même; rare.
Brabant septentrional (Albarda).
6. OEcetis tripunctata F. Me Lachl., p. 337.
Setodes pimctatella Ramb.
Sur la Meuse à Liège au commencement de juillet; commune (Me
Lachlan).
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre SETODES Ramb., Me Lachl., p. 338.
1. Setodes tineiformis Curt., Me Lachl., p. 340.
aspersella Ramb.
Je Tai observée à Longchamps en juin; feu Van Volxem à Laeken.
Vole, dit-on, sur les marais jusqu'en automne.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
2. Setodes interrupta F,, Me Lachl., p. 340.
Longchamps sur l'étang du 25 juin au 10 juillet; sur l'Ourthe
près de Liège; la Lesse au 15 juillet (Me Lachlan).
3. Setodes argentipunctella Me Lachl., suppl. p. LXIX.
Commune à Bouillon, sur la Semois vers le 12 juillet (M. Mac
Lachlan). On ne la connaissait, dit-il, que du Nord-Ouest de
l'Angleterre et de l'Ouest de l'Irlande.
4. Setodes punctata F., Me Lachl., p. 343.
Prise à la Boverie (Liège) vers le 8 juillet sur la Meuse et
l'Ourthe. Ressemble à une petite Tinéite blanchâtre (Mac Lachlan).
5. Setodes viridis Fourcroy, Me Lachl., p. 344.
'punctella Ramb.
punctata Ramb.
Prise par feu C. Van Volxem à Laeken.
Duché de Limbourg (Albarda).
ET DES NEVROPTERES DE BELGIQUE. 193
Sous-Famille V. — HYDROPSYCHINES.
Genre HYDROPSYCHE Pict., Me Lachl., p. 355.
1. Hydropsyche pellucidula Curt., Me Lachl., p. 358.
atomaria ? Ramb.
Commune à la fin de mai et en juin sur l'Amblève, l'Ourthe, le
Bocq; aussi à St-Pierre près de Maestrieht. M. Mac Lachlan l'a
recueillie à Bouillon le 12 juillet. Observée encore en septembre.
Duché de Limbourg (Albarda).
2. Hydropsyche fulvipes Curt., Me Lachl., p. 360.
Vole en juillet. Je l'ai prise à Spa ; M. Mac Lachlan à Bouillon.
3. Hydropsyche angustipennis Curt., Me Lachl., p. 361.
aspersa Ramb.
Observée à Lanaeken fin de mai; Longehamps? — Commune à
Rouge-Cloître du 15 au 30 septembre sur les buissons au bord des
ruisseaux, d'après M. de Bormans.
Duché de Limbourg (Albarda).
4. Hydropsyche ornatula Me Lachl., p. 363.
J'en ai pris un exemplaire près de Maestrieht en juillet.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
5. Hydropsyche guttata Pict., Me Lachl., p. 364.
Liège ou Longehamps en juillet. Halloj en été.
Duché de Limbourg (Albarda.)
6. Hydropsyche instabilis Curt., Me Lachlan, p. 365.
Je l'ai prise sur l'Amblève aux Fonds de Quareux en juin;
M. Mac Lachlan à Bouillon, à Coo et aux environs de Spa, du 12
au 20 juillet.
7. Hydropsyche lepida Pict., Me Lachl., p. 371.
varia R.
Très-commune sur la Semois, à Bouillon et sur la Meuse à
Dinant, Liège et aux environs de Maestrieht. Vole en juin et
juillet.
8. Hydropsyche exoceUata Dufour., Me Lachl, p. 36"^.
Se trouve près de notre frontière ayant été observée à Valenciennes
par M, Dufour et dans le Duché de Limbourg par
M. Albarda. Aussi sur la Meuse à Smermaes en septembre.
Genre PHILOPOTAMUS Leach, Me Lachl., p. 379.
1. Philopotamus ludificatus Me Lachl., p. 381.
variegatîts Ramb.
Vole dans la première moitié de juillet, M. Me Lachlan et moi
l'avons pris communément sur la route entre Poix et Libin, sur
un ruisseau près de Bouillon, et à Barisart près de Spa. C'est chez
nous une espèce ardeunaise et subalpine.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQIE T, XXXII, 13
194 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES
2. Philopotamus montanus Donovan, Me Lachl., p. 382.
Vole en juillet. Entre Poix et Libin, à Bouillon, Spa, Coo
(Me Lachl.); Brabant, Louette St Pierre (Musée de Bruxelles.)
