Que cherche-t-on ?

Nous cherchons avant tout à affiner les connaissances sur la répartition géographique du Pélobate cultripède. Les milieux utilisés et l'évolution des populations permettront d'aller plus loin dans l'analyse du statut de l'espèce au niveau national.

Pourquoi une enquête ONEM ?
Parce que l'espèce est avant tout méditerranéenne ! Mais l'enquête permettra peut-être d'élargir ce périmètre...

Pourquoi le Pélobate cultripède ?
Pour de nombreuses raisons ; c'est une espèce à faible variation physique, on la reconnait facilement grâce à ses "couteaux" noirs sous les pattes, et à l'iris doré et piqueté de son oeil... parce qu'on le reconnait facilement à tous les stades (très gros têtards, apparition des couteaux au stade "2 pattes"), pour sa répartition géographique méridionale, pour le manque de connaissances sur l'espèce, pour la vulnérabilité des amphibiens aux pollutions, pour sa possible migration/régression avec le réchauffement climatique, pour sa vulnérabilité probable et parce que c'est une magnifique bestiole...

Où chercher ?
L'espèce visée affectionne les mares ou "pannes" arrière-dunaires, les lavognes des causses, les ruisseaux temporaires qui sont les sites privilégiés de reproduction. On peut aussi les rencontrer ailleurs en migration ou à l'abri dans des sols meubles où il s'enfouit, mais les rencontres sont plus aléatoires. Il y a partout des informations à recueillir !

Quand chercher ?
Le Pélobate cultripède, comme la grande majorité des amphibiens est actif surtout de nuit, et particulièrement entre le crépuscule et minuit.
Au printemps, bien sûr, moment privilégié de reproduction des amphibiens. Plus précisément de mars à juin selon les conditions de température et hydrologiques... mais aussi à l'automne ! Les conditions favorables à la reproduction peuvent être réunies entre fin août et novembre, en liaison étroite avec les orages.

Quelles précautions ?
Eviter de manipuler les animaux, leur peau couverte de mucus (et de venin) permet les échange gazeux et donc la respiration cutanée... D'autant que la capture (même momentanée) des amphibiens est soumise à autorisation préfectorale.
Dans le doute, faites une photo et envoyez la au groupe de pilotage ou au coordinateur !

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