Halloy sur le Bocq aussi au commencement de septembre.
3. Philopotamus variegatus Scop., Me Lachl., p. 385.
Bouillon, vers le 10 juillet. Rare. (Me Lachlan).
Genre WORMALDIA Me Lachl., p. 389.
1. Wormaldia occipitalis Pict., Me Lachl., p. 389.
Observée du 10 au 20 juillet par M. Mac Lachlan à Bouillon,
surtout près du moulin à eau ; et aux environs de Dinant au
chemin de Penant.
Genre NEURECLIPSIS Me Lachl., p. 392.
1. Neureclipsis bimaculata L. Me Lachl., p. 392.
Un exemplaire indiqué de Belgique sans localité spéciale.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
Genre PLiECTROCNEMIA Steph. Me Lachl., p. 393.
1. Plectrocnemia conspersa Curt. Me Lachl., p. 394.
senex Pict.
Une seule femelle très-grande près de Dinant, route de Froid-,
vaux lel4juillet(Mac Lachlan). Une autrede Liège ouLongehamps.
Duché de Limbourg (Albarda).
2. Plectrocnemia geniculata Me Lachl., p. 396.
Prise à La Hulpe par M. Wejers, le 3 mai (Mus. de Bruxelles).
Genre POLYCENTROPUS Curt. Me. Lachl., p. 397.
1. Polycentropus fiavomaculatus Pick. Me Lachl., p. 398.
Observé près les bords de la Meuse près de Smermaes le 15
juin, à Longehamps le 1 juillet, lac de la Gileppe le 3; sur la Semois
à Bouillon le 10, sur la Meuse à Dinant le 15, aussi sur le
Wayai à Spa. Pas rare. (Me Lachlan).
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
2. Polycentropus multiguttatus Curt , Me Lachl., p. 399.
Campine, aux environs de Hasselt, par M. Edgar Claes, Brabant
septentrional (Albarda).
Genre HOLOCENTROPUS Mac Lachl., p. 400.
1. Holocentropus dubiusRamb., Me Lachl., p. 401.
Parjitti Me Lachl.
multiguttatus Steph. (part.) née Curt.
Rkyac, irrorella Ramb.
Viel Salm en juin; Halloy? en septembre. — Campine.
Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda).
ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 195
2. Holocentropus auratus Kolen., Me Lachl., p. 403.
muUigattatus'i Curt.
Je l'ai pris à Viel-Salm le 15 juin, à Halloy et à Ostende en
juilletC).
Genre CYRNTJS Steph.. Me Lachl., p. 405.
1. Cyrnus trimaculatus Curt., Me Lachl., p. 406.
Commun en juin, juillet, août selon les localités : Longchamps,
Bouillon, Dinant, Liège.
Genre ECNOMUS Me Lachl., p. 409.
1. Ecnomus tenellus Ramb., Me Lachl., p. 410.
Dinant et Bouillon du 8 au 15 juillet pas rare (Me Laehlan).
Brabant septentrional (Albarda).
2. Ecnomus deceptor Me Lachl., p. 410.
Bouillon et Dinant du 9 au 12 juillet (Me Laehlan).
Genre TINODES Leach., Me Lachl., p. 1 12.
1. Tinodes WseneriL
?
., Me Lachl., p. 413.
luHda Curt.
PJiilopotamus longipennis Ramb.
Bouillon, sur la Semois; très rare le 10 juillet (Me Laehlan) :
Longchamps en juin; Campine.
Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda).
2. Tinodes unicolor Pict., Me Lachl., p. 418.
Vole au milieu de juillet. Très abondant près de Dinant, surtout
sur le chemin de Penant et aux Fonds de Leffe (Me Laehlan).
Genre LYPE Me Lachl., p. 422.
1. Lypephoeopa Steph., Me Lachl., p. 423.
Musée de Bruxelles (sans localité).
Duché de Limbourg (Albarda).
Genre PSYCHOMYIA Latr. Me Lachl., p. 425.
1. Psychomyia pusilla F., Me Lachl., p. 426.
gracilipes Curt.
annulicornis, Pict. Ramb.
Très-commun sur les tilleuls au bord de la Meuse près de Maestricht.
Sur la Sémois à Bouillon; sur la Meuse à Dinant. Peu commune,
du 10 au 20 juillet (Me Lachl.). Abondante en septembre.
Duché de Limbourg (Albarda).
{•) Holocentropus picicornis Steph., Me Lachl., p. 402.
Duché de Limbourg (Albarda).
Holocentropus stagnalis Albarda, Me Lachl., p. 404.
Brabant septentrional (Albarda).
196 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES
Sous-Famille VI. - RHYACOPHILINES.
Genre CHIMARRHA Leach., Me Lachl., p. 331.
1. Chimarrha marginata Leach., Me Lachl., p. 431.
Commune sur la Semois à Bouillon vers le 12 juillet. On la
trouvait courant sur les pierres du pont. Aussi sur les rochers de
la Lesse près de Dinant le 15 juillet (Mac Lachlan).
Duché de Limbourg(Albarda). Paraît encore en septembre.
Genre RHYACOPHILA Pict., Me Lachl., p. 434.
1. Rhyacophila dorsalis Curt., p. 439.
Commune de la mi-juillet jusqu'au 1 octobre (parfois à la minovembre)
selon les localités. Habite l'Ardenne et le haut Condroz,
Spa, sur le Wayai, Coo, Viel-Salm, Libramont, Bouillon, Halloy.
J'en ai pris un exemplaireà Longchamps sur Geer.
Duché de Limbourg (Albarda).
2. Rhyacophila septentrionis Me Lachl., p. 444.
Vole en juillet; assez commune au Lac de la Gileppe, à Viel
Salm, à Dinant.
3. Rhyacophila obliterata Me Lachl., p. 445.
Prise à Spa le 3 juillet. J'en possède un autre exemplaire probablement
de Halloy sur le Bocq.
4. Rhyacophila praemorsa Me Lachl., p. 447.
Prise à Spa le 5 juillet (Mac Lachlan).
Rhyacophila tristis Pict., Me Lachl., p. 456.
Environs de Dinant sur la route de Froidvaux; assez commune
(Mac Lachlan).
6. Rhyacophila pubescensPict., Me Lachl., p. 458.
Dinant, route de Froidnaux près de Penant; assez commune le
13juillet (Mac Lachlan).
Genre GLOSSOSOMA Curt., Me Lachl., p. 468.
1. Glossosoma vernale, Pict., Me Lachl., p. 472.
Pris à Coo le 18 juillet : un seul exemplaire (Mac Lachlan).
Genre AGAPETUS, Curt., Me Lachl., p. 475.
1. Agapetus fuscipes, Curt., Me Lachl., p. 477.
Observé par M. Mac Lachlan sur de petites sources près de
Bouillon, et sur la route vers Libramont, du 10 au 12 juillet.
2. Agapetus comatus Pict., Me Lachl. p. 479.
Un exemplaire au Musée de Bruxelles par feu Camille Van
Volxem (sans localité spéciale).
3. Agapetus laniger Pict., Me Lachl., p. 480.
Un exemplaire dans ma Collection, probablement de Longchamps.
ET DES iXÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 197
Genre PTILOCOLEPUS Kolen., Me Lachl., p. 488.
1. Ptilocolepus granulatus, Pict., Me Lachl., p. 490.
Bouillon près do la frontière de France, sur un ruisseau le
lOjuillet (Mac Lachlan). Peu commun.
Sous-Famille VII. — HYDROPTILINES.
Genre AGRAYLEA, Curt., Me Lachl. p. 505.
1. Agraylea multipunctata, Curt., Me Lachl., p. 506.
M. Mac Lachlan croit l'avoir vue sur l'étang à Longchamps.
Genre HYDROPTILA, Dalman, Me Lachl., p. 510.
1. Hydroptila sparsa, Curt., Me Lachl., p. 511.
Vole en mai. Prise par M. Pologne aux environs de Bruxelles.
Cette espèce ressemble à une petite Tinéite presque microscopique.
Genre ORTHOTRICHIA Eaton, Me Lachl. p. 518.
1. Orthotrichia angustella Me Lachl., p. 519.
M. Me Lachlan croit qu'elle existe en Belgique.
Duché de Limbourg (Albarda.)
Genre OXYETHIRA Eaton, Me Lachl., p. 520.
1. Oxyethira costalis Curt, Me Lachl. p. 521.
Brabant septentrional (Albarda.)
RÉSUMÉ.
Le nombre des espèces belges énumérées dans ce catalogue se
décompose par familles ainsi qu'il suit :
I. - ORTHOPTÈRES.
Forflculides . 4
Acridides . . 20
Locustides 13
Gryllides • .... 4
Blattides 6
Total des Orthoptères . . . 47
IL — NÉVROPTÈRES.
Psocides. Psocines .... 20 ^ „„
Atropines 2 ^
Libellulides. Libellulines 19
^
Cordulines ^ S
^schnides. GompMnes
?
6 )
Asclmides 10 j
Agrionides. Catoptérygines . . . 2
)
Agrionines 22 j
Ephémérides. Palingénines . . 2 \
Ephemérines 2 /
Patamanthines 1^
\
Siphlurines 8 )
Perlides. Perlines 11 ;
Nemourines ..... 10 )
Sialides 2
Raphidides . . 7
Hémérobides. Osmylines 3
24
16
24
28
Hémérobines 17 '
Conioptérygides 3
Chrysopides 14
Myrmeléontides 2
Panorpides ....... 7
Boréides 1
Phryganides. Phryganities 9 ^
Limnophilines .... ... 44
Séricostomatines 12
Leptocérines .... 31 ^ 136
Hydropsychines 24 i
Rhyacophilines ... ^^1
Eydroptilines 4 /
Total des Névroptères . , . 327
\
TABLE DES MATIÈRES.
Avant-propos
ORDRE DES ORTHOPTÈRES
Sous-Ordre I. nefntapière» .
Famille des Forficulides.
Labia minor, Z.
Forflcula auricularia, L.
Chelidura albipennis, Meg.
— acanthopygia, Gêné .
Sous-Ordre II, Orihopiève».
Fam. 1. Acridides.
Mecostethus, grossus, L.
Stenobothrus lineatus, Panz.
— stigmaticus, Ramb.
— viridulus, L
— rufipes, Zett.
— hsemorrhoidalis, Ckarp.
— vagans, Fieb.
— bicolor, Ch.
— biguttulus, L.
— elegans, Ch.
— dorsatus, Zett
— parallelus, Zett.
Gomphocerus rufus L.
— maculatus, Thunbg.
OEdipoda coerulescens, L.
Pachytylus migratorius, L. .
— cinerascens, F.
Psophus stridulus, i.
Tettix bipunctatus, L
— subulatus, L.
Fam. 2, Locustides.
Barbitistes serricauda, F.
Leptopliyes punctatissima, Bosc.
Meconema varium. F
103
lOÎ)
110
111
112
113
114
115
110
Xiphidium dorsale, Latr.
Locusta viridissima, L.
Gampsocleis glabra, Herbst.
Thamothrizon cinereus, Fisch. . 117
Platycleis grisea, F.
— brachypterus, L.
— Roeselii, Hagenb.
— bicolor, Philippi.
Decticus verrucivorus, L.
Ephippigera vitium, Serv. . . 118
Fam. 3. Gryllides.
Nemobius sylvestris, F.
Gryllus campestris, L.
— domesticus, L.
Gryllotalpa vulgaris, Latr. . .119
Sous-Ordre III. oiciyopièfe».
Fam. des Blattides.
Blatta lapponica, L.
— livida, F.
— ericetorum, Wesm. . . . 120
Phyllodromia germanica, L.
Periplaneta orientalis, L.
— americana, L.
ORDRE DES NÉVROPTÈRES. 121
Tableau synoptique.
SouS
?
-OrdreI
?
. Pseudonévfoplèfgg, 125
Tribu 1. Corrodants.
Fam. des Psocides.
Sous-fam. 1. Psocines 127
Psocus bifasciatuSjZfl^n
— fasciatus, i^.
— longicornis, F.
— nebulosus, Steph,
— sexpunotatus, Z. .... 128
200 TABLE DES MATIERES.
Psocus bipunctatus, L.
Elipsocus unipunctatus, Milll.
— Westwoodii, Me Lachl.
— picicornis, F.
Caecilius pedicularius, L. . .129
— hirtellus. Me Laehl.
— Burmeisteri, Brauer.
— obsoletus, Steph.
— flavidus, Steph.
— fuscopterus, Latr.
Stenopsocus cruciatus, L.
— striatulus, F 130
— immaculatus, Steph.
Peripsocus pliaeopterus, Steph.
— subpupillatus, Me Laehl.
Sous-fam. 2. Atropines.
Atropos divinatoria, Mull. . . 131
Clothilla pulsatoria, L.
Tribu 2. Odonates.
Sous-tribu 1. Anisoptères. . . . 133
Fam. 1. LiBELLULIDES
?
.
Sous-fam. 1. Libellulines.
Leucorrhinia dubia, V. d. Lind.
— rubicunda, L.
— pectoralis, Ch 134
— caudalis, Ch.
Diplax scotica, Donov 135
— pedemontana, Allioni.
— depressiuscula, Selys.
— sanguinea, Mûll.
— flaveola, L.
— Fonscolombii, Selys.
— meridionalis, Selys.
— striolata, Charp 136
— vulgata, L.
Libellula cancellata, L.
— brunnea, Fonseol.
~ coerulescens, F.
— fulva, Milll.
— quadrimaculata, L.
Crocothemis erythrsea, Brullé . 131
Sous-fam. 2. Cordulines.
Somatochlora metallica, V. d. Lind.
— arctica, Zett.
— flavomaeulata, V. d. Lind.
Epitheca bimaculata, Ch.
Cordulia senea, L 138
Fam. 2. ^schnides.
Sous-fam. 1. Gomphines.
Onychogomphus forcipatus, L.
Gomphus vulgatissimus, L.
— simillimus, Selys. . . .139
— pulchellus, Selys.
Cordulegaster annulatus, Latr.
— bidendatus, Selys.
Sous-fam. 2. Mschnines.
Anax formosus, F. d. Lind.
— parthenope, Selys.
Hemianax ephippigerus, Ch.
Brachytron pratense, MUll. . . 140
iEschna cyanea, MUll.
— juncea, L.
— mixta, Latr.
— affinis, V. d. Lind.
— grandis, L.
— rufescens, V. d. Lind. . . 141
Sous-tribu 2. Zygoptères.
Fam. 3. Agrionides.
Sous-fam. 1. Caloptèrygines.
Calopteryx splendens, Harris.
— virgo, L.
Sous-fam. 2. Agrionines.
Lestes viridis, V. d. Lind.
— nympha, Selys.
— sponsa, Hansem.
— virens, Ch 142
— barbara, F.
Sympycna fusca, F. d. Lind.
Platycnemis pennipes, Pallas.
Ischnura pumilio, Ch.
— elegans, F. d. Lind.
Enallagma cyathigerum Ch. . .143
Agrion pulchellum, F. d. Lind.
— puella, L. — F. d. Lind.
— hastulatum, Ch.
— lunulatum, Ch 144
— scitulum, R.
— mercuriale, Ch.
— Lindenii, Selys.
Erytliromma najas, Hansem . . 145
— vii'idulum, Ch,
Pyrrhosoma minium, Harris.
— tenellum, Devillers.
Nehalennia speciosa, Ch.
TABLE DES MATIERES. 201
Pages.
Tribu 3. Agnathes 146
Fam. des Éphéméuides .... 147
Sous-fam. 1. Palingénines.
Palingenia longicauda, Oliv.
Polymitarcys virgo, Oliv.
Sous-fam. 2. Éphétnérines.
Ephemera vulgata, L.
— danica, MUll.
Sous-fam. 3. Potamanthines. . . 148
Potamanthus luteus, L.
Leptophlebia marginata, L.
— submarginata, StepJi
?
.
— cincta, Retz.
Choroterpes Picteti, Eaton,
Habrophlebia lauta, Eaton.
Ephemerella ignita, Poda.
Csenis dimidiata, Steph. . . . 149
— halterata, F.
Baetis binoculatus, L.
— Rhodani, Pict.
— pumilus, Burm.
Centroptilum luteolum Mull.
Cloëon dipterum, L 150
— simile, Eaton.
— rufulum, Mîill.
Sous-fam. 4. Siphlurines.
Epeorus assimilis, Eaton.
Rhithrogena semicolorata, Curtis.
— aurantiaca, Burm, . . . 151
Heptagenia sulphurea, Milll.
Ecdyurus venosus, F.
— insignis, Eaton.
— fluminum, Pict.
— lateralis, Curt.
Tribu i. Plécoptères.
Fam. des Perlides 152
Sous-fam. 1. Pe)'lines.
Dictyopteryx microcephala, Pict.
Isogenus nubecula, Newm.
Perla maxima, Scop 153
— abdominalis, Burm.
— marginata, Panz.
— cephalotes, Curt.
— Seîysii, Pict.
Chloroperla grammatica, Scop. . 154
Isopteryx tripunctata, Scop.
— apicalis, Newm.
Pages.
? Isopteryx serricornis, Pict.
Sous-fam. 2. Nemourines . . . . 155
Tseniopteryx nebulosa, L.
— trifasciata, Pict.
— prsetextata, Burm.
Leuctra geniculata, Steph.
— fusciventris, (S^epA.
Nemoura variegata, Oliv.
— lateralis, Pîc^
— humeralis, Pict 156
— cinerea, Oliv.
— inconspicua, Pict.
Sous-Ordre II. ivér»'opièi-B*.
Tribu I. Sialidiformes . . .151
Fam. 1. SiALiDES
?
158
Sialis lutaria, L.
— fuliginosa. Pict.
Fam. 2. Raphidides.
Raphidia ophiopsis, Z.. . 160
— notata, F.
— laticeps, Wallengren.
— xanthostigma, Schummel . 161
— cognata, R.
— major, Burm.
— maculicoUis, Steph.
Tribu 2. Hemerobiformes.
Fam,. 1. Hemerobides.
Sous-fam. 1. Osmylines.
Osmylus chrysops, L.
Sisyra fuscata, 2^ 162
— terminalis, Curt.
Sous-fam. 2. Hémérolines.
Micromus variegatus, F.
— aphidivorus, Schranh.
— paganus, L 163
Hemerobius elegans, Steph.
— inconspicuus, Me Lachl.
— nitidulus, F.
— micans, Oliv.
? — orotypus, Wallengr.
— humuli, L.
— limbatus, Wesm 164
— atrifrons, Me Lachl.
— subnebulosus, Steph.
— fasciatus, Goszy
— nervosus, F,
— concinnus, Steph.
202 TABLE DES MATIERES.
Pages
Megalomus hirtus, Z.
Drepanopteryx phalsenoides, i.
Fam. 2. Coniopteeygides. . . . 165
Coniopteryx psociformis, Curt.
— tineiformis, Curt.
— aleyrodiformis, Steph.
Fam. 3. Chrysopides 166
Chrysopa flava, Scop.
— vittata, Wesm.
— alba, L 167
— flavifrons, Brauer
— vulgaris, Schn.
— tenella, Schn 168
— septempunctata, Wesm.
— prasina, Burm.
— abbreviata, Curt.
— phyllochroma, Wesm. . . 169
— perla, L.
Hypochrysa nobilis, Fowjffgy^ew. 171
Notochrysa fulviceps, Steph.
— capitata, Wesm 172
Fam. 4. Myrmeléontides.
Myrmeleon formicarius, L.
— formicalynx, F.
Tribu 3. Panorpiformes.
Fam. 1. Panokpides.
Bittacus tipularius, F.
— Tiagem, Brauer .... 173
Panorpa alpina, R.
— communis, L 174
— vulgaris, Imhof.
— germanica, L 175
— cognata, R.
Fam. 2. Boréides 176
Boreus hyemalis, L.
Sous-Ordre III. Trichoptèrm».
Fam. <Ze5
?
Phryganidks .... 177
Première branche. iNEQUiPALPESt
Sous-fam. I. Phryganines.
Tableau analytique, id 178
Neuronia ruficrus, Scop. . . . 179
— reticulata, L.
— clathrata, Kolen.
Phryganea grandis, L.
— striata, L.
— varia, F 180
— obsoleta, Hag.
Phryganea minor, Curt.
Agrypnia pagenata, Curt.
Sous-fam. 2. Limnéphilines.
Colpotaulius incisus, Curt.
Grammotaulius nitidus, MUll. . 181
— atomarius, F.
Glyphotselius pellucidus, Retz.
Limnophilus rhombicus, L.
— subcentralis, Braver.
— flavicornis, F.
— submaculatus, R.
— marmoratus, Curt. . . . 182
— stigma, Curt.
— lunatus, Curt.
— politus, Me Lachl.
— ignavus, Hag.
— nigriceps, Zett.
— centralis, Curt.
— vittatus, F 183
— affinis, Curt.
— auricula, Curt.
— griseus, L.
— bipunctatus, Curt.
— extricatus, Mac Lachl.
— luridus, Curt.
— sparsus, Curt.
— fuscicornis, R.
Anabolia nervosa, Leach.
Phacopteryx brevipennis, Curt. . 184
Asynarchus csenosus, Mac Lachl.
Stenophylax alpestris, Kolen.
— infumatus, Mac Lachl.
— rotundipennis, Brauer.
— nigricornis, Brauer.
— stellatus, Curt.
— latipennis, Curt.
— luctuosus, Piller . . . .185
— concentricus, Zett.
— speluncarum, Me Lachl.
Micropterna lateralis, Steph.
Halesus interpunctatus, Zett.
— digitatus, (ScArawA
?
.
— guttatipennis, Me Lachl . . 186
Drusus annulatus, Steph.
Ecclisopteryx guttulata, Pict,
Chsetopteryx villosa, F.
Eûoïcyla pusilla, Burm.
TABLE DES MATIERES. 203
Sous-fam. 3. Séricostomatines.
Sericostoraa personatum, Latr.
— turbatum, Me Lachl . . . IST
OEcismus monedula, Haç,
Notidobia ciliaris, L.
Goëra pilosa F.
Silo pallipes, F.
— piceus, Brauer 188
— nigricornis, Pict.
Oligoplectrum maculatuin,^OMrcroy.
Micrasema (spec.)
Lepidostoma hirtum, F.
Lasiocephala basalis, Kolen,
Seconde branche : EquipalpeS
?
. . 189
Sous-fam. 4. Zeptocérines.
Bersea pullata, Steph.
Molanna angustata, Curt.
Odontocerum albicorne, Scop.
Leptocerus nigrovenosus, Eeti.
— senilis, Burm.
— alboguttatus, Hag.
— annulicornis, Steph. . . . 190
— aterrimus, Steph.
— aissimilis, Steph.
— cinereus, Curt.
— albifrons, L.
— commutatus, Rostock.
— interjectus, Me Lachl,
— bilineatus, L.
Mystacides nigra, L 191
— azurea, L.
— longicornis, L.
Homilia leucophaea, R.
Trieenodes bicolor, Curt.
Adicella reducta, Me Lachl.
— filicornis, Curt.
OEcetis ochracea, Curt.
— furva, R 192
— lacustris, Pict.
— notata, R.
— testacea, Curt.
— tripunctata, ^.
Setodes tineiformis, Curt.
— iûterrupta, F.
— argentipunctella, Me Lachl.
Pages.
Setodes punctata, F.
Sous-fam. 5. Hydropsychines . .193
Hydropsyche pellucidula, Curt.
— fulvipes, Curt.
— angustipennis, Curt.
— ornatula, Me Lachl.
— guttata, Pîc/.
— instabilis, Curt.
— lepida, Curt.
— exocellata, Dufour.
Philopotamus ludificatus, Me Lachl.
— montanus, Donovan . . . 194
— variegatus, Scop.
Wormaldia occipitalis, Pict.
Neureclipsis bimaculata, Me Lachl.
Plectrocnemia conspersa, Curt.
— geniculata. Me Lachl,
Polycentropus flavomaculatus, Pict.
— multiguttatus, Curt.
Holocentropus dubius, R.
— auratus, Kolen 195
Cyrnus trlmaculatus, Curt.
Tinodes Wseneri, L.
— unicolor, Pict.
Lype phseopa, Steph.
Psychomya pusilla, F.
Sous-fam. 6. Rhyaeophilines . . . 196
Chimarrha marginata, Leach.
Rhyacophila dorsalis, Curt.
— septentrioniSj Me Lachl.
— obliterata, Me Lachl.
— praemorsa, Me Lachl.
— tristis, Pict.
— pubescens, Pict.
Glossosoma vernale, Pict.
Agapetus fuscipes, Curt.
— comatUB, Pict.
— laniger, Pict.
Ptilocolepus granulatus, i'tc^. . 197
Sous-fam. 1. Hydroptilines.
Agraylea multipunctata, Curt.
Hydroptila sparsa, Curt.
Orthotrichia angustella, Me Lachl.
Oxyethira costalis, Curt.
FIN.




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